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d'effet; mais le public a vivement applaudí la débutante dans la dernière partie du duo da second acte, ou en effet elle a fort heureusement secondé mademoiselle Grisi. Ce morceau si goûté du public a été redemandé et répoté a la grande satisfaction des audi. tears.

bibliothèques particulières est évalué à dix fois ce chifire, c'est donc 55 millions de volumes qu'il y a en France on à peu près. Les bibootheques les plus importantes sont, apres celles de Paris, celle de Lyon, qui contient 120,000 v.. celle de Bordeaux, 110.000; celle d'Aix, 73,000; Besançon, 55,000; du Mans, 45,000; de Troyes. 50,000; de Versailles, 40,000; d'Amiens, 40,000, etc., etc.

5. Paris. Opéra-Comique. 1" représentation de LB BRASSEUR da Preston, opera-comique en trois actes, paroles de MM. Leuven et Brunswick, musique de M. Adam, — Daniel Robinson a pour industrie de brasser de la bière a Preston, sous le roi Georges II;-c'est pourquoi on l'appelle le brasseur de Preston. - Preston n'est pas mis la au hasard. Il fallait que Robinson, pour que la pièce eût lieu, brassat de la bière dans une ville à bataille. Les troupes royales sont auprès de la ville, à la veille de livrer le combat au priace Edouard, fils du prétendant; mais le brasseur Daniel s'en soucie autant qu'un poisson d'une pomme. Il va épouser Effie, et quand on épouse une jeune fille qui s'appelle Effie, nom predestiné et qui presage toutes sortes de char mes et de vertus, on s'inquiète fort peu du roi Georges et du prince Edouard. - Daniel chante à plein gosier avec les voisins, et les ouvriers de sa fabrique qui font une large consommation de la bière de l'établissement.

Vienne. Catacombes.- La capitale de l'Autriche a ses catacombes ainsi que Rome et Paris. Elles paraissent avoir été creusées dans le moyen-âge, et sont peut-être aussi d'anciennes carrieres, ou les morts ont remplacé les pierres. L'entrée est dans une petite maison située sur la place de la cathé drale, ou l'église de Saint-Etienne. C'est dans cette maison qu'habite le portier des catacombes qui sert de guide aux visiteurs. A peine est-on au bas de l'escalier, qu'on voit, de part et d'autre, des amas de cadavres qui se sont desse chés sans perdre les traits de leur physionomie: on peut les soulever aisément et les mettre debout; mais, pres sés un peu fort, ils se cassent comme du verre. Les galeries souterraines se prolongent très en avant et à des profondeurs inconnues, sous la ville de Vienne. Toutes ne sont pas remplies de corps; mais il y a des galeries où ils sont entassés à la manière des bûches dans un chantier. Plusieurs galeries sont bouchées; celles qu'on a ouvertes ont offert à la vue des monceaux de cercueils. Par l'affaissement du sol dans une de ces galeries, on est même parvenu à découvrir un étage inférieur éga-Tout en buvant la brune et mous lement plein de débris humains. Dans une grande partie de ces souterrains, le visiteur entend, au-dessus de sa tête, le roulement des voitures dans les rues de Vienne. Quoiqu'on n'empêche pas, comme à Paris, les curieux de visiter les catacombes, il y a pourtant peu de Viennois qui les connaissent, et la population des siècles passés ne reçoit guère de visites de la population actuelle, entraînée par les affaires et le plaisir à l'oubli de la demeure des

morts.

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seuse liqueur, le Daniel recommande à sa fiancée Effie de ne pas le confondre avec son frère Georges; car il a un frère qui lui ressemble de la façon la plus incommode et la plus alarmante,

Enfant, il recevait le fouet à la place de son frère Georges, dont on ne ponvait le distinguer; jeune homme, il trouvait Georges traité comme lui-même par ses maîtresses abusées; marié, il ■ peur que ce système de méprises se continue au profit de Georges. Cependant quoique la ressemblance physique soit extrême, le moral des deux frères diffère complètement: Georges est tapageur, bambocheur, mais brave, géné reux et loyal; Daniel est doux comme un agneau non encore sevré, et timide comme un lièvre,

Ménechmes de corps, antipodes de caractères voilà leur position.- Effie, comme son nom l'indique, est une jeune orpheline recueillie par Daniel, et garnie de toutes les qualités d'une orpheline de comédie; l'on n'attend plus pour la noce que le frère Georges, qui ne paraît pas encore, retenu sans doute par quelque consigne militaire. Tout-à-coup, le sergent Tobie se présente avec une mine effarée et inquiète, et demande à Daniel si le lieutenant Georges n'est pas à la brasserie. Le congé de deux jours qu'il avait obtenu est expiré sans qu'il ait reparu, et comme on doit livrer bataille le lendemain, il serait considéré comme déserteur et déshonoré, s'il ne revenait au camp avant midi.

Cette triste nouvelle tombe dans la joie générale comme une goutte d'eau glacée dans une chaude vapeur, et abat subitement l'allégresse des convives;la noce est interrompue; Daniel veut courir à la recherche de son malheureux frère, et il monte en carriole, suivi de la jeune Effie tout éplorée.

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Au second acte, nous sommes transportés dans le camp anglais. Cette décoration est plus jolie et mieux entendue que ne le sont ordinairement les décors de l'Opéra-Comique.

Da

niel arrive avec Effic et le brave sergent: grâce à la miraculeuse ressemblance, les soldats prennent Daniel pour Georges; cette méprise suggère à Tobie l'idée de revêtir Daniel de l'uniforme de Georges et de lui faire tenir à la bataille la place de son frère absent. Daniel, qui aime de tout son cœur son mauvais sujet de fière, se prête de bonne grâce à cette substitution de personnes, comme on dirait en argot judiciaire; mais il est peu martial de son naturel et se connaît médiocrement en stratégie. Toby, qui est un homme expéditif et que rien n'embarrasse, va lui donner sur place une leçon de tenue militaire; il lui apprend à marcher fendu comme un conipas, à rouler de gros yeux, à porter son chapeau de travers, à fumer dans une pipe culottée, à dire morbleu ! tudieu! corbleu! mortdien ! ventrebleu ! sacrebleu! et autres fleurs de rhétorique soldatesque; cette leçon profite beaucoup plus à Effic qu'au débonnaire Daniel.

Cependant le conseil a prononcé, et

le lieutenant Georges Robinson doit garder pendant deux mois les arrêts forcés. C'est dur; mais en comparant cette punition aux dangers que le rôle qu'il a acceplé pouvait lui faire courir, le brasseur se console. Entre un vieil offi. cier de marine: Vous êtes le lieutenant Robinson?... - Oui, Monsieur! - En ce cas vous devinez l'objet de ma visite. Ma sœur séduite et abandonnée par vous! il me faut une réparation. Prenez votre épée et suivez-moi. (Voilà donc pourquoi la belle dame de Carlisle n'avait plus de nouvelles de Georges!) Impossible, Monsieur ; j'ai dù rendre mon épée, je suis aux arrêts.»

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Au même instant on crie aux armes: ce sont les Ecossais. « Aux armes, mon licutenant! crie Tobie. Impossible, sergent, je suis aux arrêts. Aux arrêts un jour de bataille! Malheur ! mon brave Georges serait déshonoré. Je vais supplier le général de les lever; il ne me refusera pas cette faveur, la première que je lui demande. En effet, Tobie revient bientôt après avec le consentement du général. Le malheureux brasseur, plus qu'à demi mort de peur, n'a pas été plutôt hissé sur un cheval, que la courageuse bête (je parle du cheval) l'emporte au galop au milieu des rangs ennemis. Le bruit du canon lui a fait prendre le mors aux. dents; il court, il vole, foulant aux. pieds les Mac-Ivor, les Mac-Pherson,. les Mac-Donald; tous les Mac du monde: et Rob-Roy Mac-Gregor lui-même ne l'arrêteraient pas. Vive le Roi! les Ecos sais sout en pleine déroute, et le général, pour récompenser dignement, les prodiges de valeur du lieutenant Hebinson, le nomme capitaine sur le champ de bataille. Pendant ce fait d'armes, Effie, restée seule au camp, observe de loin le combat en priant Dieu pour son fiancé. Il revient enfin, non plus pâle, mais vert d'épouvante, et fort heureusement porté en triomphe par les soldats. Quand la force de par ler et de se tenir sur ses jambes lui est un peu revenue, Robinson raconte à Eflie toute l'affaire.

Ann. hist. pour 1868. App.

Ce n'est pas tout; comme on ne sattrait trop honorer sa bravoure, le nouveau capitaine est désigné pour aller présenter au roi les drapeaux pris sur l'ennemi. I part, toujours avec Bike

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et suivi de l'officier de marine qui ne le perd pas de vie.

Le roi, charme de sa belle conduite, le charge de la pacification de l'Irlande an lieu et place du major Turner, tué récemment par les rebelles. Daniel ne peut refuser, et pour surcroît de deses poir, il doit partir le soir même; mais comme un malheur n'arrive jamais seul, le damne major Jenkins revient avec son contrat, et somme le lieutenant supposé de tenir sa promesse. Daniel, exasperé, l'envoie à tous les diables, car on peut se faire tuer pour son frère, mais épouser une femme à sa place, surtout quand on est amonreux soi-même d'une charmante fille, est trop fort. Le major Jenkins ne repond qu'un mot a tout cela: Le roi le veut. Heureusement Georges revient, et, par un coup de théâtre tresadroit, se substitue a Daniel au moment ou celui-ci, traque dans ses derniers retranchements, va épouser Anna Jenkins, au grand détriment d'Ellie, qui pleure et se lameute. Daniel, tres heureux d'échapper aux conversations strategiques de lord Mulgrave, se demet de son métier de heros improvisé, et retourne à sa brasserie de Preston, ou il épouse son Ethe.

La musique de cet opéra est tout entiere dans le style qui fit le succès du Postulon de Lonjumeau. Elle consiste dans une foule de petits motifs gracieux, vifs, legers, mais peu originaux et souvent mème peu distingues, qui se succédent sans que l'auteur daigne faire à aucun d'eux d'honneur de le développer. L'ouverture elle-même n'est pas exemple de ce défaut d'unité; elle est pourtant d'un effet agréable surtout dans le commencement; et le trait de violons qui ia termine, bien qu'il n'appartienne à rien de ce qui precede, donne beaucoup de chaleur à la péroraison. La chanson de table du brasseur, terminée à deux voix en écho, a beaucoup plu: l'air irlandais place dans le duo de Chollet et mademoiselle Prévost n'est pas destiné à la vogue qu'obtint, dans la bome Blanche, le fameux Robin Adair, des highlanders; le cœur de soldats, qu'en a recemandé avec fureur, n'est vraiment for me que de deux reminiscences per trop évidentes d'un air de Rickard Laur-de-Lion et d'un shoeur de hobert-le-Diable: les cou

pleis de Chollet racontant les proneses de son cheval, sont fort spirituellement recites en musique et tres-bien accompagnés. Ils ont aussi été redemandés: pour cette fois, c'était justice. Mais le plus grand succes est celui qu'a obtena mademoiselle Prévost dans la scène ou, pour donner du cœur a son fiancé, elle prend les attitudes et la démarche mi, litaires.

Quand elle a commencé à parcourts le theatre au pas de charge, en chantant, ran pion plan, le parterre s'est ému; aux jurous véritables qu'elle prononcés, l'enthousiasine a éclaté; mais quand on l'a vue prendre une pipe, une vraie pipe, envoyer des boulces de fumée de vrai tabac de caporal, qui ont repandu un vrai parfura de taverne et de corps-de-garde; oh! alors, les trépignements du parterre ont ébrialé la salle.

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On voit que dans un cspace de plus de quatre cents ans, sous l'ancienne monarchie, du treizième au quatorzième siècle, l'enceinte de Paris n'a guère fait que doubler, tandis qu'elle - a été bien plus que doublée sous le règne de Louis XIV, qui a appelé la province à Paris, et a achevé de détruire les mœurs féodales; et dans le siécle qui a suivi, les effets de cette progression croissante out été encore bien plus marqués. La superficie de Paris est aujourd'hui plus grande qu'à la fin du règne de Louis XIII.

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Nous ajouterons que l'immense accroissement du dernier siècle est dû à la vaste opération que firent les fermiers-généraux lorsqu'ils environnerent Paris d'un mur d'enceinte,cou pé par les cinquante-deux barrières monumentales telles qu'elles existent aujourd'hui.

Paris. Académie des Sciences. Séance annuelle. M. Arago présente l'analyse d'une lettre fort intéressante, adressée à M. de Humboldt par M. Bessel, directeur de l'observatoire de

Konisberg. On sait que jusqu'à ce jour on ne possédait aucun moyen de

mesurer la distance des étoiles à la terre, ni d'apprécier mème approximativement les énormes espaces qui nous séparent de ces soleils. M. Bessel a entrepris, au moyen d'un ingénieux procéde et d'un instrument nommé eliometre, de fixer jusqu'à un certain !point nos idées à cet egard. Il a pris pour objet de ses expériences la 64 de région : cette étoile est double, c'està-dire composée de deux etoiles tour. nant l'une autour de l'autre, et elle se meut avec une grande vitesse ; il a rap porté son mouvement à deux petites etoiles des environ, qu'il a supposées fixes, et c'est sur cette hypothèse que l'astronome de Kænisberg a établi ses calculs et construit la parallaxe, non point par voie de tangence ni par voie de coincidence; il a ainsi trouvé pour distance de cette étoile à la terre 657 mille fois le rayon de l'orbite terrestre, ou 657 mille fois 40 millions de lieues. Si l'on se rappelle que la lumière par court 80 mille lieues à la seconde, on verra qu'en supposant l'étoile en ques tion créés actuellement, il faudrait plus

de dix ans à sa lumière pour arriver jusqu'à nous. M. Bessel a également calculè la masse de cet astre, et il a trouvé qu'elle doit être moindre que celle de notre soleil.

M. le professeur Pelletan vient de faire paraitre une nouvelle édition de son Traité de Physique médicale. Cet ouvrage se recommande non-seulement par une exposition claire et un style facile, mais par le développement que l'auteur a donné aux lois de l'électrodynamie, à la théorie des mouvements et du saut, et surtout par un chapitre tout nouveau dans lequel il a distingué les effets du calorique dans les êtres vivants, et ceux qui dépendent des courants et ceux dépendant de la température. M. Pelletan établit cette proposition générale: La vie n'existè que sous l'influence d'un courunt de calo `rique.

M. Arago donne quelques renseignements sur quelques nouvelles opérations auxquelles s'est livré M. Čaillè pour déterminer la différence da nlveau dont on a si souvent parlé entre la mer Noire et la Méditerranée. Cette

différence, successivemen portée de quelques mètres seuleme a plus de 600 mètres par beaucoup d'ingénieurs, et en particulier par les ingénieurs russes, est réellement, suivant M. Gaillé, de près de 200 mètres.

M. Robineau de Bougon, ancien officier du génie, présente à l'Académie le résultat de quelques expérien ces fort intéressantes sur la conservation de la farine En 1826 il prit de la farine sans en séparer le son, et il la soumit à une forte compression. Expos sée à l'humidité, cette farine, ainsi comprimée, ne subit aucune formenlation; entourée de farine gâtée dans laquelle s'étaieut développés un grand nombre d'insectes, ceux-ci ne purent l'attaquer, et elle a séjourné impunément dans ce foyer d'infection.

M. Moreau de Jonnès a présenté à l'Académie des Sciences les mouvements de la population de la France en 1835 et 1836. Ces résultats sont de na ture à intéresser vivement nos lectcats, c'est ce qui nous a engagé à los repro duire succinctement. La naissance des enfantss'est répartie ainsi dans les deux années;

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Les dents de 1835 otete de 816,443. et en 1836.de 774.794. — Deces en moirs, dans cette dermere andee, 44,713.

Les mariages, en 1835, se sont élevés jusqu'a 275.504. et Fannée suivante a 274,463. Mariages en moins, en 1836, 1.363.

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cies, tradiones meciates per i el ses contemporains, et non travesties par les ecrivains de 7 men Le porte qui a mangare le s theatre se pose donc, comme Fons deja, en concrete venceur de Comeue et de k et non point en devastateur des C'esvré nationaux. Il fait la me c'est vrai, mais i la fait pour fun Louis X., contre l'art de Appar il est pour le Cid, contre les i Gentris. Vola la question; a

L'accroissement de la population parapetons souvent, pour qu'on ne ! la différence entre les naissances et les blie pas. deces, dans ces deux années, a été de 177.420, en 1835, et de 25.120, en 1836; par conséquent, l'excedant de 1836. sur l'annee précédente a été de 30,700.

Paris. Election académique. —L'Académie a procede ler a la comination d'un membre dans la section de zeologie, en remplacement de M. Frederic Cavier. Les candidats avaient été présentes dans cet ordre par la section: 4. M. Milne Edwards, 2° M. Valencien nes, 3- 31. Duvernoy. 4 MII. Des haves et Alcide d'Orbigny, ex-aquo, 5 M. Coste. La section avait en outre arrété de faire mention de ses regrets de n'avoir pu donner rang a M. Strauss, candidat de l'élection précédente, M. Strauss ne s'étant pas présenté dans la circonstance actuelle.

Dans sa séance derniere, le scrutin de nomination a eu lien, M. Milne Edwards a obtenu 30 sufirages, M. Valenciennes, 19; M. Duvernoy avait écrit qu'il se desistait de sa candidature. En conséquence, M. Milne Edwards a été proclamé membre de l'Académie des Sciences.

10. Paris. Ouverture du Théatre de la Renaissance. Premiere représen

La première chose que nous am dire de hay is, c'est que M. Ficar Huro, qu'on a accuse de ne metre S theatre que des pieces toutes resp de chausses trappes, de fausses porn. de souterrains et d'espions, viens t y mettre une qui se passe abse entre quatre murs, et qu'on peu; jour dans toutes les granges de Ferms, pourvu qu'on ait une table, quatre chaises, une épée et un verren, menbles qui ne sont pas rares. Ceci va donc embarrasser quelque peu M. Pancle et M. Janin, si les hommes d'esprit pouvaient étre embarrasses par qualque chose.

La structure matérielle de Axy Bla est des plus simples, nous l'avons é, et sa marche des plus nettes et des pi rapides; mais si la complication materielle n'y est pas, la complication m rale v abonde. Pas de portes, pas de couloirs, pas d'espions; le poete s'est retranché de ce côté une besogne énorme; mais quelle besogne autrement rade il s'est donnée du côté des caractères! faire des maisons et des costumes d'un pays donné et d'une époque donnée, c'est deja quelque chose, et beaucoup de gens n'y réussis sent pas; mais faire des hommes et des femmes qui aient une date précise et une patrie déterminée, par leur ma

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