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G. Le Sancy. Ce now lui vient de M. de Sancy, qui, etant ambassadeur) Constantinople, en fit l'achat. M. Deliste, qui l'a vu peser par M. Jacquenin. joaller de la couronne, dis que son puids est de 55 carats. Il m'a coule que 600,000 fr., mais il a une vest bien supérieure.

H. Diamant du pacha d'Egypte. Il pèse 49 carats et a coûté 700,000 fr.

28. Paris. Mort du maréchal Lobar. M. le maréchal Lobau est mort ce

matín, à une heure, des suites d'une inflammation de poitrine. Il a conservé asa raison jusqu'au dernier instant. Ata teint, il y a quelques jours, d'un rhume a léger, il négligea de faire les remèdes 12 ordinaires en pareil cas. Hier, l'affec

tion prit tout-à-coup un caractère inInquiétant une ancienne et très-grave blessure se rouvrit et, malgré les soins empressés des médecins, le sang reflua avec violence vers la poitrine. Quelques heures aprés, le maréchal n'existait plus.

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Georges-Mouton, comte de Lobau, était né en 1770, à Phalsbourg, département du Bas-Rhin.

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Parti comme volontaire en 1792, il se distingua à l'armée du Rhin, et y obtint rapidement ses premiers grades. En 1799, aide-de-camp du général Joubert, à l'armée d'Italie, ses hautes qualités le firent nommer colonel du 3o de ligne. Pendant la campagne de 1800, il se battit quinze jours de suite dans les montagnes de la Ligurie, et le 11 avril, sur sept drapeaux pris à l'ennemi, six furent enlevés par son régiment. Peu après, à l'attaque du fort de Guezzi, il eut le corps traversé d'une balle, et fut porté mourant à Gènes. Au moment du bombardement de cette ville, on voulut le transporter en lieu sùr; mais il s'y opposa résolument, disant qu'il croirait fuir. Rentré à Montpellier avec son régiment, ce corps se distingua par une excellente discipline et par une grande supériorité de manœuvre. Appelé au camp de Boulogne, le premier consul le prit pour aide-de-camp, le nomma général de brigade, et, dès lors, le général Mouton marcha avec lui dans toutes ses campagues. Le 14 juin 1807, à la bataille de Friedland, il reçut une nouvelle blessure, et fut fait général de division. En 1808, en Espagne, il enleva à la baionnette la ville de Médina, et le 10 novembre, il contribua puissamment à la prise de Bur gos. En 1809, le 21 avril, la veille de la bataille d'Eckmulh, un corps d'armée autrichien, pour opérer sa jonction avec le corps du prince Charles, ayant fait mettre le feu derrière lui, au pont de Landshut, le général Mouton, à la tête du 70 de ligne, passa, l'arme au bras, ce pont enflammé, et empêcha la jonction des deux corps ennemis. Ce mouvement était d'une bien grande au

dace, car Napoléon n'avait pas cru devoir l'ordonner.... Le 21 mai, à la tête des fusiliers de la garde, il rentra dans Essling, dont les Autrichiens s'étaient emparés quatre fois dans la journée, et il garda cette importante position. Enfin, une partie de l'armée française ayant été cernée dans l'ile de Lobau, ses ponts coupés, et sous le feu croisé des deux armées, sur les rives du Danube, le brave général Mouton se distingua parmi les plus braves dans cette position si périlleuse, dont notre armée sortit encore par une victoire, et l'empereur le créa comte de Lobau.

En 1812, il partagea les gloires et les misères de la campagne de Russie. En 1815, il commandait le 6o corps de l'armée du Nord, et à la bataille de Waterloo, ce fut lui qui arrêta, avec 6,000 hommes, les 30,000 hommes du général Bulow.

Banni en 1815, rentré dans sa patrie en 1818, récompensé plus tard par le grade de maréchal de France, et mis à la tête de la garde nationale de Paris, tel fut le maréchal Lobau; tel fut l'homme que des pamphlétaires ont accablé d'injures dégoûtantes. C'est l'homme de qui Napoléon disait fièrement : Mon Mouton, c'est un lion!,

DÉCEMBRE.

1. Paris. Académie royale de Musique. Débuts de Mario. - M. de Candia, pour un Italien, n'est pas superstitieux; il débute un vendredi, sous le nom de Mario, qui n'est pas un nom heureux. Mais avec cette voix, on peut conjurer tous les mauvais présages. 11 est une heure; l'Opéra vient de finir seulement; M. de Candia possède une voix de ténor pleine de charme; mais ce qui lui a valu surtout les suffrages de l'assemblée, c'est le goût exquis de sa diction et de son jeu. Après la chute du rideau, il a été rappelé et couvert d'applaudissements.

2. Rio-Janeiro. Fanatisme. - Le journal O Despertador, de Rio-Janeiro, publie dans son numéro du 9 juillet dernier, les faits suivants, qui prouvent combien peu la civilisation est avancée dans l'intérieur du Brésil.

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da vi age de retro-bon.a.pes 09, das je district de Fuures, manONS PII BDSMS & SLATE yarat, a deux cens Leurs de la m royaume entre leur avalo Pépoque allait bientit arriver on ise pourrait en rompre le charme. Dans le mois de sovembre 1507, cet arids se rendit dans in fore, vierge 1 izumu. et de la, li envoya a Pedra-Bonn sa de ses atides, same Joao Pereira, qu'il disait être son apoire. Celsive, qui arriva a Pedra-Boss dan le combatres comme des Jos, CE SE DÁ mencement de mai 1538, se £t passer pour roi du royaume enchané, gromit à tous ceux qui consenurment a éire ses sujets de disenchanter ce pays, et leur annonça qu'immediatement spres netie operation, arriverait le roi don Sebostien avec une armee innombrable, lequel blanch rait leur teint hasané, et les rendrait tous riches, heureux et immortels; mais que pour executer le desenchantement du royaume en question, il faudrait egorger un grand nombre d'hommes, de femmes et d'enfants, qui, cependant, ne tarderaient pas à ressusciter.

Il ne manqua pas de gens assez crédules pour ajouter foi aux absurdes prophéties de Perreira, et dans peu de temps, il se trouva entouré d'un bon nombre de personnes qui s'étaient vouées corps et âme à lui,

Il maria, de sa propre autorité, chacun de ses partisans à deux, à trois, et même à quatre femmes, et lai-même en épousa huit. Ensuite, il commença les sacrifices, et le 14, le 15 et le 16 mai, quarante-deux personnes expirérent sous le couteau de cet imposteur, savoir: vingt-un adultes et vingtun enfants qui lui avaient été livrés par leurs parents. Mais le roi du royaume enchanté n'eut pas le temps d'immoler toutes les victimes qui s'offraient à lui; car, le 17 du même mois, il fut assassiné par son propre frère, Pedro-Antonio Perreira, qui se proclama son successeur. Par bonheur, ce jour même, le commissaire impérial du district de Flores, M. Manoel da Silva et Souza, demeurant à environ huit lieues de Pedra-Bonita, fut instruit des sanglantes scènes dont le village était le théâtre. Il réunit en toute hate vingt-six gardes

les encarguait sans cesse par Temur que le roi din Stoastien arriverat, 1980 fon armet, a leur secours. Les tras niers sont maintenant entre les mATE de la justice.

Paris, Theatre Francia 1a sentation de LA POPULASIE, per L simir Delarigne. — La Prov. jouée bier, et dont nous m'atigas dre que quelques mots, se trouve, sean nous suffisamment expliquée par out ce qui precede. Il n'y a rien de plus, rien de moins que dans toutes les pieces precedentes de M. Casimir Delavigne, Grand succes, car l'auteur de la Parsienne est l'homme du succes. La seent se passe en Angleterre, le pays d'Es rope que M. Casimir Delavigne connalt le moins, et par conséquent celui ou il est le plus à l'aise. Comme mests, il y a un lord Lindsay, qui est maire de Londres, ce qui est aussi naturel que si Montmorency était président da tribunal de commerce. Comme style, il y a beaucoup de vers alexandrias sar la patrie, sur la verta et sur la gloire, le public applaudit toujours. Le c quième acte contient une belle scene; du reste, la pièce est froide, et remplie de tirades politiques qui ont dėja para en prose dans le Courrier Français.

Mile Mars a tiré un parti médiorre d'un rôle ingrat; M. Firmin et M. Berovalet ont remarquablement joué.

4. Paris. Académie des Sciences. Séance annuelle. —Nous avons à rendre compte d'une grande et importante communication faite aujourd'hui par M. Arago. Le sujet est abstrait, et nous n'aurions pas l'espoir de réussir à le mettre à la portée de nos lecteurs, si

M. Arago n'avait pas pris la peine de l'entourer de considérations intéressantes, et de l'expliquer avec le talent d'exposition et l'admirable lucidité de parole qu'on lui connaît. Il ne s'agit de rien moins, en effet, que de la théorie de la lumière, et de mettre en présence les deux théories qui se partagent enE core aujourd'hui les savants, géomètres et physiciens. Je prie que l'on veuille bien ne pas se laisser effrayer par ce début. On ne verra peut-être pas sans intérêt tout ce qu'il y a d'ingénieux dans les procédés à l'aide desquels les physiciens étudient les phénomènes les plus subtils, et combien leur génie trouve de ressource pour en découvrir les azlois.

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Il y a deux manières de concevoir comment la lumière se répand dans l'espace, par quel mécanisme, si l'on peut ainsi dire, elle se propage, et ces deux théories satisfont également aux faits actuellement connus, et à l'appliication de leur vérification par le calcul.

Dans l'une de ces théories, on admet que la lumière se répand sous forme de particules lumineuses émanées par les corps doués de lumière; c'est le système de l'émission.

Dans l'autre hypothèse, la lumière est le résultat de vibrations analogues aux ondes sonores qui viennent frapper notre oreille, quand un corps vibre et met en mouvement les couches d'air environnantes; c'est le système des ondes ou des vibrations.

Bien des lances ont été rompues pour ou contre ces deux systèmes, par des savants de tous les pays, et l'on se rappelle encore la vive discussion qui eut lieu à ce sujet entre deux vigoureux athlètes, M. Biot et M. Arago luimême; mais jusqu'ici chacun a pu, dans les deux camps, conserver son opinion, sans qu'il fût possible de le mettre en déroute par une expérience ou par des faits positifs.

L'opinion de M. Arago est bien connue, et tout ce qu'il a fait en faveur de la théorie des ondulations est apprécié des savants.

Aujourd'hui, M. Arago vient déclarer devant l'Académie qu'il est en mesure de décider la question par un système d'expériences à l'abri de toute contestation. C'est à M. Wheastone qu'il doit la première idée de ce pro

cédé d'expérimentation. A l'occasion d'une élection de membre correspondant, M. Arago a pris dernièrement parti en faveur de M. Wheastone, et du moyen qu'il a imaginé pour mesurer la vitesse du fluide électrique à l'aide d'un miroir tournant sur luimême, dans lequel vient se réfléchir la lumière de l'étincelle.

On va comprendre comment M. Arago veut féconder cette expérience, en l'appliquant à la question de la lumière.

Suivant le système de l'émission, la lumière marcherait plus vite à travers l'eau qu'à travers l'air atmosphérique; au contraire, suivant la théorie des ondes, sa vitesse serait plus grande dans l'air que dans l'eau.

Si donc on avait un moyen de mesurer cette différence de vitesse du fluide lumineux traversant l'un et l'autre milieu, on fournirait de nouveaux arguments, et des arguments d'une grande valeur, décisifs même, en faveur de l'une ou l'autre hypothèse; en effet, que l'on vienne, par exemple, à démontrer que la lumière se meut avec moins ou seulement avec autant de vitesse dans l'eau que dans l'air, il est évident que le système de l'émission ne sera plus en harmonie avec le nouveau fait dont la science sera enrichie, et la théorie des vibrations sera victorieuse; le contraire aura lieu si l'expérience donne un résultat opposé.

Mais ce n'est pas chose facile que de déterminer directement et par expérience la marche d'un fluide qui se meut avec une telle rapidité, et l'on sait que le calcul seul a pu nous apprendre que la lumière du soleil met quelques secondes seulement à traverser l'immense espace qui sépare cet astre de notre planète.

Voici par quelle ingénieuse combinaison le savant astronome français espère y arriver. En faisant tomber un rayon lumineux sur un miroir mis en mouvement par un mécanisme particulier, et tournant sur lui-même avec rapidité, ce rayon sera réfléchi par la surface brillante, en faisant un angle proportionné au temps qu'il aura mis à parvenir de son point de départ jusqu'au miroir; or, que de deux rayons partant du même point, l'un traverse l'air, tandis que l'autre soit obligé de

passer à travers une couche d'eau assez épaisse avant d'arriver au miroir, il est évident que si ce dernier est retardé dans sa marche, l'angle de réflexion donnera la mesure du degré de vitesse relative des deux rayons.

Tel est, en résumé, le principe sur lequel repose le système d'expériences imaginé par M. Arago; maintenant, il y a une foule de difficultés de détail contre lesquelles M. Arago oppose autant de moyens des plus ingénieux.

Et d'abord, il faut que la vitesse de rotation du miroir soit assez grande pour que la différence des angles soit appréciable; et, d'un autre côté, il fallait s'assurer du temps pendant lequel l'impression de la lumière devait agir sur l'œil, pour être appréciée.

Eh bien! le nombre des tours du miroir sur lui-même peut être porté jusqu'à l'incroyable, vitesse de trois et quatre milles par seconde, et au-delà, sans que l'instrument soit dérangé, sans qu'un frottement si considérable échauffe l'appareil et le détériore; l'effet de ce frottement dépend de la vitesse relative de l'axe et du miroir; or, en imprimant une certaine force de rotation à l'axe lui-même, au lieu de le laisser en repos, il est clair que l'on détruit la plus grande partie de son influence; c'est ce qu'a fait M. Gambey, dont M. Arago a appelé le talent de précision à son aide.

Ensuite, en faisant réfléchir par d'autres miroirs la lumière réfléchic une première fois, on multiplie pour ainsi dire à volonté la grandeur de l'angle, et, de plus, on peut employer d'autres liquides que l'eau, le carbure de soufre, par exemple, ayant la propriété d'apporter un plus grand retard à la marche des rayons lumineux.

L'emploi de rayons différemment colorés et formant des spectres de divers aspects, par leur réflexion sur les miroirs, offre encore à M. Arago un autre moyen de mesurer la vitesse de la lumière à travers des milieux variés.

Il n'a manqué a celte importante communication, dans laquelle M. Arago a fait preuve, au plus baut degré, de son immense talent, d'exposer en termes clairs et dans un langage par faitement approprié aux intelligences vulgaires, les théories les plus abstraites, que la réalisation de ce plan si

heureusement combiné d'expériences curieuses et d'un si grand intérêt pour la science; c'est ane faute, à notre avis, dans le temps où nous vivons, avec le besoin de faits positifs si bien senti ge néralement, que de s'en tenir à l'annonce d'un système d'expériences que le résultat n'a pas encore sanctionné; sans doute, et personne ne le conteste, le plan de M. Arago réunit toutes les conditions d'exactitude que l'on peat désirer; son esprit, éminemment inven tif et sévère, ne pouvait pas en concevoir d'autres; mais qui ne sait que les experiences les mieux combinées, fen dées sur les principes les plus certains, les plus mathematiques, échouent quel quefcis par une circonstance en dehors mème de la science, par une difficulté matérielle, un obstacle d'exécuting tout-à-fait imprévus? et si nous regret. tons que M. Arago n'ait pas accompli son projet avant de le mettre au jour, ce n'est pas que nous puissions craindre qu'il échoue entre ses mains habiles et savantes; certes, il ne peut manquer d'arriver a un résultat important, ce résultat, par une raison que nous n'tmaginons pas, dût-il être autre que celui que l'auteur prévoit actuellement; mais c'est que M. Arago est un savant essentiellement positif et pratique, et les faits qu'il vient d'annoncer eussent doublé de valeur, si l'expérience les avait déjà confirmés; en outre, per sonne ne pourrait craindre que d'autres occupations, que le mouvement des affaires étrangères à la science auquel M. Arago prend part, ne vinssent retarder l'exécution d'expériences et de travaux longs et difficiles que réchme sa belle entreprise.

- M. Gay-Lussac déclare, au nom de la section de physique, que les membres de cette section ont été d'avis, à l'unanimité, qu'il n'y avait pas lien de pourvoir au remplacement de M, Du long avant six mois.

M. Arago provoque quelques expiications à cet égard, d'où il résulte que les divers travaux soumis au jugement de l'Académie par les candidats actuels, n'ayant pas encore été suffisamment examinés par la commission, il est impossible de se prononcer sur leur mérite.

La majorité de l'Académie adopte cet avis.

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