Page images
PDF
EPUB

was a remarkable and spontaneous acknow- | que la cérémonie serait incomplète sans la ledgment before all his people that he ac- remise de ce cadeau et en le recevant de mes cepted the British as his future suzerains. mains, le nouveau Sultan reconnaissait, en The same afternoon I broke up the expedi- présence de tout son peuple, la suzeraineté de tionary force. General Kemball returned via l'Angleterre. L'après-midi du même jour, je Argungu and the Niger to Zungeru and the procédai à la dislocation du corps expédicoast; a force under Captain Merrick started tionnaire. Le général Kemball retourna par due south for Kontagora to traverse the Argoungou et le Niger à Zoungerou et à la Dakurrekurre country, the people of which côte; le capitaine Merrick se dirigea vers le had long been giving trouble by killing sud, sur Kantagora, avec ordre de passer par traders and closing the roads; Colonel Mor- la région de Dakourrekourre et d'y rétablir land, with the bulk of the force, marched l'ordre troublé par les assassinats de mardirect for Kowra and Kano. chands et par la fermeture des routes. Quant au colonel Morland, il se rendit directement avec le gros des troupes à Kowra et à Kano.

Le lendemain, je me mis moi-même en route pour Katsena, accompagné d'une escorte de 60 hommes d'infanterie montée. Le Sultan et un nombre considérable de chefs et de cavaliers me firent escorte sur une longue partie du trajet malgré la chaleur, que les Foulani supportent plus malaisément encore que les Européens. La cor

On the 23rd, the day after the installation, I myself, with an escort of about 60 mounted infantry, took the road to Katsena. I was again escorted by the Sultan, and throngs of chiefs and horsemen, who would not be persuaded to turn back for a long time, in spite of the burning heat, which the Fulani feels as much or more than a European, and our parting in its cordiality almost resembl-dialité était telle qu'on eût pu nous prendre ed that of old friends. They thanked me profusely for all that had been done, and I think that they are really immensely relieved that the long looked for crisis has at last come and gone, and astonished to find that the British are not the ogres which they expected, while their own position in the future, though changed, has advantages as well as disadvantages, and is vastly better than they had anticipated that it would be after defeat. We told them that they had made a more plucky stand than Kano had, for they had faced us in the open, while the Kano warriors had only fought behind their stupendous walls, and had bolted at the first assault. This seemed to please them greatly, and to be all they cared for. Strange as it may seem, I believe that, as a matter of fact, their cordiality was not a mere assumption, and that they were not altogether sorry at the turn events had taken, and genuinely surprised and pleased at their treatment.

On leaving Sokoto I had a very disagreeable task to perform. Hundreds of slaves had secretly crowded into our camp, hundreds more clambered over the walls to follow us, and no prohibition would stop them. Turned out of the line of march, they ran parallel

pour de vieux amis. En me quittant, les chefs me remercièrent avec effusion de tout ce que j'avais fait. Il me parut qu'ils éprouvaient un vrai soulagement de la fin de cette crise longtemps attendue; d'autre part, ils ne pouvaient cacher leur étonnement en constatant que les Anglais n'étaient pas aussi effrayants qu'ils se l'étaient imaginé et que leur situation, quoique modifiée, présentait, à côté de certains inconvénients, des avantages qui la rendaient beaucoup meilleure qu'ils n'avaient pu l'espérer à la suite de leur défaite. Ils se montrèrent également très flattés quand nous leur dîmes qu'ils avaient montré dans leur résistance un plus grand courage que les gens de Kano, qui nous avaient attendus derrière leurs murs et avaient cédé au premier assaut, tandis qu'eux nous avaient affrontés à découvert. Quelque étrange que le fait puisse paraître, leurs sentiments de cordialité étaient, me semble-t-il, parfaitement sincères. En définitive, ils ne se montrèrent pas trop mécontents de la tournure des événements et du traitement qui leur avait été réservé.

En quittant Sokoto, j'eus à m'acquitter d'une tâche fort pénible. Des centaines d'esclaves s'étaient, au moment de notre départ, introduits secrètement dans le camp; des centaines d'autres avaient passé par-dessus les murs de la ville pour nous suivre, et tous nos

to us through the fields, or ran on ahead. I had promised not to interfere with existing domestic slaves; I had no food for these crowds, and in front of us was a desert untraversed and unmapped, in which the infrequent wells were far apart, and could only supply a very limited amount of water. Moreover, this exodus of slaves would leave Sokoto ruined, and its social fabric a chaos. There was nothing to be done but to send these poor wretches back, and instruct the Resident to enquire into all deserving cases. We did so, and presently found that the King of Gober, who was following me with an army of 300 or 400 wild horsemen of the desert, had appropriated all he could catch. We made him disgorge them, and set them at liberty to return. Doubtless very many bolted to neighbouring towns, but I considered my obligations of honour and of necessity were satisfied when I turned them out of my own following, and I did not enquire too curiously what became of them.

Katsena.

Marching fast across the arid and often waterless tract which separates Sokoto from Katsena, we reached the latter place on the night of the 28th March. In answer to the letters sent by Colonel Morland I had received a reply and an ambassador at Kano from the Emir of Katsena, protesting that he had nothing to do with Sokoto or Kano, and did not wish to fight, and professing much pleasure at our coming; I had accordingly sent back messages saying that I had no quarrel with him, and would visit him later and explain the conditions of British suzerainty, and that a Resident and garrison would be quartered near his town. On my approach, however, the Emir and people were obviously in a state of panic, notwithstanding the friendly letters which had passed between us, and it was some time before I could succeed in inducing the Emir to come out and lead me into the town according to custom. I found he had made elaborate preparations for our arrival, and

efforts pour les en empêcher avaient été vains. Tantôt ils couraient à travers champs parallèlement à notre ligne de marche, tantôt ils précédaient la tête de la colonne. Je m'étais engagé à ne pas intervenir dans les relations actuellement existantes entre les esclaves domestiques et leurs maîtres; d'autre part, je ne possédais pas les moyens de nourrir cette foule de malheureux; en outre, le désert inexploré que nous avions à franchir ne contenait que des sources peu nombreuses et peu abondantes. Enfin, l'exode des esclaves devait avoir pour résultat de ruiner Sokoto et de jeter la perturbation la plus complète dans son état social. Il ne restait d'autre parti à prendre que de les renvoyer et de charger le Résident de s'occuper de ceux d'entre eux qui étaient dignes d'intérêt. C'est à quoi je me résolus. Mais le Roi de Gober, qui nous accompagnait avec 3 à 400 cavaliers, mit la main sur tous ceux dont il put s'emparer. Je le contraignis à les relâcher. Il est probable qu'un grand nombre de ces esclaves se sauvèrent vers les villes voisines, mais je n'avais pas le moyen de m'occuper davantage de leur sort et je considérai que j'avais suffisamment fait honneur à mes engagements en refusant de les recevoir. Les circonstances m'en faisaient d'aileurs un devoir.

Katsena.

Après avoir traversé rapidement la région déserte et aride qui sépare Sokoto de Katsena, nous atteignîmes cette dernière localité dans la nuit du 28 mars. J'avais reçu une réponse de l'Émir aux lettres qui lui avaient été adressées par le colonel Morland, et un envoyé était venu à Kano m'apporter l'expression de ses sentiments pacifiques et me témoigner la satisfaction que lui faisait éprouver notre prochaine arrivée. Je lui avais répondu qu'aucun différend n'existait entre nous et que je comptais aller le voir sous peu; qu'à cette occasion je lui exposerais les conditions qu'entraînerait pour lui la suzeraineté britannique, et j'ajoutai qu'un Résident ainsi qu'une garnison seraient établis dans le voisinage de sa capitale. A notre approche, cependant, la population et son chef, malgré la correspondance amicale échangée antérieurement, furent pris de panique et il me fallut un certain temps pour décider l'Émir à venir à ma rencontre et à me conduire dans sa capitale selon l'usage. Ce

was a remarkable and spontaneous acknow- | que la cérémonie serait incomplète sans la ledgment before all his people that he ac- remise de ce cadeau et en le recevant de mes cepted the British as his future suzerains. mains, le nouveau Sultan reconnaissait, en The same afternoon I broke up the expedi- présence de tout son peuple, la suzeraineté de tionary force. General Kemball returned via l'Angleterre. L'après-midi du même jour, je Argungu and the Niger to Zungeru and the procédai à la dislocation du corps expédicoast; a force under Captain Merrick started tionnaire. Le général Kemball retourna par due south for Kontagora to traverse the Argoungou et le Niger à Zoungerou et à la Dakurrekurre country, the people of which côte; le capitaine Merrick se dirigea vers le had long been giving trouble by killing sud, sur Kantagora, avec ordre de passer par traders and closing the roads; Colonel Mor- la région de Dakourrekourre et d'y rétablir land, with the bulk of the force, marched l'ordre troublé par les assassinats de mardirect for Kowra and Kano. chands et par la fermeture des routes. Quant au colonel Morland, il se rendit directement avec le gros des troupes à Kowra et à Kano.

On the 23rd, the day after the installation, I myself, with an escort of about 60 mounted infantry, took the road to Katsena. I was again escorted by the Sultan, and throngs of chiefs and horsemen, who would not be persuaded to turn back for a long time, in spite of the burning heat, which the Fulani feels as much or more than a European, and our parting in its cordiality almost resembled that of old friends. They thanked me profusely for all that had been done, and I think that they are really immensely relieved that the long looked for crisis has at last come and gone, and astonished to find that the British are not the ogres which they expected, while their own position in the future, though changed, has advantages as well as disadvantages, and is vastly better than they had anticipated that it would be after defeat. We told them that they had made a more plucky stand than Kano had, for they had faced us in the open, while the Kano warriors had only fought behind their stupendous walls, and had bolted at the first assault. This seemed to please them greatly, and to be all they cared for. Strange as it may seem, I believe that, as a matter of fact, their cordiality was not a mere assumption, and that they were not altogether sorry at the turn events had taken, and genuinely surprised and pleased at their treatment.

Le lendemain, je me mis moi-même en route pour Katsena, accompagné d'une escorte de 60 hommes d'infanterie montée. Le Sultan et un nombre considérable de chefs et de cavaliers me firent escorte sur une longue partie du trajet malgré la chaleur, que les Foulani supportent plus malaisément encore que les Européens. La cordialité était telle qu'on eût pu nous prendre pour de vieux amis. En me quittant, les chefs me remercièrent avec effusion de tout ce que j'avais fait. Il me parut qu'ils éprouvaient un vrai soulagement de la fin de cette crise longtemps attendue; d'autre part, ils ne pouvaient cacher leur étonnement en constatant que les Anglais n'étaient pas aussi effrayants qu'ils se l'étaient imaginé et que leur situation, quoique modifiée, présentait, à côté de certains inconvénients, des avantages qui la rendaient beaucoup meilleure qu'ils n'avaient pu l'espérer à la suite de leur défaite. Ils se montrèrent également très flattés quand nous leur dimes qu'ils avaient montré dans leur résistance un plus grand courage que les gens de Kano, qui nous avaient attendus derrière leurs murs et avaient cédé au premier assaut, tandis qu'eux nous avaient affrontés à découvert. Quelque étrange que le fait puisse paraître, leurs sentiments de cordialité étaient, me semble-t-il, parfaitement sincères. En définitive, ils ne se montrèrent pas trop mécontents de la tournure des événements et du traitement qui leur avait été réservé.

On leaving Sokoto I had a very disagree- En quittant Sokoto, j'eus à m'acquitter able task to perform. Hundreds of slaves had d'une tâche fort pénible. Des centaines d'essecretly crowded into our camp, hundreds claves s'étaient, au moment de notre départ, more clambered over the walls to follow us, introduits secrètement dans le camp; des and no prohibition would stop them. Turned centaines d'autres avaient passé par-dessus les out of the line of march, they ran parallel | murs de la ville pour nous suivre, et tous nos

to us through the fields, or ran on ahead. I had promised not to interfere with existing domestic slaves; I had no food for these crowds, and in front of us was a desert untraversed and unmapped, in which the infrequent wells were far apart, and could only supply a very limited amount of water. Moreover, this exodus of slaves would leave Sokoto ruined, and its social fabric a chaos. There was nothing to be done but to send these poor wretches back, and instruct the Resident to enquire into all deserving cases. We did so, and presently found that the King of Gober, who was following me with an army of 300 or 400 wild horsemen of the desert, had appropriated all he could catch. We made him disgorge them, and set them at liberty to return. Doubtless very many bolted to neighbouring towns, but I considered my obligations of honour and of necessity were satisfied when I turned them out of my own following, and I did not enquire too curiously what became of them.

Kalsena.

Marching fast across the arid and often waterless tract which separates Sokoto from Katsena, we reached the latter place on the night of the 28th March. In answer to the letters sent by Colonel Morland I had received a reply and an ambassador at Kano from the Emir of Katsena, protesting that he had nothing to do with Sokoto or Kano, and did not wish to fight, and professing much pleasure at our coming; I had accordingly sent back messages saying that I had no quarrel with him, and would visit him later and explain the conditions of British suzerainty, and that a Resident and garrison would be quartered near his town. On my approach, however, the Emir and people were obviously in a state of panic, notwithstanding the friendly letters which had passed between us, and it was some time before I could succeed in inducing the Emir to come out and lead me into the town according to custom. I found he had made elaborate preparations for our arrival, and

efforts pour les en empêcher avaient été vains. Tantôt ils couraient à travers champs parallèlement à notre ligne de marche, tantôt ils précédaient la tête de la colonne. Je m'étais engagé à ne pas intervenir dans les relations. actuellement existantes entre les esclaves domestiques et leurs maîtres; d'autre part, je ne possédais pas les moyens de nourrir cette foule de malheureux; en outre, le désert inexploré que nous avions à franchir ne contenait que des sources peu nombreuses et peu abondantes. Enfin, l'exode des esclaves devait avoir pour résultat de ruiner Sokoto et de jeter la perturbation la plus complète dans son état social. Il ne restait d'autre parti à prendre que de les renvoyer et de charger le Résident de s'occuper de ceux d'entre eux qui étaient dignes d'intérêt. C'est à quoi je me résolus. Mais le Roi de Gober, qui nous accompagnait avec 3 à 400 cavaliers, mit la main sur tous ceux dont il put s'emparer. Je le contraignis à les relâcher. Il est probable qu'un grand nombre de ces esclaves se sauvèrent vers les villes voisines, mais je n'avais pas le moyen de m'occuper davantage de leur sort et je considérai que j'avais suffisamment fait honneur à mes engagements en refusant de les recevoir. Les circonstances m'en faisaient d'aileurs un devoir.

Katsena.

Après avoir traversé rapidement la région déserte et aride qui sépare Sokoto de Katsena, nous atteignîmes cette dernière localité dans la nuit du 28 mars. J'avais reçu une réponse de l'Emir aux lettres qui lui avaient été adressées par le colonel Morland, et un envoyé était venu à Kano m'apporter l'expression de ses sentiments pacifiques et me témoigner la satisfaction que lui faisait éprouver notre prochaine arrivée. Je lui avais répondu qu'aucun différend n'existait entre nous et que je comptais aller le voir sous peu; qu'à cette occasion je lui exposerais les conditions qu'entraînerait pour lui la suzeraineté britannique, et j'ajoutai qu'un Résident ainsi qu'une garnison seraient établis dans le voisinage de sa capitale. A notre approche, cependant, la population et son chef, malgré la correspondance amicale échangée antérieurement, furent pris de panique et il me fallut un certain temps pour décider l'Émir à venir à ma rencontre et à me conduire dans sa capitale selon l'usage. Ce

had had them thoroughly cleaned for my | notre arrivée et avait quitté sa propre deoccupation. But I also learned secretly that meure, qu'il avait mise en ordre à mon inten

there had been a strong « war party », who were for opposing us. Next day I summoned the Emir, Abu Bekr, and the seven principal chiefs, and I went through the same formula as at Sokoto, informing the Emir that we would recognise him as King, and fully informing him of the conditions to which he must conform, which as suzerain of this country the Government now claimed the right to enforce. These I have already detailed.

tion. J'appris à cette occasion, à la suite d'une communication confidentielle, qu'il s'était formé dans la ville un parti de la guerre et que ce parti, qui comptait un grand nombre d'adhérents, poussait à la résistance. Le lendemain, je convoquai l'Émir, Abou Bekr, ainsi que les sept principaux chefs et je leur fis savoir, dans les mêmes termes que j'avais employés à Sokoto, que je reconnaîtrais le Souverain actuel moyennant l'acceptation des conditions que le Gouvernement britannique en sa qualité de suzerain du pays avait le droit d'imposer et que je leur expliquai en détail. Ces conditions ont été exposées plus haut.

Sachant que Katsena avait la prétention d'être la capitale intellectuelle du pays, je déclarai que je serais heureux de favoriser l'instruction de tout mon pouvoir. J'ajoutai que la Commission de délimitation, dont je leur expliquai la mission, arriverait prochainement et que je comptais sur leur concours pour lui faciliter sa tâche. Je parlai ensuite de la Compagnie Royale du Niger et de l'Administration actuelle, je fis l'historique de notre traité avec Sokoto, de la déclaration de guerre qui nous avait été adressée par l'Émir, de l'accueil fait au Magadji par Kano et des événements qui en furent la suite. L'Émir m'assura que si

Since Katsena boasts that it is the seat of learning and literature, I added that I would be only too glad to give all assistance possìble to education. I further added that the Boundary Commission would shortly arrive on the frontier, and explained its objects and enlisted the assistance of the Emir in them. I told him of the Royal Niger Company and the present Government; of the history of the Treaty with Sokoto; his declaration of war; the reception of the Magaji by Kano; and the sequel to these acts. He assured me that if the Magaji entered Katsena territory he would at once be seized, and he agreed to all my conditions and proposals. I impressed on him in particular the advan-le Magadji pénétrait sur le territoire de tage of a stable currency, and explained the British silver coinage, and fixed a rate of cowrie exchange, and (as I had done in each previous instance) I dwelt on the advantage of peace and good order, which should enable trade and prosperity and wealth to increase and the population which was now so diminished to grow to its former size. I arranged also for a residency and barracks, but I do not think that there will be any necessity to maintain troops, or for a Resident to have his permanent quarters here. I am, however, maintaining a garrison, if only as a link and forwarding agency, pending the arrival and departure of the Boundary Commission. I left part of my escort as a temporary garrison.

Katsena, il le ferait immédiatement arrêter; pour le reste, il accepta toutes mes conditions. J'insistai ensuite sur l'avantage d'une monnaie stable et, après avoir expliqué le système de la monnaie anglaise, je fixai un rapport de valeur entre cette dernière et la caurie. Je fis ressortir également tous les bienfaits que devait apporter le rétablissement de l'ordre et de la paix, au point de vue du développement du commerce et de la prospérité ainsi que de l'accroissement de la population, qui avait fortement diminué. Enfin je pris les arrangements nécessaires en ce qui concerne la construction d'une résidence et de baraquements. Toutefois je ne crois pas qu'il soit nécessaire de maintenir dans la localité un Résident permanent et des troupes. Je me suis donc borné à y laisser une partie de mon escorte comme garnison temporaire, mais uniquement à titre de poste avancé, pendant le séjour de la Commission de délimitation:

« PreviousContinue »