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HORACE SAY. Histoire des relations commerciales de la France et du Brésil, où l'on trouve aussi d'utiles considérations sur les Banques. Paris, Guillaumin, 1839. HENRI STORCH. Cours d'Economie politique. 2e édition, Paris, Bossange, 1823, 4 vol. in-8.

On trouve dans le 4 volume de ce traité un excellent exposé sur le papier-monnaie et les principales banques des différents Etats du continent. Il serait à désirer, dit M. Mac Culloch, qu'une main compétente pût compléter ces renseignements jusqu'à nos jours. SIMONDE DE SISMONDI. Nouveaux principes d'Econ. politique.

Dans cet ouvrage, l'auteur combat le système des banques.

MAC CELLOCH. Ses nombreuses et savantes notices critiques et historiques dans son édition d'Adam Smith, et dans son ouvrage intitulé: The litterature of political economy, Londres, 1845; ainsi que l'article Banque, dans son Dictionnaire du commerce, lequel article a été traduit et complété dans le Dictionnaire du commerce et des marchandises de Guillaumin.

BANQUEROUTE. Voyez FAILLItes.

BARAS (MARC-ANTOINE), né à Toulouse, en 1764; mort sur l'échafaud révolutionnaire, à Paris, en avril 1794.

Arithmétique politique. Paris, in-8.

Cet ouvrage, composé sur le plan de celui d'Arthor Young, dont il porte le titre, valut à l'auteur les suffrages du petit nombre d'hommes éclairés qui s'occupaient alors d'économie politique. » (Biogr. univ., 2e édit.) Tableau de l'instruction publique en Europe. Toulouse, 2 vol. in-8.

Cet ouvrage est si rare qu'aucun des bibliographes qui l'ont cité n'indique la date de sa publication. On doit à cet homme de bien la suppression d'une fête odieuse qui se célébrait à Toulouse, le 27 mai, en souvenir de l'avantage remporté en 1591 sur les protestants. » (Biogr. univ., 2e édit.)

BARBÉ-MARBOIS (FRANÇOIS, comte, puis marquis), ancien premier président de la cour des comptes. Né à Metz, le 31 janvier 1745. Agent diplomatique sous Louis XVI, député au conseil des anciens, en 1795; déporté à la Guyane après le coup d'État du 18 fructidor; conseiller d'État en 1801, puis ministre du trésor, pair de France en 1814, courtisan enthousiaste de tous les pouvoirs qui se sont succédé en France depuis cinquante ans. Mort, le 14 janvier 1837, à l'âge de 92 ans.

Mémoire sur les finances, 1797, in-4.

Rapport sur l'état actuel des prisons dans les départements du Calvados, de l'Eure, de la Manche, de la Seine-Inférieure, et sur la maison de correction de Gaillon, Paris, Didot, 4824, in-4.

Tiré à un petit nombre d'exemplaires. Un second rapport, fait le 24 juin 1825, a été inséré dans la Revue encyclopédique. Quelques exemplaires ont été tirés à part. In-8 de 12 pages. La richesse du cultivateur, traduit de l'allemand. Paris, 1803, in-8.

BARBON (NICHOLAS), esq.

A discourse concerning coining the new money lighter, in answer to Mr. Locke's considerations about raising the value of money. — (Discours sur la fabrication de nouvelles monnaies plus légères, en réponse auz considérations de M. Locke sur l'augmentation de la valeur des monnaies.) London, 1696, in-12.

L'auteur de cet écrit a indiqué plusieurs erreurs dans lesquelles Locke est tombé; il a de plus le mérite d'avoir démontré l'un des premiers le sophisme de la balance du commerce, en prouvant que l'argent n'est jamais envoyé au dehors pour solder de prétendues balances défavorables, et qu'il ne sort du pays que lorsqu'il devient, par sa surabondance, un

article profitable d'exportation; mais après avoir ainsi montré que les causes d'où dépend la valeur de l'argent, et qui règlent son importation ou son exportation, ne diffèrent nullement de celles applicables à toute autre marchandise, l'auteur soutient que la valeur des monnaies (ou de l'argent sous forme de monnaie) est déterminée par la marque appliquée par le gouvernement qui, dès lors, peut accroître cette valeur en rendant les pièces plus légères. Cette lourde et inconcevable erreur enleva toute autorité à l'ouvrage de Barbon, et fut probablement la cause de l'oubli dans lequel il tomba bientôt. » (M. C.) BARRE (CH.), avocat à Paris.

Du crédit et des banques hypothécaires. Paris, Guillaumin et comp., 4849. 4 vol. in-8.

BARRIÈRES. Voyez DOUANES, OCTROIS, PÉAGES. BARTH.

Vorlesungen über National-OEkonomie. (Cours d'économie nationale). Augsbourg, 1833 (2e édition, 4843). 4 vol. in-8.

Vorlesungen über Finanzwissenschaft. — (Cours de science financière). Augsbourg, 1843, 4 vol. in-8.

« L'auteur, qui pense que tout citoyen doit connaître ou étudier les lois economiques qui régissent la société, a cherché à mettre son ouvrage à la portée du plus grand nombre. » (M. B.) BARTON (JOHN).

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BASTÉRÈCHE (LEON), frère de l'ancien, dé puté de ce nom, ancien régent de la banque de France. Né à Bayonne, mort en 1802.

Essai sur les monnaies. Paris, Goujon, 1801, in-4.

M. Desrotours a donné des Observations sur l'essai sur les monnaies de L. Bastérèche, suivies d'autres observations relatives aux Considérations générales sur les monnaies, de Mongez. Falaise, Brée frères, an IX (1801), in-8 de 127 pages.

BASTIAT (FRÉDÉRIC), représentant à l'assemblée constituante de 1848 et à l'assemblée législative; membre correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques; né à Bayonne, le 29 juin 1801, décédé à Rome, le 24 décembre 1850.

Un écrit, venant du département des Landes, signé d'un nom inconnu, et inséré dans le Journal des Économistes, vers la fin de 1844, avait fait sensation. L'auteur, instamment invité à continuer ses envois, ne les fit pas attendre. Dès janvier 1845, il adressa un nouvel article: le premier était une vigoureuse attaque contre le système protecteur; le second prend à partie le socialisme, et spécialement la dangereuse théorie du droit au travail. Ainsi, ou peut dire qu'à son début dans la carrière d'écrivain Frédéric Bastiat a marqué nettement le but vers lequel seraient dirigés tous ses efforts. Combattre le socialisme dans ses applications partielles comme dans ses tendances générales, telle est la mission qu'il s'est donnée. Il l'a remplie d'une manière si éclatante, que nous ne pouvons nous dispenser de consigner ici quelques détails sur sa vie entière.

Le père de Frédéric Bastiat était un négociant distingué de Bayonne, qui avait des relations

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