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ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES DE PARIS ET DES DÉPARTEMENTS.

1847.

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On a dit avec raison: «Si la société estimait ceux qui la servent en raison de leur utilité, elle entourerait de ses hommages la profession d'artisan. » Les ouvriers, en effet, (et nous nommons ainsi tous ceux qui prennent une part active à la pratique d'un art mécanique ou industriel), remplissent dans la société un rôle important. Les professions manuelles ont toutes leur utilité. Elles contribuent au bien-être physique et au bonheur de l'homme; elles s'associent aux progrès de la

civilisation en aidant au développement successif de ses progrès. L'artisan le plus modeste coopère donc, dans sa sphère, à la création de la richesse publique.

Suffit-il, en effet, qu'un homme de génie conçoive et trace les plans d'une nouvelle machine, par exemple, pour que cette machine existe? suffit-il même, pour qu'elle soit créée et qu'elle fonctionne, qu'un capitaliste, qu'un industriel mette son argent ou son crédit au service de l'invention? Non, sans doute, une troi

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