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nière d'agir et de parler, voilà qui est un tour de force que l'ancienne littérature dramatique ne connaissait pas, et que bien peu d'individus exécutent dans la nouvelle.

Il y a dans Ruy Blas un personnage historique et quatre personnages d'invention. Le personnage historique, c'est la reine Anne Marie de Neubourg; les personnages d'invention, ce sont Ruy Blas, don Salluste, don César et don Guritan; ces quatre personnages n'ont pas existé, mais ils auraient pu exister, car le poète les a créés à l'image de toutes les réalités de l'Espagne du dix-septième siècle. Ce qui surprend et ce qui passionne tous ceux qui savent le mérite des choses bien étudiées et bien connues, c'est la sagacité merveilleuse avec laquelle M. Victor Hugo reconstruit les hommes du moyen-âge, dans les infinies diversités de leurs positions, de leurs caractères, de leurs vertus ou de leurs crimes; et ce qui est encore plus grand que cette faculté d'historien déjà si grande, c'est la puissance d'imagination, la tendresse de sensibilité et la splendeur de poésie qu'il enferme sous ces formes si exactement et si magistralement dessinées.

Le style de Ruy Blas est, comme nous disions, mi-parti de grands vers épiques, pleins de calme et de pompe, et de vers brisés, pleins de vivacité et de vigueur. Ce qui étonne encore au dernier point dans M. Victor Hugo, c'est qu'ayant la facilité et l'habileté qu'on lui sait à faire la tirade cornélienne de cent vers, il ne se soit pas laissé entraîner à écrire des tragédies dans l'ancienne forme. Il y cût à coup sûr merveilleusement réussi, car nul ne manie l'alexandrin épique avec plus de grâce ou avec plus de force. Le monologue de Charles-Quint, dans Hernani, celui de Triboulet dans le Roi s'amuse, et le grand discours de Ruy Blas, sont assurément, comme facture, des morceaux aussi sévéres, aussi amples, aussi majestueux et aussi accomplis que tout ce qu'il y a de plus beau en ce genre dans Corneille et dans Racine; et un homme capable d'écrire avec ce style, eût fait d'exquises conversations avec Achille, Ménélas et toutes les princesses de l'Aulide. Mais autant M. Victor Hugo réussit dans le style épique, autant il réussit dans le

style gracieux, ou dans le style passionné. La chanson des lavandières marche de niveau avec les strophes les plus ravissantes d'Anacréon, et il n'y a pas dans Eschyle une page' plus fulgurante que la dernière apostrophe de Ruy Blas à don Salluste, avant de le tuer.

Le quatrième acte de Ruy Blas est une innovation au théâtre. C'est une comédie fantasque, originale, folle, encadrée dans le drame le plus terrible, entre un troisième acte plein de majesté, et un cinquième plein d'épouvante. Le personnage principal de cet acte, don César, qui a la moustache aussi longue que l'épée, et la bourse aussi trouée que le pourpoint, est un estatier un peu cousin des capitans qu'on voit dans les comédies de Corncille; il est si brave, si noble, si pillard et si spirituel, qu'il répand une lueur charmante sur toutes les scènes qu'il traverse.

Ruy Blas a été joué avec un grand ensemble, et mieux qu'on ne l'eût pu faire sur aucun théâtre. Les décors sont superbes, les costumes fort beaux et les acteurs pleins de zèle.

C'est ainsi qu'a été inaugurée cette belle salle Ventadour qu'on a faite brillante et parée, qui est resplendissante de lumière, et dont le poète Méry a ouvert les portes avec cette grâce facile qui en fait un improvisateur à part. Ce drame de M. Hugo est violent, étrange, passionné outre mesure, plein d'intérêt, plein d'émotions; il est écrit avec une grande hardiesse; jamais l'auteur n'a poussé plus loin ses excès et son système. Est-ce un progrès? est-ce un pas rétrograde? Il vaut mieux dire que c'est toujours le même drame qul s'accomplit avec de nouveaux acteurs. Toujours est-il qu'en blåmant hautement le sujet de ce drame, et surtout le quatrième acte, il faut reconnaître aussi que toutes ces choses vous entraînent malgré vous à force d'intérêt, de passion, d'imagination, de délire, que le succès a été complet, que la pièce est jouée avec le plus grand soin dans la plus belle salle de Paris, et par une troupe habilement improvisée; Frédéric Lemaître n'a jamais été plus terrible; il avait pour le seconder, mademoiselle Atala Beauchêne, une trèsjolie personne qui chantait autrefois le

vaudeville et qui jose a cette beare le drager avec benarono de sentiment, de grace eta atentace. Anes. peque le sorten e jete, erros es de narado se jetons aux reads la plus belle pacsie servons seus da drame coase dave torche ardente jetée sur des gerbes de boe, renversons tout sur notre pausage, les lois, les temples. Fuistoire, les reines, les rois et tous les grands de të monde. Qu'important to es res das ses? elles serval laves et an deis, par une larme, par un frisson, par un simple battement de cœur.

45. Odena. Naufrage da navirerasse Le Pesteron. - Un navire de commerce russe. Le Pesteron, commande par le capitaine Licartupolo, se rendant de moire ville a Galacz, a été surpris visà-vis de Karvareng par une violente tempète qui l'a jeté sur un banc de sa ble ou il s'est brise. L'equisage (moins un homme qui pendant set evenement tomba daus la mer et se nova, et les passagers, en tout cinquante-trois personnes, parmi lesquelles il y avait douze femmes, dont une, ågée de dit neuf ans, allaivait son enfant de dix mois, se trouvaient sur ce biac de sable, exposés a is fureur des vents et des flors. et privés de toate nourriture, meme d'eau potable. Au bout de vingt huis heures ils parvinrent a repêcher une petite fularile de harengs et un baril d'eau-de-vie qui avaient fait partie de la cargaison du Peslevon. Ces faibles provisions ayant été consommées, ils se trouvérent de nouveau exposes à toutes les horreurs de la faim. Le quatrième jour de leur naufrage, les hommes résolarent de tirer au sort celui d'entre eux qui sacrifierait sa vie pour servir de nourriture aux autres, Le sort tomba sur le deuxième officier du navire, jeune homme natif de la Grèce, qui, plein de résignation, se déclara prêt à mourir. Ses camarades d'infortune lui ayant demande quel genre de mort il préférait, il répondit avec ferrueté. Je désire être étrangié. Aussitôt après il se mit à genoux, dit à voix basse une courte prière, ôta sa cravate, la tortilla en guise de corde, et la remit à un matelot qui s'était chargé de remplir les tristes fonctions de bourreau. Mais à peine celui-ci se fut-il mia en devoir de s'emparer de sa

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inspuree, a ne pas clametre de crime, se resperaría diet a dirt Providice, qui les severed sale mit were

A ces par les tout le monde roa intersit et le desesyour qui est per

sur toutes les Chastoma.fm un profood abitlement. Deja cracia atiendada per lactament pr plus horribles souffrances, cele de a faim, lorsque that a-roup rent dans le Miniat

blait forter de voi es pour s'ang d'eux. L'eur que estte, vus cevoir a ces milbenreux se trompe; au bout d'une vingta minates, ce bâtiment, qui ert Corfu, et commande par le cr Dandoria que les avait apereus see banc de sable, vint les prendre z sim bord et les ramena a Od viennent d'arriver tous saimet maís.

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Le gavernear-general par inte de la Petite-Russie, a oni ces fans and été rapportes, a décerne la metais pour le mérite civil au capitaine Desdovia et à la jeune femme nomet Fandora Laringsky, et il lear a dit qu'il sollicitera pour eux de S. M. Penpereur une récompense ultérieure porr le courage et les nobles sentiments deat ils ont fait preave dans cette occassa.

20. Paris. Académie des Science. Séance publique anmuelle. — On sait que le gaz de l'éclairage est une combinaison d'hydrogene et de charbon que l'on obtient généralement de h combustion de la houille; c'est au charbon que le gaz doit sa belle flamine blanche: car l'hydrogene par lui-même brûle avec une lumiere extrêmement faible; on avait lieu de soupçonner que ce gaz n'eulevait pas seulement à la bouille une portion de son carbone, mais qu'il entraînait avec lai des metières huileuses volatiles, et de la vint l'idée de mêler mécaniquement un pen d'une huile volatile à l'hydrogène, en agitaut ensemble ces deux substances: de ce mélange est en effet résulte un

gaz brûlant avec une lumière bien plus vive et plus belle que le gaz ordinaire de l'éclairage. M. Séligues s'est livré à beaucoup d'essais sur ce sujet, et M. Arago a fait part aujourd'hui à l'Académie des résultats vraiment curieux et importants auxquels ce chimiste est par venu. Il a d'abord essayé la combustion de plusieurs sortes d'huile, de l'huile de la houille en particulier, avec du gaz hydrogène obtenu de la décomposition de l'eau: la lumière était belle, mais ce procédé n'était point pratique; enfin, après divers tâtonne ments, il est arrivé au résultat en mê me temps le plus satisfaisant. le plus brillant, le plus simple et le plus économique; M. Séligues s'est aperçu qu'il suffisait de faire passer en même temps de l'eau et une certaine quantité d'une 'huile quelconque au travers d'un tube incandescent pour obtenir un hydrogène dont la flamme éclaire avec la même quantité deux fois autant que le gaz actuel. Ainsi plus de houille pour produire l'hydrogène carboné, plus d'extraction de cet hydrogène à part et par le moyen d'une substance coùteuse; c'est une substance sans valeur, répandue partout, ne pouvant jamais manquer; c'est l'eau enfin qui fournit le gaz hydrogène, lequel en se combinent à une petite quantité d'huile, brû le avec un éclat admirable; et toute cette opération se passe dans un simple tube gros comme la jambe, où un petit mécanisme fait arriver de l'eau et de l'huile en proportion convenable. Voilà à quoi seront réduits ces gigantesques apparcils que nous connaissons maintenant; de sorte que l'éclairage d'un grand établissement industriel sera dorénavant une opération toute simple de ménage et presque de cuisine.

Il fallait aussi trouver des matières huileuses communes et faciles à se procurer. Eh bien! ce produit est veuu pour ainsi dire s'offrir de lui-même à M. Seligues dans les schystes des environs 'd'Autun, qui ne contiennent pas moins de douze pour cent d'huile, et quelquefois même l'énorme quantité de cinquante pour cent. Si bien que, comme je le disais, le nouvel éclairage est allé détrôner la houille jusque sur son terrain, jusque dans la ville d'An

vers.

En parlant de nouveau procédé d'é

clairage nous ne devons pas oublier de rappeler les expériences importantes auxquelles M. Gaudiu s'est livré depuis long-temps sur le même sujet, et dont beaucoup de personnes ont été comme nous témoins dans la cour de l'établis sement des bains situés au coin du bou. levard et de la rue de la Paix.

M. Flourens lit un Mémoire sur la manière dont l'épiderme se comporte par rapport aux ongles et aux poils qui sont implantés dans la peau; les anatomistes ne sont point jusqu'ici complètement d'accord sur ce point; les observations de M. Flourens établissent que l'épiderme fournit une véritable gaîne à chaque poil, et qu'il revêt également les ongles.

M. Lartet envoie la description d'une tête de mastodonte qu'il appelle à dents étroites, découverte dans les fouilles qu'il poursuit avec tant de persévérance et de profit pour la science; cette tête portait des défenses ayant plus d'un mètre de longueur.

M. Boussingault soumet an jugement de l'Académie plusieurs Mémoires dans lesquels il s'est proposé de résoudre la question de savoir si les végétaux absorbent de l'azote à l'atmosphère ; les expériences de cet habile chimiste ont donné une solation affirmative; ainsi des pois semés dans du sable calciné, placés sous que cloche et arrosés avec de l'eau distillée, ont produit une tige et des fruits dans lesquels M. Boassingault a trouvé une quantité d'azote double de celle coute. nue primitivement dans les pois euxmêmes le résultat a été semblable pour du trèfle et d'autres plantes, et inverse pour l'avoine seulement. Cet azote est-il pris directement à l'air, ou bien arrive-t-il après avoir été dissous par l'eau ? Cette question n'a pu être encore résolue; mais dans tous les cas l'auteur s'est assuré que les plantes absorbent beaucoup plus d'azote que n'en contiennent les substances qui leur servent d'engrais.

La nuit du 12 au 13 novembre. si féconde comme on sait en météores lu. mineux, a fixé cette année l'attention des observateurs ; l'état du ciel n'a pas été favorable à Paris, mais déjà l'on an nonce à M. Arago de quelques autres points l'apparition de météores insolites.

L'Académie des Sciences de Stockholm vient de s'associer M. Dumas

comme membre étranger, en remplacement de M. Dulong; ce choix si convenable a été fait à la recommandation particulière de M. Berzelius. 11 honore à la fois le savant français et l'illustre chimiste suédois.

22. Saint-Pétersbourg, Fiançailles du duc Maximilien de Leuchtemberg avec la grande-duchesse Marie. - Les fiançailles du duc Maximilien de Leuchtemberg avec la grande-duchesse Marie ont eu lieu dimanche, 4 de ce mois, à Czarskoé-Selo. Le même jour, les personnages composant la cour à cette résidence impériale ont été admis à présenter à S. A. I. et à S. A. R. leurs respectueuses félicitations. Le jeune prince résidera ici jusqu'après le jour de la fête de l'empereur, 18-6 décembre. Alors il aura atteint sa majorité et se rendra en Bavière pour être mis en possession de ses apanages, mais il reviendra ici aux premiers jours du printemps, époque fixée, dit-on, pour la célébration des noces.

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23. Paris. Deuxième conseil de guerre. Présidence de M. Ballon, colonel du 53 de ligne. Procès du soldat Belalbre, accusé d'avoir commis un homicide par imprudence.. Le 2o conseil de guerre est réuni extraordirairement dans la salle du 1er conseil. Depuis long-temps on n'avait vu une affluence de spectateurs aussi considérable dans cette enceinte fréquentée par de rares habitués. On remarque aux places réservées M. le général Cass, ministre plénipotentiaire des Etats-Unis.

Long-temps avant l'onverture de l'audience on s'entretient de plusieurs procès du même genre qui ont été déjà jugés dans le même local. Outre les trois affaires citées plus bas dans le réquisitoire de M. le commandant-rap. porteur, les vieux amateurs d'émotions judiciaires se rappellent l'acquit tement d'un caporal de la garde royale qui, en 1818, tua, non pas aux environs des Tuileries, ni au sujet d'une émeute politique, mais rue Basse-duRempart, un voleur arrêté par une patrouille, et qui, s'étant échappé, ne répondit point aux sommations qui lui étaient faites; un autre homicide plus déplorable encore dont fut victime, en

4821. sur le Pont-Royal, un employe · mème de la maison du Roi Lo XVIII. Cet individu qui passait m le pont vers deux heures du mati, ayant oublié de répondre au qui vis Jéitéré trois fois de la sentinelle, fa tué d'un coup de fusil. L'empreinte la balle est restée long-temps marque sur l'arête du parapet en face dela gutrite.

On a placé sur le bureau, pourk jugement de cette affaire, le fesileta balle qui ont donué la mort au malies. reux Michel Fohr, soldat en conce. du 58 de ligne, dans la soirée du novembre.

A onze heures, la séance est ouvert M. Asseline, greffier, donne lecture. en l'absence de l'accusé et des témoin mais en présence de Me Durat-La salle, son conseil, et de tout le publ des pièces de la procédure.

La première est l'ordre donné pr M, le lieutenant-général Pajol,commandant de la 1re division militaire, pour la mise en jugement de Mathies Belalbre, jusqu'ici désigné hexament sous le nom de Bélabre, comm accusé d'homicide volontaire, et seb diairement d'homicide parimprudent.

Pour ne point faire double emplo nous reproduirous les dépositions en rapportant le débat oral.

il est dit dans le procès-verbal dres aussitôt après l'évènement, que l'indvidu tué par Belalbre, ayant expre à l'hôtel Wagram, rue de Rivas. presque aussitôt après qu'il y a été tramporte, on a trouvé sur lui une somm de 4 fr. 20 centimes et un brouillon lettre d'amour, écrit selon toute app rence par l'individu homicidé.

C'est seulement lorsque le malbes reux Fohr a été déshabillé à la Morgut que l'on a trouvé la balle dans les pl de ses vêtements.

Des son premier interrogatoire, l'ac cusé a présenté les mêmes moyens de justification qu'il présente aujourd'hui.

Les attestatious envoyées de s corps établissent qu'il est entré au service le 3 juillet 4834; il était seulement depuis huit jours en subsistance dans la compagnie de carabiniers du 18o lé ger. C'est un homme paisible, tr honnête et sans méchanceté : s'il a sahi des punitions pour infractions au service, elles ont été fort légères.

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mandant-rapporteur, le 19 novembre présent mois. 1ly est dit que l'individu qui a été tué se nomme Michel Fohr, natif de Virming (Moselle). Il était grenadier au 58 de ligne, en congé, et demeurant chez son frère, rue de la Madelaine, no 19.

La lecture des pièces se termine par le dernier interrogatoire de l'accusé. Belalbre y déclare qu'il a reçu positive. ment du caporal Arribau l'ordre de faire feu sur ceux qui chercheraient à escalader la grille et à marcher sur le château.

M. le président : Faites entrer l'accusé.

Belalbre est amené par un gendarme jusqu'à l'entrée de l'enceinte inté rieure. Il prend place devant le tribu- ́ nal sur une banquette qu'il occupe scul et sans garde, selon l'usage des conseils de guerre. Il est en capote militaire, et tient à la main son bonnet de police: c'est un jeune homme d'une taille élevée.

M. le président: Vos noms et prépoms?

L'accusé répond avec un accent languedocien très-prononcé, et avec une extrême volubilité: Je me nomme Mathieu Belafbre, âgé de vingt-cinq à vingt-six ans, né à Saint-Aubin, canton de Montflanquin, département de Lot-et-Garonne. J'étais cultivateur, et actuellement carabinier au 18e léger.

M. le président : Vous êtes accusé d'avoir commis volontairement un homicide sur la personne de Michel Fohr.

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Belalbre: Etant de faction à la grille qui donne sur la rue de Rivoli, en face de la rue du Vingt-Neuf Juillet, vers dix heures et demie du soir, le 14 novembre, il se présenta un homme vêtu en bourgeois qui me dit : « Belal. bre, c'est-à-dire factionnaire, voulezvous boire la goutte?» Je lui réponds: Non, va faire ton somme. Il me répète : « Voulez-vous boire la goutte? » « Non,» lui dis-je encore une fois. Il s'approche alors de moi et me dit: « Tu es un c....... je t'enm..... et voilà pour toi ; » il me dit cela en faisant un geste fort indécent et portant la main à sa cuisse. Je lui dis de s'en aller, il se rapproche au lieu de se retirer. J'ai voulu le renvoyer, il a persisté en se cramponnant à la grille. Craignant qu'il ne fût armé d'un pistolet ou d'un poignard, je n'ai pas voulu lo repous

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