JOURNAL DE LYON, OU BULLETIN ADMINISTRATIF ET POLITIQUE DU DÉPARTEMENT DU RHÔNE. Lyon, le 11 janvier. La garde lyonnaise à cheval a donné hier, aux Broteaux, un repas splendide, dans lequel on remarquait Son Exc. M. le gouverneur-général, M. le conseiller-d'état, préfet; MM. les lieutenansgénéraux de Précy et Albert, M. le maire, et un grand nombre d'autres personnes distinguées. La gaîté la plus franche a présidé à cette brillante réunion. Les toasts chers aux Lyonnais ont été portés au milieu des acclamations de tous les convives. Nous renvoyons au prochain N.o les détails de cette fête, et nous donnerons à nos lecteurs quelques-uns des couplets qu'on y a chantés. - L'agent des actionnaires de la Tontine Epargnes annonce à MM. les rentiers, que le payement des arrérages de 1814 est ouvert. - Les personnes qui désireront acquérir les bois du gouvernement, dans le département de Saône-et-Loire, dont la vente est ordonnée par la loi du 23 septembre 1814, sont prévenues qu'elles peuvent faire leurs soumissions chez les receveurs des domaines de la situation des bois, ou au bureau de la direction desdits domaines, place St-Vincent, à Mácon. - Le concours ouvert pour le meilleur Eloge de Louis XVI, dont nous avons publié le programme il y a quelques mois, est fermé. Il a été reçu trente-deux ouvrages, tant en prose qu'en vers. Lorsque nous connaitrons la pièce couronnée, nous l'insérerons dans ce journal. Le concours pour l'Eloge des augustes Prisonniers du Temple, qui devait être fermé le 10 février, est prorogé au 1.er mars. - Le Prince et le Soldat, mélodrame de M. Monperlier, de Lyon, qui attire depuis longtemps une si grande affluence à l'Ambigu-Comique, vient d'être joué avec beaucoup de succès sur le théâtre de Nantes. -Le conseil municipal de la Rochelle (Charente-Inférieure), ainsi que les communes de Morceau remarquable, tiré et traduit du latin de Cassiodore, premier ministre de Théodoric-leGrand, qui vivait en 514. « Le torrent, qui est formé d'une infinité d'égouts, fait un bruit terrible, et cause encore plus de désordres. Il rompt les digues, il inonde les campagnes, il renverse les édifices, il entraîne les troupeaux et les hommes mêmes. » Le grand fleuve, qui court depuis sept ou huit cents ans, roule ses flots avec majesté, sans fracas et sans causer de dommage: il embellit même tous les lieux qu'il arrose; il porte par-tout l'abondance. » Le torrent est l'image de ces grandeurs modernes, formées en si peu de temps, et que tout le monde redoutait. >> Le grand fleuve est l'image d'une durée antique et légitime, qui protége tout le monde et n'appauvrit personne. » H est inutile d'indiquer l'application. (Art. communiqué par M. GARDAZ, Avocat.) Leeones de littérature latine, qui avait été momentanément tout à celui de rhétorique, en sér doréiavant distrait. Le professert M. 1dt s'occupera, cette année, de poesie Dans des leçons spéciales, il parcourra tous les genres qu'ont cultivés les poëtes latins: il donnera l'histoire de chaque genre, en développera les règles, et en expliquera les modèles. Ces leçons auront lieu les mercredi et samedi de chaque semaine, dans la salle N.o 9, depuis trois heures de relevée jusqu'à quatre et demie. Ceux qui voudront suivre ce cours se feront inscrire et au bureau de l'Académie, et chez le professeur, avant le 16 de ce mois, jour de la clôture des registres. Tableau de MM. les Avocats aux conseils du Roi, par ordre d'admission au serment d'Avocat. 1790 1790 1791 1791 Collin, rue Traversière-St-Honoré, n.o 25. 1792 1792 1793 1796 1800 Savouré, clerc de la compagnie. NOUVELLES Paris, le 6 janvier. C'était un usage antique dans la monarchie française de célébrer dans les familles la fête des Rois. Un gâteau garni d'une féve paraissait au dessert; on le coupait, on le distribuait avec un joyeux appareil; le nombre des parts était égal au nombre des convives; on proclamait roi celui qui avait la féve. Des santés étaient portées, des couplets chantés, et cette fête, célébrée dans les châteaux et dans les chaumières, rappelait les institutions monarchiques, les usages de nos pères, et resserrait les liens des familles et des amis. Ces réunions patriarchales et fraternelles furent proscrites sous le règne dell'anarchie, et ne reparurent, DE PARIS. sous le despotisme, qu'avec une froide et triste solennité. Le caractère national a retrouvé sa franchise et sa gaité, en retrouvant ses Princes légitimes, et le jour des Rois est fêté aujourd'hui dans toute la France, avec cette vive alégresse qui nait du bonheur présent et des grandes espérances de l'avenir. Hier, le Roi a tiré le gâteau. MADAME, duchesse d'Angoulême, a été reine, et LOUIS-LE-DESIRE a nommé roi du festin, S. A. S. le prince de Condé. -Le 31 décembre, S. Exc. le duc de Vellington, ambassadeur de la Grande-Bretagne, a donné un grand concert, et à minuit sonnant, la pièce qu'on exécutait a été interrompue par une cantate (musique de Paër) en l'honneur du Roi de France. Le 1. janvier, l'illustre ambassadeur a donné un grand repas, et le premier toast a été porté à Louis XVIII et à la paix du monde. el er er -Le 1. janvier 1814, Buonaparte reçut les différens corps de l'état avec une inquiétude et un embarras qu'il ne pouvait déguiser; il dit aux députés du corps-législatif : « Vous avez parmi vous quatre factieux et un traitre; vous avez voulu me barbouiller aux yeux de la nation, etc. etc. » Et le lendemain, quand les députés voulurent entrer dans la salle de leurs séances, ils la trouvèrent fermée. Le 1. janvier 1815, S. M. très-Chrétienne a fait aux différens corps de l'état l'accueil le plus gracieux, et quand les députés de la chambre ont paru devant elle, S. M. leur a dit : « Je suis trèscontent de l'esprit qui anime la chambre; il y a bien quelque divergence d'opinion, mais cela ne peut pas être autrement : d'ailleurs, je veux que chacun dise franchement son avis. Retournez dans vos départemens, et dites à tous les Français que vous avez vu leur véritable père. >> il n'y a point de réflexions à faire sur ce rapprochement; il dit tout : c'est en comparant les deux années et les deux langages, qu'on sent doubler son bonheur et sa reconnaissance. - Le Roi a daigné adresser à MM. les chefs de division du ministère de l'intérieur des lettres closes, par lesquelles il leur témoigne sa satisfaction de leurs travaux et de leurs bons services. - Le 1er janvier, M. le duc de Duras a présenté au Roi M. Testu, éditeur de l'Almanach royal, qui a eu l'honneur d'offrir à S. M. l'Almanach de 1815. Il paraîtra le 15 janvier. -Un ordre de S. Exc. le ministre de la guerre, du 4 janvier, porte ce qui suit : Le Roi, par son ordonnance du 1er juillet 1814, avait créé une direction générale qui devait liquider une partie des créances arriérées. S. M., dont la constante sollicitude embrasse tout ce qui intéresse les diverses classes de ses sujets, s'est fait rendre compte de la situation du travail confié à la direction générale. Elle a reconnu que cet établissement, utile sous beaucoup de rapports, ne remplissait pas entièrement le but qu'on s'était proposé en le formant; qu'il était même sujet à quelques inconvéniens inséparables de l'organisation qui lui avait été donnée. En effet, la direction générale ne devait liquider que les dépenses faites au-delà du Rhin, des Alpes et des Pyrénées: les bureaux de la guerre étaient restés chargés de la liquidation de toutes les dépenses de l'intérieur. Mais, quelque soin qu'on eût mis à bien établir la ligne de démarcation, comme il devenait souvent nécessaire de scinder les titres pour distinguer les créances acquises sur le territoire français, de celles qui l'avaient été au-delà des frontières, it résultait de cet ordre de choses un conflit d'attributions, des doubles emplois dans le travail des liquidateurs, et des retards dans l'expédition des affaires; il en résultait aussi que les créanciers étaient dans l'incertitude sur la direction qu'ils devaient donner à leurs réclamations. Ces diverses considérations ont déterminé S. M. à supprimer la direction générale de liquidation, et à confier le travail dont elle était chargée, aux differens bureaux du département de la guerre. Toutes les créances antérieures au 1er avril 1814 seront donc liquidées désormais par les bureaux du ministère, qui ont dans leurs attributions les dépenses de même nature, relatives au service courant. Les liquidations seront d'abord arrêtées par le chef de la division compétente, et renvoyées ensuite à la 10. division, spécialement chargée de réunir et de centraliser tout ce qui concerne cette partie essentielle du service. Lorsque la 10.e division aura reconnu la légitimité de la créance, et qu'elle se sera assurée de l'exactitude des calculs présentés dans les rapports de liquidation, elle en formera des bordereaux généraux, et les adressera au comité créé par l'ordonnance du 10 octobre dernier. Le comité vérifiera à son tour les bordereaux généraux, et donnera son avis sur chacun des articles dont ils se composeront. Enfin, lorsque toutes ces formalités auront été remplies, le ministre statuera définitivement sur les liquidations. Il n'est rien changé d'ailleurs aux dispositions de l'ordre du 19 décembre dernier, en ce qui concerne l'envoi aux inspecteurs et aux sous-inspec→ teurs aux revues, des réclamations ayant pour objet un arriéré de solde ou d'indemnité. -On écrit de Venise, le 19 décembre : « Des lettres de Vienne, du 10 de ce mois, annoncent que les souverains étrangers y passeront tout le mois de décembre, mais qu'on espère une prompte conclusion des travaux du congrès, attendu qu'un courrier arrivé de Londres le même jour venait d'apporter l'adhésion de l'Angleterre à plusieurs mesures importantes. >> On écrit de Bordeaux, le 30 décembre : Les papiers Américains de New-Yorck, reçus par le Macdonald, donnent pour positif que les colonies de la Martinique et de la Guadeloupe ont ROLittérature latine. Collin, rue Traversière-St-Honoré, n.o 25. 1790 1790 1791 1791 Leeones de littérature latine, qui avait été momentanément tout à celui de rhétorique, en sér doréilavant distrait. Le professert M./1dt s'occupera, cette année, de poésie Dans des leçons spéciales, il parcourra tous les genres qu'ont cultivés les poëtes latins: il donnera l'histoire de chaque genre, en développera les règles, et en expliquera les modèles. Ces leçons auront lieu les mercredi et samedi de chaque semaine, dans la salle N.° 9, depuis trois heures de relevée jusqu'à quatre et demie. Ceux qui voudront suivre ce cours se feront inscrire et au bureau de l'Académie, et chez le professeur, avant le 16 de ce mois, jour de la clôture des registres. Tableau de MM. les Avocats aux conseils du Roi, par ordre d'admission au serment d'Avocat. Camus, rue de Massillon, cloître Notre-Dame, n.o 2. 1791 1792 1792 1793 1796 1800 Mathias, vieille rue du Temple, n.o 32. Duprat, rue des Petits-Augustins, n.o 9. Dumesnil de Merville, rue de Seine, n.o 48. 1800 1801 1803 Loiseau, place St-André-des-Arcs, n.o 11. 1803 1805 1866 1806 Pechart, rue Ste-Avoye, n.o 4. 1808 Roger, place d'Jéna, n.o 12. 1808 Billout, rue du Four-St-Germain, n.o 43. 1808. MESSIEURS Dieudonné, rue Ste-Croix-de-la-Bretonnerie, n.o 45. 1808 Cochu, rue de Caumartin, n.o 21. 1760 Pichon, rue du Mont-Blanc, n.o 4. 1809 Flusin, rue des Blancs-Manteaux, n.o 22. 1761 Borel, rue de Seine, n.o 32. 1810 Bosquillon, rue de la Tisseranderie, n.o 29. 1765 Guichard fils, rue de Gaillon, n.o 12. -1810 La Servolle, rue de la Harpe, n.o 8o. 1767 Marie, rue Louis-le-Grand, n.o 3. 1810 Badin, rue Croix-des-Petits-Champs, n.o 42. 1767 Barrot, rue des Fossés M. le Prince, n.o 12. 1814 Siot de St-Pol, rue St-Honoré, n.o 256. 1769 Flacon Rochelle, place Vendôme, n.o 17. 1814 Troussel, rue du Cadran, n.° 7. 1772 Delacroix-Frainville, rue Hautefeuille, n.o 15. 1774 Conseil du Collège, nommé provisoirement par Bouquet, rue Traversière-St-Honoré, n.o 14. 1774 le Roi. Pageau de Lissi, rue des Quatre-Fils, au Marais, n.° 4. 1776 Delacroix-Frainville, Doyen. Champion de Villeneuve, rue du Mail, n.o 1. 1777 Champion de Villeneuve, Thilorier, rue des Capucines, n.° 7. 1777 Chauveau-Lagarde, Hua, rue des Bons-Enfans, n.o 32. Syndics. Granié, rue Traversière-St-Honoré, n. 26. Dutillet, rue de l'Université, n.o 20. 1782 Guichard père, rue de Gaillon, n.o 12. 1782 Thevenin, rue des Deux-Ecus, n.o 31. 1783 Chauveau-Lagarde, rue de Cléry, n.o 27. 1783 Lavaux, rue du Battoir-St-André-des-Arcs, n.o 19. 1785 Becquey de Beaupré, rue Coq-Héron, n.o 14. 1785 Moreau, rue de Condé, n.o 5. 1785 Dupont, rue Verdelet, n.o 4. 1785 Huart du Parc, rue de l'Université, n.o 25. 1786 Savouré, clerc de la compagnie. ་་་་་་་་་་་་ Molinier de Montplanqua, rue de la Verrerie, n.o 36. 1787 plets chantés, et cette Kugler, rue de la Paix, n.o 9. 1788 teaux et dans les ch Raoul, rue Ste-Anne, n. 57. 1789 tutions monarchia Jousselin, rue Thibautodé, n.o 10. 1789 resserrait les lie Coste, rue de la Sourdière, n.o 21. 1789 réunions patria Parent Réal, rue de Tournon, n.o 12. 1790 crites sous le rè sous le despotisme, qu'avec une froide et triste solennité. Le caractère national a retrouvé sa franchise et sa gaité, en retrouvant ses Princes légitimes, et le jour des Rois est fêté aujourd'hui dans toute la France, avec cette vive alégresse qui nait du bonheur présent et des grandes espérances de l'avenir. Hier, le Roi a tiré le gâteau. MADAME, duchesse d'Angoulême, a été reine, et LOUIS-LE-DESIRE a nommé roi du festin, S. A. S. le prince de Condé. -Le 31 décembre, S. Exc. le duc de Vellington, ambassadeur de la Grande-Bretagne, a donné un grand concert, et à minuit sonnant, la pièce qu'on exécutait a été interrompue par une cantate (musique de Paër) en l'honneur du Roi de France. Le 1er janvier, l'illustre ambassadeur a donné un grand repas, et le premier toast a été porté à Louis XVIII et à la paix du monde. -Le 1. janvier 1814, Buonaparte reçut les différens corps de l'état avec une inquiétude et un embarras qu'il ne pouvait déguiser; il dit aux députés du corps-législatif: « Vous avez parmi vous quatre factieux et un traître ; vous avez voulu me barbouiller aux yeux de la nation, etc. etc. » Et le lendemain, quand les députés voulurent entrer dans la salle de leurs séances, ils la trouvèrent fermée. Le 1er janvier 1815, S. M. très-Chrétienne a fait aux différens corps de l'état l'accueil le plus gracieux, et quand les députés de la chambre ont paru devant elle, S. M. leur a dit : « Je suis trèscontent de l'esprit qui anime la chambre; il y a bien quelque divergence d'opinion, mais cela ne peut pas être autrement : d'ailleurs, je veux que chacun dise franchement son avis. Retournez dans vos départemens, et dites à tous les Français que vous avez vu leur véritable père. >> il n'y a point de réflexions à faire sur ce rapprochement; il dit tout: c'est en comparant les deux années et les deux langages, qu'on sent doubler son bonheur et sa reconnaissance -Le Roi a daigné adresser à MM. le division du ministère de l'intérieur closes, par lesquelles il leur témoigne tion de leurs travaux Le 1er janvie qu'il était même sujet à quelques inconvéniens inséparables de l'organisation qui lui avait été donnée. En effet, la direction générale ne devait liquider que les dépenses faites au-delà du Rhin, des Alpes et des Pyrénées : les bureaux de la guerre étaient restés chargés de la liquidation de toutes les dépenses de l'intérieur. Mais, quelque soin qu'on eût mis à bien établir la ligne de démarcation, comme il devenait sou-' vent nécessaire de scinder les titres pour distinguer les créances acquises sur le territoire français, de celles qui l'avaient été au-delà des frontières, it résultait de cet ordre de choses un conflit d'attributions, des doubles emplois dans le travail des liquidateurs, et des retards dans l'expédition des affaires; il en résultait aussi que les créanciers étaient dans l'incertitude sur la direction qu'ils devaient donner à leurs réclamations. Ces diverses considérations ont déterminé S. M. à supprimer la direction générale de liquidation, et à confier le travail dout elle était chargée, aux differens bureaux du département de la guerre. Toutes les créances antérieures au 1er avril 1814 seront donc liquidées désormais par les bureaux du ministère, qui ont dans leurs attributions les dépenses de même nature, relatives au service courant. Les liquidations seront d'abord arrêtées par le chef de la division compétente, et renvoyées ensuite à la 10. division, spécialement chargée de réunir et de centraliser tout ce qui concerne cette partie essentielle du service. Lorsque la 10.e division aura reconnu la légitimité de la créance, et qu'elle se sera assurée de l'exactitude des calculs présentés dans les rapports de liquidation, elle en formera des bordereaux généraux, et les adressera au comité créé par l'ordonnance du ro octobre dernier. Le comité vérifiera à son tour les bordereaux généraux, et donnera son avis sur chacun des articles dont ils se composeront. Enfin, lorsque toutes ces formalités auront été remplies, le ministre statuera définitivement sur les liquidations. Il n'est rien changé d'ailleurs aux dispositions de l'ordre du 19 décembre dernier, en ce qui concerne l'envoi aux inspecteurs et aux sous-inspecteurs aux revues, des réclamations ayant pour objet un arriéré de solde ou d'indemnité. -On écrit de Venise, le 19 décembre: Des lettres de Vienne, du 10 de ce mois, annoncent que les souverains étrangers y passeront tout le mois de décembre, mais qu'on espère une prompte conclusion des travaux du congrès, attenda qu'un courrier arrivé de Londres le même jour venait d'apporter l'adhésion de l'Angleterre à plusieurs On écrit de Bordeaux, le 30 décembre: Les papiers Américains de New-Yorck, reçus ar le Macdonald, dennent pour posait que les lonies de la Martinique et de la Guadeloupe ont orcé de dis |