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extirpé si l'on parvenait à fonder l'organisation politique sur des bases essentiellement nouvelles. A cet égard le Livre du Peuple constate une séparation bien plus profonde du dogme fondamental du christianisme, que les Paroles d'un Croyant. C'est du reste le même talent de style, quoiqu'il soit ici d'un ton plus calme; mais ce n'a pas élé la même vogue.

Arrivons maintenant au plus grand succès de l'année, aux Mémoires du Diable, par M, Frédéric Soulié. Le diable ne joue pas ici le personnage que l'on pourrait croire: assez inoffensif, mais fort spirituel et surtout fort commode, il fait l'office d'une machine bien conduite qui fournit à chaque instant autant de transitions, d'explications, d'expédients et de dénouements que le roman en demande pour lier ensemble des contes, des nouvelles, des aventures qui ont assez peu de rapport entre eux; pour se tirer des incroyables complications que l'auteur accumule comme à plaisir, pour sortir enfin de la confusion et de l'iuvraisemblance. Ce cadre n'est pas nouveau ; c'est à pen de chose près celui qu'a choisi Lesage dans son Diable Boiteux. Quelque élastique qu'il soit, Lesage a le mérite de ne l'avoir point élargi outre mesure, sentant bien que tout s'use, que l'originalité de l'idée première disparaît lorsque le retour de formules à peu près identiques, quelque habilement qu'on les diversifie, est trop facilement prévu. M. Soulié n'a point eu le même scrupule, ou il ne s'y est point arrêté. Peut-être en cammençant ne songeait-il qu'a réuniv quelques nouvelles piquantes à la faveur d'un lien assez léger; mais il a trouvé son diable d'humeur si complaisante, qu'insensiblement les nouvelles dont il était chargé de donner le mot se sont entassées les unes à côté des autres jusqu'à remplir huit volumes, sans que l'on vit pourquoi elles n'en avaient pas rempli où le double ou la moitié moins.

Quoi qu'il en soit, le baron Armand de Luizzi a fait avec Satan un pacte d'après lequel il doit obtenir la chose qu'il désirera; mais pour ne point se tromper dans son choix, il veut que le diable lui-même l'éclaire sur la vie hu maine en lui contant la part qu'il y prend et quelles sont au juste ses relations de tentateur sur la terre. Satan y

consent à condition qu'à chaque bistoire, Luizzi lui remettra un jeton qui représente un jour de son existence. Le baron accepte, et le diable lui donne une clochette d'argent au son de laquelle il doit toujours accourir. Ce pacte conclu, la baron se rend à Toulouse, et alors commencent les épisodes romanesques ou satiriques dont M. Soulié a composé ses huit volumes. Toutes les fois que Luizzi est témoin de quelque événement, de quelque fait qu'il ne comprend pas, rencontre quelque caractere étrange dont il voudrait connaître le se cret, il agite sa sonnette, et le diable remplit son désir, tantôt en lui racontant l'histoire des personnages qui le préoccupent, tantôt en le transportant au milieu de gens dont la conversation l'éclaire, tantôt en lai faisant voir à travers les murs, etc. Presque tous ces épisodes appartiennent à la vie de la femme, qui est ici peu mènagée. Les plus remarquables sont ceux de madame Dilois, de ma dame Buré, d'llenriette Buré, de madame de Marignon, d'Eugénie Tar niquel, de la fille d'un pair de France. Qui ne lirait que l'histoire d'Henriette Buré, par exemple, prendrait tout asssitôt l'idée la plus haute du talent de M. Soulié, tant il y règne de vérité, de simplicité, de naïveté ravissante, de touchante candeur. Quelques autres figurent sans trop de désavantage à câte de celle-là; mais il en est aussi qui, sans être totalement dépourvues de mérite et d'intérêt, semblent n'avoir été écrites que pour pousser les Mémoires du diable jusqu'au huitième volume.

Nous n'insisterons pas sur le défaut d'unité de l'ouvrage; l'unité ne peut exister dans un siècle où, quoi qu'on écrive, feuilleton, brochure, drame oa livre, tant d'écrivains ne se donnent pas la peine d'y songer cinq minutes avant de prendre la plume. Mais ce qu'il faut reprocher à M. Soulié, c'est de pecher trop souvent par l'invraisemblance, de mettre trop souvent en scène des personnages qui ne sont pas de ce monde, de peindre trop souvent une société imaginaire, d'avoir usé de couleurs trop sombres, de trop aimer les passions ex centriques, les péripéties étourdissantes, les dénouements incroyables; d'avoir enfin poussé la satire des mœurs de notre époque jusqu'à l'hyperbole la plus

outrée. En revanche, la vie réelle est ici parfois représentée avec une énergie saisissante et de la manière la plus dramatique; ici éclatent une habileté dans les détails, une adresse dans le récit, qui font accepter l'histoire la plus invraisemblable. Doué, dans un degré éminent, du savoir-faire du romancier, de l'instinct du dramaturge, de la verve du pamphlétaire, M. Soulié sait inté resser, amuser, remuer, attendrir avec une puissance irrésistible. C'est ainsi qu'il vient de prendre une belle place parmi les écrivains les plus riches d'imagination et de talent; c'est ainsi que son livre a piqué au vif la curiosité publique; c'est ainsi que rien n'a manqué à la fortune de ce livre, ni la vogue dans les salons et dans les cabinets littéraires, ni la multiplicité des éditions, ni la contrefaçon double et triple, ni la traduction en plusieurs pays étrangers.

Si le culte de la poésie n'est pas abandonné, si même un assez bon nombre d'adorateurs se pressent toujours au pied de ses autels, les offrandes qu'ils y déposent avec plus ou moins de prétentions n'attestent malheureusement ni l'influence secrète ni le mens divinior. Non-seulement aucun nom nouveau ne vient prendre place à côté de ceux des Lamartine, des Victor Hugo, des Béranger, des Casimir Delavigne; mais, quoique ces poètes existent toujours et qu'ils ne soient pas encore dans l'âge où l'on se repose, aucune production poétique n'a eu le don de faire sensation cette année. Si donc nous citons ici les Voix intérieures, c'est plutôt à cause du nom de leur auteur, M. Victor Hugo, que parce qu'el. les ajoutent à l'idée qu'on doit se faire de son talent, et montrent qu'il a fait quelque progrès. Le naturel et l'harmonie n'est pas toujours ce qui distingue ce nouveau recueil. On y trouve encore, comme dans les Chants du crépuscule, plus de périodes ambitieuses que d'idées, plus de fracas de mots que de sentiments et de couleurs. M. Victor Hugo est rarement simple, et parfois ce qu'il prend pour de la simplicité n'est pas sans quelque ressemblance avec la trivialité et le non-sens. En somme, sa manière rappelle plus celle de Lucain que celle de Virgile ou d'Ho

race.

Quant à la littérature dramatique,

dont nous avons, comme de coutume analyse, dans notre chronique, les principales productions, en laissant cette fois de côté le théâtre de la Porte SaintMartin, qui est retombé au niveau des théâtres mélodramatiques des boulevarts; la littérature dramatique compte, cette année, 292 pieces plus ou moins nouvelles. C'est dans les mois de mars et dejuillet que la production dramatique a touché son maximum, lequel s'élève à 28 pièces tant grandes que petites. Le théâ tre de la Porte-Saint-Antoine a eu l'avantage de la quantité. Ce théâtre a joué 34 pièces; la Gaîté en a joué 30, l'Ambigu 27, le Panthéon 25, les FoliesDramatiques, 21, la Porte-Saint-Martin 15, le Vaudeville 28, les Variétés 24, le Gymnase 23, le Palais-Royal 20. Si des théatres secondaires nous passons aux théâtres royaux, nous verrons que l'Académie royale de Musique a donné 3 ouvrages, un opéra et deux ballets, le Théâtre-Français 11 ouvrages, l'OpéraComique 7, et le Théâtre-Italien 3. Nous négligeons le détail des chiffres fournis par les théâtres enfantins, et que pourtant nous avons compris dans le total.

Les ouvrages qui ont eu le plus de succès sont : la Camaraderie, le Chateau de ma Niece, Caligula, le Domino noir, Piquillo, et sur les théâtres secondaires, te Tourlourou, le Père de la Débutante, la Comtesse du Touneau, Bruno, Suzanne, la Guerre des Servantes, Gaspardo.

Les auteurs sont au nombre de 212 (il n'y en avait eu que 188 en 1836). Les plus féconds sont : M. Théaulon (qui compte 13 pièces pour sa part); après lui viennent MM. Anicet of Charles Desnoyers pour 14; Bayard, Duport et Martin Lubize, 10; Cogniard, 9; Scribe, 8; Deunery, Simonin, Vanderburch, Desverger et Varin, 7; Duvert, Lauzanne, Mélesville, Maillan et Granger, 6.

Nous ne parlerons point des paressoux qui n'en font que 4 ou 5.

Les compositeurs de musique dont on a exécuté les partitions sont : MM. Auber, Monpou, Albert Grisar, Ambroise Thomas, Adolphe Adam, Onslow, Eugène Prévost, Niedermeyer, Montfort; en tout, 8 (il y en avait eu 14 l'année précédente). M. Auber a eu la palme.

NÉCROLOGIE

OU

LISTE DES PRINCIPAUX PERSONNAGES MORTS EN 1837.

Le signe veut dire mort; le signe ? que la date précise n'est pas connue.

JANVIER.

7. Le feld-maréchal, comte de Stedingk, †à Stockholm. Il était né en 1746.

? Le duc de Maillé, ancien pair de France, et premier aide-de-camp de Charles X, à Paris, âgé de 65 ans.

11. Gérard (François), l'un des peintres les plus distingués de l'école française, auteur du Belisaire, de l'entrée de Henri IV à Paris, de la bataille d'Austerlitz, etc., membre de l'Académie des beaux-arts, † à Paris. Il était né à Rome en 1770.

13. Le marquis de Barbé-Marbois, pair de France, ancien premier président de la cour des comptes, † à Paris. Il était né à Metz, le 31 janvier 1745. ? Le duc de Lavauguyon, ancien duc et pair, dernier de son nom, † à Paris.

25. Amar, l'un des conservateurs de la bibliothèque Mazarine, auteur de plusieurs ouvrages, †à Paris, où il

était né en 1765.

28. Poriquet (Jean-Gabriel), doyen des conseillers à la cour de cassation, t à Paris. Il était né le 30 septembre 1750.

31. Mimaut, consul général de France en Egypte, auteur d'une Histoire de la Sardaigne, et de l'Auteur malgré lui, comédie, + Paris. Il était né à Meru (Oise) en 1774.

FÉVRIER.

4. Frédéric-François, grand duc de Mecklembourg-Schwerin, † au château

de Ludwigslust. Il était né le 10 de cembre 1756.

3. Le baron Desgenettes, ancien médecin en chef des armées, professer à l'Ecole de médecine de Paris, dans cette ville, âgé de 74 ans.

5. Van Praet, conservateur de la Eibliothèque royale, l'un des plus prank bibliographes de l'Europe, membre de l'Académie des inscriptions et belles le tres, à Paris. Il était né à Bruges en 1754.

7. Gustave IV, ex-roi de Suede, connu depuis plusieurs années sous le nom du colonel Gustafson, †à SaintGall en Suisse. Il était né le 1er novembre 1778.

? Le lieutenant-général comte Dupont de Lauberdière, ancien député pendant les cent jours, † à son château près de Baugé (Maine-et-Loire).

12. Bærne (Louis), littérateur allemand, auteur de plusieurs publications remarquables, † à Paris. Îl était në i Francfort, en 1784.

? Pouschkin, le poète le plus distingué de la Russie, †à Saint-Pétersbourg. Il était né en mai 1799.

13. Molard, membre de l'Académie des sciences, † à Paris.

15. Jourde, conseiller à la cour de cassation, à Paris. Il était né a Riom le 17 janvier 1757.

16. Bedoch, député, ancien conseiller d'état, † à Paris.

21. Le marquis de Castellane, lientenant-général, pair de France, †à Paris.

26. Le marquis de Latour-DupinGouvernet, ancien ambassadeur de France à Turin, † à Luceville près de Lausanne, âgé de 79 ans.

MARS.

2. Augier de la Sauzaie (Philippe), membre de l'assemblée constituante et de la législature sous le gouvernement impérial, † à Paris. Il était né à SaintJean-d'Angely (Charente-Inférieure), le 22 avril 1758.

11. Le baron Chabot, lieutenant-général en retraite, †à Sausais (DeuxSèvres), âgé de 79 ans. Il était né à Niort.

?. De Favières, ancien conseiller au parlement de Paris, auteur d'un grand nombre de pièces de théâtre, † à ....., âgé de 82 ans.

14. Le comte Balbo (Prosper), conseiller-d'état du royaume de Sardaigne, président de l'Académie des sciences et de la Société royale de Turin, † dans cette ville.

15. Fabre(Xavier), peintre d'histoire, fondateur et donateur du Musée de Montpellier, † dans cette ville, âgé de 70 ans.

18. L'abbé de Pradt (Dominique Dufour), ancien archevêque de Malines, auteur d'une foule d'écrits politi. ques, † à Paris. Il était né à Allanches (Cantal), le 23 avril 1759.

18. Le baron Pougeard-Dulimbert, membre de l'assemblée constituante, du conseil des anciens, du corps législatif, de la chambre des députés, ancien préfet de la Haute-Vienne et de l'Allier, ta Limoges. Il était né en 1754.

24. Le vice-amiral comte Burgues de Missiessy, t à Toulon, âgé de 80 ans.

30. Le baron Dubois (Antoine), célèbre chirurgien, ancien professeur et doyen de la Faculté de Médecine de Paris, dans cette ville. Il était né à Gramat, près de Cahors (Lot), le 17 juillet 1756.

31. Le lieutenant-général vicomte de Puthod (Jacques-Marie-Joseph), † dans ses propriétés,aux environs de Libourne.

AVRIL.

1er, Le comte de Saint-Aignan (Louis - Marie Rousseau), pair de

France, ancien maire, député et préfet de Nantes, † dans cette ville, âgé de 70 ans.

? Le duc de Crussol, pair de France, †à Marseille.

9. Le baron Oberkampf, ancien député, à Paris, âgé de 49 ans.

40. Le cardinal Weld (Thomas), du titre de San Marcello, † à Rome. 11 était né à Londres le 22 janvier 1773.

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? Le baron Campredon (JacquesDavid), lieutenant-général, pair de France, †à Montpellier, âgé de 76 ans. ? Le vicomte de Bussy, ancien lieutenant-général, † à Lyon.

12. Comte (Charles), député, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, auteur d'un grand nombre d'ouvrages sur la politique et la législation, †à Paris. Il était né à Saint-Enimie (Lozère), le 23 août 1782.

12. Rasori, célèbre médecin italien, à Milan.

? Le duc de Clermont-Tonnerre, pair de France, † à Turin.

15. Malès (Gabriel), ancien membre de l'assemblée constituante et de plusieurs autres assemblées législatives, conseiller maître honoraire à la cour des comptes, † âgé de 82 ans, à sa maison de campagne, près de Brive (Corrèze), où il était né.

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17. Le comte de Sussy, pair de France, président de la commission des monnaies et médailles, † à Paris, âgé de 60 ans:

19. Ancillon (Jean-Pierre-Frédéric), ministre des affaires étrangères de Prusse, homme d'Etat, philosophe, historien et publiciste distingué, †à Berlin, où il était né le 30 avril 4766.

27. Deyeux, ancien pharmacien de l'empereur, membre de l'Institut, professeur à l'Ecole de Médecine de Paris,

dans cette ville, âgé de 93 ans, 27. Leroy, préfet des Basses-Pyrénées, † à Pau.

MAI.

5. Zingarelli, célèbre compositeur, auteur de l'opéra de Romeo e Giulettag directeur du Conservatoire de Naples, † dans cette ville, âgé de 87 ans.

? Le lieutenant-général baron Bardet, †à Peyrillac, près de Limoges. 7. Bodin (Félix), membre de la

chambre des députés, auteur de quel ques opuscules, †à Paris. Il était né à Saumur, en décembre 1795.

8. Le baron Lhuillier de Hoff, lieutenant-général en retraite, † à Orléans, âgé de 79 ans.

? Le lieutenant-général comte Souham (Joseph), †à Versailles. Il était né en 1760, à Lubersac (Corrèze).

15. Le comte de Wetterstedt, ministre des affaires étrangères de Suède, tà Stockholm. Il était né à Wasa, en Finlande, le 26 décembre 1776.

22. Le baron de Gambon (Alexandre-Louis), pair de France, premier président de la cour royale d'Amiens,

à Paris. Il était në à Toulouse le 23 septembre 4774.

24. Le marquis de Latour-Maubourg (Florimond), ambassadeur de France à Rome, † dans cette ville.

JUIN.

3. Le comte de Razoumouski, savant russe, + dans son château de Rudoletz en Moravie.

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7. Le prince de Montmorency-Laval (Anne-Pierre-Adrien), ancien ambassadeur, à Paris, âgé de 68 ans.

12. Faure, ancien membre du tribunat, conseiller à la cour de cassation, †à Paris, âgé de 77 ans.

14. Le marquis de La Tour du PinMontauban et de Soyans (Réné-Guillaume-Claude-François-Jean), lieutenant-général et pair de France, + dans son château d'Aunoy, près de Melun. Il 'était né à Grenoble, le 18 janvier 1772.

16. Fioravanti (Valentin), célèbre compositeur de musique, auteur d'une foule d'opéras, qui tous ont réussi, ét entre autres des Cantatrice villane, de la Capriciosa pentita, de i Virtuosi ambulanti, etc., maître de chapelle à Saint-Pierre de Rome, à Capoue, âgé de 83 ans. Il était né à Naples.

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48. Le cardinal Galeffi, camerlingue de l'église romaine, † à Rome. Il était né à Cesène, le 27 octobre 1770.

? Le lieutenant-général baron Laplane, †à Toulouse.

? Silvestre de Chanteloup, conseiller à la cour royale de Paris, t dans cette

ville.

20. Guillaume IV, roi d'Angleterre et de Hanovre, † au château de Windsor,

à deux heures et quelques minutes du matin. Il était né le 21 août 1765. Voir l'histoire.)

28. Léopardi (Jacques), poète napolitain, à Naples, âgé de 38 ans.

JUILLET.

3. Rousseau, l'un desmaires de Paris. pair de France, † à Paris.

6. Allent, pair de France, conseiller d'état, à Paris.

26. Le lieutenant-général, cour de Loverdo, à Paris. Il était né en1773, à Céphalonie (Iles-Ioniennes).

AOUT.

7. Le lieutenant-général, comte Cen til Saint-Alphonse, † à Paris, âgé de 60 ans.

7. Botta (Charles), historien italien, + à Paris, âgé de 71 ans.

? Gois, sculpteur, à Taverny, pre de Montmorency (Seine-et-Oise), ig de 72 ans.

42. Laromiguière (Pierre), membre de l'Académie des sciences morales n politiques, professeur de philosophie i la Faculté des lettres de Paris, da cette ville. Il était né à Levignac, dans -le Rouergue, en 1756.

16. Sigalon (Xavier), peintre im çais, à Rome. Il était né a Uses, dans les Cévennes, en 4790.

21. Le baron de Trinquelagae, » cien député, premier président de à cour royal de Montpellier, dans ceur ville, âgé de 86 ans.

26. Le baron Louis, ancien ministre des finances, pair de France, à Bresur-Marne, près de Paris. Il était në a Toul, en 1755.

26. Déhérain, président de chambre à la cour royale de Paris, dans cer ville.

SEPTEMBRE.

10. Le cardinal Brancadoro (Cêstr), archevêque de Fermo (Etats rOMMES, + dans cette ville, âgé de 82 ans.

21. Leduc de Mecklembourg-Strein (Charles-Frédéric-Auguste), président du conseil-d'état de Prusse, lieutenan général, chef des grenadiers de la garde prussienne, à Berlin. Il était he le 30 novembre 1785, à Hanovre.

29. Benoît de Chassoy (Claude-Fra

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