Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France: ... [sér. 1] t. 1-52, 1819-26; [sér. 2] t. 1-78, 1820-29

Front Cover
Claude Bernard Petitot, Petitot (M., Claude-Bernard), Alexandre Petitot, Louis-Jean-Nicolas Monmerqué
Foucault, 1821 - France
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 186 - ... le plus près de, nos ennemis, m'a fallu faire le guet, de sorte qu'ils ne nous ont point surpris au matin : et faut que vous entendiez que le combat du soir dura depuis les trois heures après midi jusques entre onze et douze heures, que la lune nous faillit ; et y fut fait une trentaine de belles charges. La nuit nous départit, et même la paille pour recommencer au matin ; et croyez, madame, que nous avons été vingt-huit heures à cheval, l'armet à la tête, sans boire ni manger.
Page 451 - Monsieur, il n'ya point de pitié en moy , car » je meurs en homme de bien ; mais j'ay pitié » de vous , de vous veoir servir contre vostre » prince et vostre patrie et vostre serment.
Page 194 - ... traduittes, du commandement du Roy, en nostre langue vulgaire, où l'on pouvoit veoir, comme en un clair miroir , non seulement le pourtrait des occurrences de ce siecle , mais une dexterité d'escrire merveilleuse et à luy peculiere, selon le jugement des plus sçavans.
Page 450 - Vandenesses , estans demourez sur la queue, soustindrent l'effort de ceste charge ; mais tous deux y demeurèrent: le seigneur de Vandenesses mourut sur le champ, et le capitaine Bayar fut blessé d'une arquebouzade au travers du corps ; lequel , persuadé de ses gens de se retirer , ne le voulut consentir , disant n'avoir jamais tourné le derrière à...
Page 11 - ... couvrir les actions secrettes; mais de taire ce que tout le monde sçait, et les choses qui ont tiré des effects publiques et de telle conséquence, c'est un défaut inexcusable.
Page 265 - François, ne portans pour difference sinon une clef de drap blanc chacun en l'espaule ou en l'estomac; et, pour mieux surprendre nostre armée, n'avoient porté aucuns tabourins, mais seulement des cornets pour se rallier ; et fut la chose en tel...
Page 448 - Apres avoir faict batterie de quatre ou cinq jours, ils donnerent un assault, auquel ils furent repoulsez ; mais au second la place fut forcée , et y fut trouvé fort grand butin , qui cousta bien cher aux Milanois, par-ce que toutes les maisons de Milan où fut porté dudit butin furent pestiferées : de sorte que la ville fut tant infectée, qu'on tenoit pour certain qu'il y mourut quarante ou cinquante mille personnes. Le vice-roy, pour achever de fermer tous les passages à nostre armée, et...
Page 367 - ... deffensables contre les saillies que pouvoient faire ceux du chasteau , et du costé dont pouvoit nostre armée les venir assaillir, dedans lesquelles il mist une partie de ses forces : puis, apres avoir pourveu aux choses susdites, alla loger avec le reste de son armée entre la riviere d' Adde et le Tesin , et envoya le comte Philippe Tourniel dedans Novare.
Page 232 - Gruture, nouvellement decedé, estant lors de son trespas gouverneur de Picardie ; et avoit ledit Du Pontdormy ladite compagnie en garde : aussi y estoit le seigneur de Sercu, ayant charge de cinq cens hommes de pied; le seigneur de Heilly, cinq cens; le seigneur de Bournonville , cinq cens; le capitaine Brandhec, aleman, cinq cens lansquenets. En ce temps , environ la...
Page 459 - Salluces, usans de diligence, les eussent peu arrester, attendans le reste de nostre armée ; et par ce moyen ceux de Pavie et d'Alexandrie, qui demouroient derriere, eussent esté contraints de parler, par-ce qu'il n'y avoit apparence qu'ils peussent estre secourus : mais Dieu ne voulut permettre de prendre le meilleur conseil. Le Roy, estant arrivé devant Pavie le vingt-septiesme ou...

Bibliographic information