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des défenseurs les plus fermes et les plus intelligents de la cause des chemins de fer. Par un reste de ce préjugé si injuste contre les compagnies, qui, en définitive, a été la cause de tant d'erreurs en matière de chemins de fer, l'Assemblée constituante a pensé que les hommes placés à la tête de grandes entreprises, d'utilité publique, devaient être privés du droit de représenter leur pays à l'assemblée législative, droit qu'on ne déniait à aucune personne engagée dans d'autres entreprises industrielles. Par suite de cette disposition, M. Benoist, administrateur de votre compagnie depuis sa fon

dation, a cru devoir renoncer aux fonctions qu'il exerçait dans votre compagnie et dans celle des chemins de fer d'Orléans et du Centre. Le regret que nons éprouvons est diminué par l'espoir fondé que les mesures de réparations et d'encouragement qui pourront être proposées à l'Assemblée, en faveur des chemins de fer, trouveront un nouvel appui dans l'expérience de M. Benoist.

Nous avons, en vertu de l'article 28 des statuts, pourvu au remplacement de M. Benoist, en nommant son fils, M. Paul Benoist, ancien élève de l'école Polytechnique et ingénieur des mines. M. Paul

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Benoist remplace également son père dans la Ce d Orléans. Nous espérons que vous voudrez bien, par votre élection, ratifier cette nomination provisoire.

Conformément à l'article 27 des statuts, deux administrateurs sortant ont été désignés par le sort. Tout membre sortant peut être réélu.

Les membres du conseil, désignés par le sort, MM. de Kersaint et Chapli.

Nous vous proposons de fixer à 12 fr. 50, le dividende qui sera payé, à partir du 2 août prochain, à la caisse de la compagnie.

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592,454 86 1,054,386 07

4er prêt de l'Etat, intérêts à 3 p. 100...

36,000,000 14,000,000

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1,590,846 48 351,026 70 164,728 10

2 prêt de l'Etat, traversée de Rouen, intérêts à 3 p. 400....

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4 emprunt, intérêts à 4 p. 400.

3,753,442 21

2° emprunt, intérêts à 5 p. 100.

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Emprunt de 1849, intérêts à 5 p. 400.

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épuisés, et il s'en faut de beaucoup encore que les travaux soient arrivés à leur terme.

Force est donc de recourir au crédit. Un emprunt de 20 millions est contracté, et 15 millions d'obligations sont immédiatement émises; mais 10 millions à peine étaient réalisés lorsque vient à éclater la révolution de février. A cette époque les dépenses déjà faites s'élevaient à 70,000,000 de francs, et indépendamment des 10 millions de l'emprunt, la compagnie devait à des tiers, fournisseurs et entrepreneurs ou créanciers à titres divers, une somme d'environ 7,500,000 fr.

L'on conçoit sans peine qu'au milieu de la crise industrielle qui a suivi la révolution de février, la compagnie n'ait pu trouver à placer le dernier quart des obligations de son emprunt; l'on conçoit plus facilement encore qu'elle n'ait pu faire face aux conditions des obligations déjà émises et de ses nombreuses créances; aussi peu de mois s'étaient-ils écoulés que l'expropriation était imminente. Les créanciers eux-mêmes s'inquiétèrent de cette situation qui, en ajournant à longtemps l'achèvement des travaux, compromettait leur gage, et un grand nombre d'entre eux vinrent solliciter le gouvernement de mettre le sequestre sur l'entreprise. Ce sequestre fut prononcé par un arrêté du 24 novembre 1848, du chef du pouvoir exécutif, et en même temps l'administration réclamait et obtenait de l'Assemblée nationale, l'autorisation d'affecter, sur le fonds du trésor, 1,000,000 de francs à la continuation de ceux des travaux du chemin de fer qu'une plus longue interruption pouvait condamner a périr.

Cette situation, messieurs les représentants, dure encore, et cependant ello ne pourrait pas se prolonger davantage sans inconvénient: d'une part, les créanciers de la compagnie pourraient justement se plaindre que l'Etat, par une mesure d'exception qu'ils n'avaient pas dû prévoir, mit pour un temps indéfini obstacle à l'exercice de leurs droits; d'au tre part, la mission confiée à l'administration publique pour l'exploitation du chemin de fer fait peser sur elle une responsabilité dont elle doit tenir à se dégager le plus promptement possible.

Lors de la première discussion qui avait eu lieu dans le sein de l'Assemblée nationale, ces inconvénients avaient frappé tous les esprits, et aussi l'Assemblée, par un vote spécial, avait-elle prescrit que le gouvernment lui rendit compte dans un très-court délai des mesures qu'il aurait prises pour assurer l'exécution de la loi de concession du 24 juillet

1845.

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Quant à la déchéance, ainsi que nous l'avons fait connaître à l'Assemblée nationale, il n'était nullement certain qu'elle fût légalement encourue; elle eût donné lieu d'ailleurs à une procédure longue, difficile, d'un résultat douteux, et qui, dans tous les cas, eût exigé pendant plusieurs années peutêtre le maintian du séquestre. Nous n'avons pas dû, en conséquence, nous arrêter à ce moyen.

Une mesure plus efficace d'ailleurs paraissait s'offrir à cette époque pour tirer la compagnie des embarras qui arrêtaient sa marche. D'après les renseignements que cette compagnie elle-même nous donnait, il paraissait permis d'espérer que les créanciers consentiraient à ajourner à deux ans le payement de ce qui leur était dû, si la compagnie trouvait à emprunter en 1819 une somme de 3 millions, suffisants pour assurer l'achèvement de la ligne proprement dite. Des négociations furent ouvertes dans ce but avec l'administration de la banque de France; mais ces négociations n'ont pu aboutir. En même temps, les créanciers eux mêmes n'ont pas persisté dans les dispositions bienveillantes qu'ils avaient manifestées d'abord, et la compagnie, s'est trouvée, comme il y a dix-huit mois en présence de 32 millions de dettes, et de travaux restant à faire pour une somme d'environ 8 millions.

Cette compagnie s'est de nouveau tournée vers le gouvernement, et elle lui a demandé de venir à son aide. Le gouveanement a pensé, qu'il y avait un véritable intérêt à ne pas laisser périr une entreprise de cette importance, dont la ruine pouvait en en

traîner plusieurs autres avec elle: et conformément à l'avis de la commission centrale des chemins de fer, il vient vous proposer le moyen qui lui paraît le plus propre à relever le crédit de la compagnie sans engager d'une manière grave les finances de l'Etat.

La compagnie a besoin d'une somme de trente millions de francs pour désintéresser ses créanciers et achever ses travaux. Nous l'autorisons à emprunter cette somme sous la garantie de l'Etat, c'est-àdire que nous garantissons à ses prêteurs un intérêt de 5 p. 100, plus 2 p. 1000 pour l'amortissement en moins de vingt-six ans. En admettant que le capital à emprunter fût effectivement de 30 millions, la somme à payer annuellement par l'Etat n'excéderait pas 2,100,000 fr., savoir: 1,500,000 fr., pour les intérêts, et 600,000 fr., pour l'amortissement. L'administration veillera d'ailleurs à ce que la somme empruntée ne dépasse pas ce qui sera strictement nécessaire aux besoins de l'entreprise; bien plus, elle se réserve le droit de régler le mode de négociation et les conditions de l'emprunt, de telle sorte que l'on ne puisse venir jeter à la fois sur le marché un grand nombre d'actions privilégiées qui viendraient peser d'une manière fâcheuse sur le cours des effets publics.

La compagnie pourra toutefois, si elle le veut, vis à vis de ses prêteurs, changer la proportion entre l'intérêt annuel et l'amortissement: mais pour l'Etat, il n'aura jamais à verser par an, au plus, que 2,100,000 fr., et, au bout de vingt-cinq ans et deux cent cinquante-cinq jours, il sera entièrement dégagé de l'obligation qu'il aura contractée.

Nous avons, au surplus, l'espérance, messieurs les représentants, que l'Etat, par la garantie qu'il consent à donner aujourd'hui à la compagnie, ne lui prête qu'un appui moral. Il est à peu près eertain que le chemin de fer de Marseille à Avignon laissera, tous frais payés, un revenu net suffisant pour acquitter les charges de l'emprunt

Déjà, dans l'état actuel des choses, et bien que le service des marchandises ne soit pas encore établi, bien que la communication ne soit pas ouverte entre la ligne de Marseille et les chemins du Gard, l'exploitation donne du bénéfice, et ce bénéfice ne peut manquer de prendre un notable acroissement des que le service des transports pourra s'opérer sur une grande échelle; mais, dans tous les cas, et lors même que, pendant quelques années, l'Etat aurait à cxécuter sa garantie, il ne devrait pas le regretter, si, au moyen de ce secours prêté à la compagnie, il peut relever son crédit et encourager la reprise des iravaux industriels sur le sol national.

Vous voudrez bien remarquer d'ailleurs, messieurs les représentants, que l'art. 3 du projet de loi donne au gouvernement le droit de se couvrir, pendant les bonnes années, des sommes qu'il aurait avancées dans les années mauvaises; et enfin, vous remarquerez aussi que la garantie de l'Etat n'est pas accordée à la compagnie sans compensation. D'après son cahier des charges actuel, l'Etat ne devait entrer en partage des produits que lorsque le r venu net excéderait 10 pour 100. Nous stipulons aujourd'hui que la participation commencera au delà de 6 pour 100.

Dans de telles conditions, vous reconnaîtrez, nous en avons la confiance, que nous avons fait tous nos efforts pour concilier les intérêts de l'Etat avec crux de l'industrie et du commerce de la région du Midi, et nous espérons que vous donnerez vos suffrages au projet de loi dont nous allons vous donner lecture.

Projet de loi.

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS.
Le président de la République
Décrète :

Le projet de loi dont la teneur suit sera présenté à l'Assemblée nationale par le ministre des travaux publics, qui est chargé d'en exposer les motifs en d'en soutenir la discussion.

Article 1er. Le ministre des travaux publics est autorisé à garantir, au nom de l'Etat, à la compagnie du chemin de fer de Marseille à Avignon, pendant vingt-cinq ans et deux cent cinquante-cinq jours, un minimun d'intérêt dǝ 7 pour 100, y compris 2 pour 100 pour amortissement sur les sommes que cette compagnie a besoin d'emprunter pour l'acquittement de ses dettes et l'achèvement de son en

treprise. Toutefois le capital auquel la garantie s'appliquera ne pourra, en aucun cas, excéder trente millions de francs.

Art. 2. La quotité, le mode de négociation et les conditions de l'emprunt à faire par la compagnie devront être préalablement approuvés par le gouvernement.

La compagnie sera tenue de fournir un état détaille des sommes dues par elle, et le remboursement s'en opérera sous la surveillance du ministre des travaux publics.

Art. 3. Si, après que l'Etat aurait, à titre de garant, payé tout ou partie du minimum d'intérêt ci-dessus fixé, il arrivait que, dans les années suivantes, le bénéfice net de l'entreprise vint à s'élever au dessus de 5 pour 100, l'excédant serait exclusivement employé au remboursement des sommes antérieurement versées par l'Etat.

Cette disposition est applicable à toute la durée de la concession.

Art. 4. Un règlement d'administration publique déterminera les formes suivant lesquelles la com'pagnie sera tenue de justifier vis-à-vis de l'Etat : 1° de l'exécution des conditions aprouvées par le gou vernement pour la réalisation de l'emprunt; ses frais annuels d'entretien et d'exploitation du chemin de fer et de ses recettes.

de

Ne seront pas comptés dans les frais annuels d'entretien et d'exploitation les intérêts et l'amortissement des emprunts que la compagnie se tronverait dans le cas de contracter en sus des 30 millions cidessus énoncés.

Art. 5. La participation de l'Etat dans les bénéfices de l'entreprise qui, d'après l'article 47 du cahier des charges annexé à la loi du 24 juillet 1845, ne devait avoir lieu que lorsque le produit net de l'exploitation excèderait dix pour cent du capital dépensé par la compagnie, commencera dés que le produit net excèdera six pour cent du même eapital. Art. 6. Les conventions à passer entre l'Etat et la compagnie pour l'exécution de la présent loi seroct réglées par un décret du président de la République. Art. 7. Les actes à passer en vertu de la présente loi ne seront paisibles que du droit fixe d'us franc. Fait au palais de l'Élysée-National, le 27 juillet L-N. BONAPARTE. De ministre des travaux publics, T. LACROSSE.

1849.

ACTES OFFICIELS.

En 1 absence de M. Lacrosse, ministre des travaux publics. M. Dufaure. ministre de l'intérieur est chargé par intérim, des fonctions de ministre des travaux publics.

ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE.

CHEMINS DE FER ET TRAVAUX PUBLICS.

La commission du budget a discuté aujourd'hui le projet de loi sur le chemin de fer de Mar seille à Avignon; elle s'est ajournée pour entendre M. le ministre de l'instruction publique, M. Daru, membre de la commission supérieurs des chemins de fer, et M. Talabot, l'un des direteurs de ce chemin.

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MM. Louis Lecomte, Bigrel de Tréveneur Depasse, Cuverville, Thieullen, de Botmillion Denis. Normant de Salles, Rioust de l'Argentaya. Chasler, Dieulevault, sont les auteurs d'uue preposition relative à l'ouverture d'un crédit de tros millions de francs sur l'exercice 4849.

Cette somme sera répartie sur les travaux e cours d'exécution, qui sont de nature à occupe le plus de bras et à assurer le secours le plusercace aux ouvriers sans ouvrage pendant l'hiv-prochain.

L'urgence est demandée.

-M. Lacrosse, ministre des travaux publicvient de présenter un nouveau projet de lai, p. tant demande des crédits pour le paiement & indemnités de terrain relatives aux travaux d mélioration de la Marne et à la construction & canaux latéraux à la Haute-Seine.

Chemins de fer étrangers.

Le tribunal da Bruxelles vient de prononcer dans l'affaire de la compagnie du Luxembourg contre l'Etat belge, un jugement longuement motivé, qui, reconnaissant les atteintes portées au contrat primitif et la légitimité des plaintes de la compagnie, déclare nul et résilié l'acte de concession du chemin de fer du Luxembourg, et ordonnne la restitution du cautionnement versé pour tout ce qui en demeure disponibie dans les ceisses de l'Etat.

Le tribunal a fondé sa décision sur ce qu'en modifiant pour la ligne de Wavre à Namur tous les délais d'exécution, en détruisant toutes les conditions qui formaient la base du contrat, le gouvernement avait introduit dans la position des parties un changement profond et radical qui, altérant la convention, avait, d'après ses stipulations même, donné ouverture a la résiliation.

- Dans une réunion des actionnaires du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui a eu lieu le 25 juillet à Londres, il a été donné lecture du rapport sur l'état d'exploitation et sur la situation de la Compagnie. Il résulte de ce rapport que, de décembre 1848 au 30 juin 1849, l'exploitation de la section de Marchiennes à Morialmé a produit 5013 livres st. Le compte du capital s'élevait au 31 mars à 643,556 liv. et la dépense à 608,034 liv. Sur le solde de 34,902 liv. 30,000 liv. ont été avancées aux entrepreneurs des travaux.

Les directeurs déclarent dans le rapport que le nouveau tarif pour le transport des marchandises, adopté pour répondre au désir du gouvernement belge, n'a pas produit les résultats qu'on en attendait, et qu'ils espèrent que le gouvernement consentira à un nouvel arrangement plus conforme aux intérêta de la compagnie. Le succès de l'entreprise ne pourra être complet que lorsque la seconde section sera achevée; pour ces travaux il faudra de nouveaux fonds et les actionnaires se

ront consultés sur le meilleur mode à adopter pour y pourvoir.

L'assemblée a approuvé le rapport et la translation, par mesure d'économie, du siége de la di

rection de Bruxelles au Jardinet.

Jurisprudence.

COUR DE CASSATION.

CHAMBRE DES REQUÊTES.

(Audience du 31 juillet 1849)

Le privilége accordé par la loi du 20 pluviôse an 2 aux fournisseurs et ouvriers d'un entrepreneur de travaux publics, sur les fonds dans les caisses publiques pour être délivrés aux adjudi cataires, ne comprend pas le cautionnement.

En conséquence, l'arrêt qui limite le privilége aux sommes dues par l'Etat pour prix des travaux ne viole aucune loi. M Pataille, rapporteur; M. Nachet, premier avocat général; plaidant, M. de Saint-Malo; rejet du pourvoi formé contre un arrêt de la cour de Bordeaux, du 21 novembre 4848. Affaire Debrousse.

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caissier payeur central sur les receveurs-généraux et par les receveurs-généraux sur la caisse centrale, sur la demande des particuliers, ne pourront être au-dessous de 50 fr.

On annonce la mort de M. Chappe-Chaumont, ancien directeur des lignes télégraphiques, décédé à Brulon dans sa 77° année.

Une des maisons les plus honorables, MM. d'Eichtalet C, que les événements de février avait mis en suspension, vient de reprendre ses paiements et la suite de ses affaires. Cette nouvelle a été généralement accueillie avec une vive satisfaction.

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M. P., à Saumur. Nous avons reçu le complément de votre versement, et 25 obligations vous sont assurées; le prix de 1,000 fr. ne sera pas dépassé. N° 4, vendez sans reM. K., à Strasbourg. tard, le moindre événement peut anéantir votre capital; n 2, valeur à son prix; -n 3, 20 f. au-dessus du cours de ce jour et c'est bon à vendre; n' 4, excellente valeur.

M. M. à Lyon. L'affaire approche de son terme, et vous rentrerez dans vos fonds.

D'après l'inventaire fait par les autorités compétentes anglaises, les biens de M. Hudson, qui était, comme l'on sait, à la tête de plusieurs lignes de chemins de fer en Angleterre, et qui y avait gagné une telle fortune qu'on ne l'appelait plus que le Roi des chemins de fer, sont sur le point d'être vendus judiciairement, par suite de sa déconfiture. Ils sont évalués ainsi qu'il suit : Londesboroug, acheté du duc de Devonshire, 470,000 liv. st. ou 11 millions 750,000 fr.; Bal-leur; dersby, 408,000 liv. st. ou 2 millions 700.000 fr.; Octon-Grange, 40,000 liv. st. ou 2 millions; Newby-Park, 22,000 liv. st. ou 550,000 fr.; Gibraltar-house (dans Hyde-Park), 18,000 liv. st. ou 450,000 fr-Total approximatif, 700,000 liv. st. ou 17 millions 500,000 fr.

Correspondance.

M. L., à St-Etienne. Nous avons votre lettre et vous avons compris dans l'emprunt qui sera mis de nouveau en adjudication sous peu. Votre remise de 4448 fr. 48 c. nous est parvenue - Vos actions ont été venM. D., à Mantes. dues à 10 fr.

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-

M. R, à Genève. N4, ces valeurs n'ont pas de cours régulier; n° 2, sous peu de jours vous aurez une occasion très productive, vous serez n° 3, le Nord; - n° 4, réalisés à 20 prévenu; ou 40 fr. au dessus du cours actu:1; - n° 5, n° 6, mauvais; n 7, bonnes vamauvais; leurs; n 8, valeur qui, à 40 ou 50 fr. au-dessus du cours actuel, est à son prix; n° 9, mauvais.

M. L., à Orléans. Jamais l'administration n'a pris la résolution de placer l'emprunt directement; sous quelques jours une nouvelle adjudication aura lieu.

M. V. à B. Votre permission est maintenue. M. L. à Auxerre. A, conservez. B, vendez vers la fin du mois prochain. C, rien n'est terminé.

M. T. à Dieppe. fr. par obligation. M. V. à Lafère. votre disposition.

M......

Les versements sont de 300

Nous tenons vos actions à

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M. R. Vous vous trompez; l'amortissement s'opérera sur l'intégralité des sommes versées par les actionnaires. Des erreurs ont été commises, moins fortes que sur d'autres chemins: mais toute réclamation à cet égard serait inutile, il faut simplement demander une prolongation de concession comme compensation; on s'en oc

cupe.

M. J. B. à Bordeaux. - Au-dessus du pair, l'affaire ne nous conviendrait pas.

Bulletin des fers et métaux. MÉTAUX. Paris, 31 juillet. Antimoine (réCuivre de Russie, gule), le kil., 2 10 à » »».. 2 35 à 4 40; id. d'Angleterre, 2 05 à 2 10; id. de Suède, » vo à vvv. Étain anglais en saumon, ordinaire, 2 35 à» »»; id. Banca brillant, 2 20.- Fers de France (laminés), 27 à »»; id. battus à la houille, 29 à»; id. battus au bois, 34 M. A. B. Le séquestre n'a pas été levé; les à »». - Fonte française, 41 à 12; id. anglaise, recettes suffirait à peine à couvrir les dépenses, n° 4, 20 à 22; id. écossaise, n° 4, 48 à 19.»; id. dès lots il ne reste rien de disponible pour ser- Plomb en saumon, d Espagne, 47 50 à Tôle des Ardennes, vir les intérêts des obligations; sous peu une me-d'Angleterre, 47 50 à 51. sure réparatrice sera prise. 56 à 60.-Zinc d'Europe, brut, 45 à »».

M. R. à Chartres. Tout marche vers une solution favorable pour les actionnaires des deux rives.

D

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Chemin de fer de Paris à Rouen, (Longueur exploitée 127 kilom.) Du 22 au 28 juillet inclus 1819.

Total de la semaine. ......

Total de l'exercice..

Chemin de fer de Paris à Orléans,

Du 23 au 29 juillet 1849.
(30 semaine.)

27,471 voyageurs..

.....

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45

8

5

8

....

93,761 75

40

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15,807 15

52,984 19

Bagages, chiens, messageries et mar

chandises à grande vitesse.. Marchandises à petite vitesse... Voitures et chevaux

Bestiaux

.........

....

Total de la semaine.............
Semaine correspondante de 1848....

Chemin de fer du Centre,
Du 23 au 29 juillet 1849.
(30° semaine.)

8,985 45
13,222 05

184,760 59
159,925 66

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Saint-Denis, Enghien.

Pontoise, Beaumont, Creil, Clermont,
Breteuil, Ailly, Boves, Amiens.
Saint-Denis, Enghien, Ermont, Fran-
conville, Herblay, Pontoise.
Saint-Denis, Enghien.

Amiens, Arras, Douai, Lille, Dunkerque,
Calais, Londres. Valenciennes,
Bruxelles. Dessert Creil, Clermont,
Breteuil, Albert, Achiet, Séclin, So-
main, et toutes les statious de Lille à
Calais et Dunkerque.

Pontoise, Compiègne, Noyon. Toutes les
stations depuis Paris.

Pontoise, Beaumont, Creil, Amiens, Ar

ras, Douai, Lille, Valenciennes. Dessert toutes les stations au-delà de Creil.

2 30 Saint-Denis, Enghien.

D

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Semaine correspondante de 1848.

553,351 fr. 75 C.
34,855

35.

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D

8 »

Différence en faveur de 1849.........

140,994 71

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Petite vitesse. Marchandises....

Voitures, chevaux et

bestiaux...

Recettes diverses......

Total de la semaine.....

56,173 85

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....

Voitures et chevaux....
Bestiaux...

recettes.

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Pontoise, Compiègne, Noyon, Amiens.
Dessert toutes les stations au-delà de
Creil.

St-Denis. Enghien, Ermont, Francon-
ville, Herblay, Pontoise.

3t-Denis, Enghien, Ermont, Francon

ville, Herblay, Pontoise.

St-Denis: Enghien à

Pontoise, Beaumont, St-Leu, Creil, Liancourt, Clermont, St-Just, Breteuil, Amiens,

Amiens, Arras, Douai, Lille, St-Omer, Ca lais, Londres, Valenciennes, Bruxelles, Charleroy, Namur, Anvers, Cologne,

8 45 Pontoise, Beaumont, Compiègne.-Toutcs les stations depuis Paris.

Amiens, Arras, Douai, Lille, St-Omer, Dunkerque, Calais, Valenciennes, Bruxelles, Charleroy, Namur - Stations principales de Paris à Amiens.-Totes les stations audelà d'Amiens." Service des trains entre Paris, Bruxelles et Cologne.

Par suite de l'installation du SERVICE DE XEIT. sur les chemins de fer belges, et les modifications apportées par la eompagnie du chemin de fer da Nord dans l'organisation des trains, à partir do 21 mai, les relations de Paris avec Bruxelles et 158,688 58 Cologne viennent de recevoir un très grand déve loppement.

139,848 25

Quatre trains au lieu de deux, mettent chaque 109,631 05 jour Paris en communication avec Bruxelles.

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Bagages.
Marchandises..

8,365 60
198 65
640 75

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A reporter............

9,205

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Trois trains au lieu d'un seul vont jusqu'à Aixla-Chapelle; enfin deux trains, au lieu d'un seul, sont en correspondance avec Cologne et les chemins de fer de Hambourg, de Berlin et Leipsick Les heures de départ sont ainsi fixées pour Paris :

8 h. du matin.-Arrivée à Bruxelles à 6 h. du soir, arrivée à Cologne à 9 h. du matin.

44 h. 45 m. du matin. -Arrivée à Bruxelles s 1 9 h. 30 m. du soir.

8 h. du soir.-Arrivée à Bruxelles à 5 h. 45 du matin, arrivée à Cologne à 4 h 45 m. du sou

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Chemins de fer de Rouen, du Hâvre et de Dieppe.

Service d'été à partir du 25 mai 1849. Départs de Paris, 7 h matin pour Rouen, le Havre et Dieppe, et toutes les stations intermédiaires.

Arrivée à Rouen, 44 h. 45; au Havre, 2 h. 3; Dieppe, 3 h.

De Paris, 9 h matin pour Mantes et les stations intermédiaires.

De Paris, 14 h. matin pour Rouen et les stations intermédiaires.-Arrivée à Rouen 3 h. soir.

De Paris, 4 h. 25, direct pour Rouen et les stations intermédiaires de Rouen au Havre et à Dieppe.

Arrivée à Rouen, 4 h. 15; au Havre, 6 h. 35; à Dieppe, 6 h. 30 soir.

De Paris, 3 h. 35 soir, pour Poissy, Mantes et toutes les stations intermédiaires de Mantes à Rouen, au Havre et à Dieppe.

Arrivée à Rouen, 7 h. 45; au Havre, 10 h. 5; à Dieppe, 9 h. 30 soir

De Paris, 4 h. soir pour Mantes et les stations. Arrivée, 5 h. 40.

De Paris, 5 h. 25 soir, pour Poissy et les stations. Arrivée, 6 h. 40.

De Paris, 7 h. soir pour Rouen et les stations. Arrivée, 14 h. 5.

De Paris, 14 h. soir, direct pour Rouen, le Havre et Dieppe. Arrivée à Rouen, 3 h 20 mat., au Havre, 5h. 45 mat., à Dieppe, 5 h. 30.

Saint-Germain, rue Saint-Lazare,
Départs de Paris toutes les heures.

420.

De Paris de 7 h. 35 m. du matin à 10 h. 35 du soir.

De Saint-Germain: de 7 h. du matin à 10 h du soir.

Baisse de prix. Abonnement, 1 fr. Omnibus gratis la semaine. (Voir aux Annonces.)

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De Versailles, de 7 h. du matin à 10 h. du soir Baisse de prix. Abonnement, 4 fr. Omnibus gratis la semaine. (Voir aux Annonces.)

Chemin de fer de Tours à Nantes.

Exploitation de la section de Tours à Saumur, Transport des voyageurs et des marchandises, Départs: de Tours, 8 h 30 matin, 4 h. 10, 9 h. 15, 2 h soir.

De Saumur, mat. 5 h 30; s, 12 h.20. 5 h. 25.

Heures de départ des trains des chemins de Paris à Orléans et d'Orléans à Tours, correspondant avec ceux du chemin de Tours à Nantes. Départ : de Paris, 9 h. 30 du matin; 12 h. 30, 7 h. 45 du soir.

d'Orléans, 12 h. 50; 4 h. 45, 10 h. 30 du soir

Chemin de Montereau à Troyes. Service direct entre Troyes et Paris en 7 heures 50 minutes, par le chemin de fer de Troyes à Montereau, avec prolongement jusqu'à Melun, et par correspondance avec le chemin de fer de Corbeil.

HEURES DE DÉPART DES TRAINS:

De Paris pour Troyes, 8 h. 30 m. du matin, do 44 h. 05 id.

d

de pour Montereau, 5 h. du soir.

De Montereau pour Troyes, 6 h. 45 m. du matin
De Troyes pour Paris, 9 h. 24 minut. du matin
do
do 4 h. 53 minut. du soir.
do pour Montereau, 7 h. 20 minut. du soir.
De Montereau pour Paris, 7 h. 30 m. du matin.

PRIX DES PLACES DE PARIS A TROYES
ET RECIPROQUEMENT.

4re classe 2 classe.. 3 classe.

48 fr. 40 c. 14 45 14 45

NOTA -On délivre des billets à Troyes et sur toute la ligne dans les bureaux des gares et stations. A Paris, à la gare du chemin de fer de Corbeil, et dans tous les bureaux d'omnibus de la compa, gnie du chemin d'Orléans.

La compagnie n'accepte pas pour le transport des marchandises de lettres de voiture qui auraient moins de six jours à courir, pour éviter

toute difficulté en cas de retard imprévu et indépendant de sa volonté.

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8 h. 30, 14 h. 05. Arrivées à Corbeil.

Mat.. - Départs de Paris. Soir : 2 h. 30, 5 h., 8 h. 40: Matin: 9 h. 30, midi 05. 9 h. 40.

- Soir : 3 h. 30, 6 h., Départs de Corbeil.

Matin 7 30. 10 h. 45.

Soir : 2 h. 30, 4 h., 8 h. 40.

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CHEMINS DE FER ST-LAZARE, 124.

Musée de VersailleS ET FORÊT DE
ST-GERMAIN,

Départs d'heure en heure.

De Paris, de 7 heures et demie du matin à 10 heures et demie du soir.De Versailles et de Saint-Germain, de 7 heures du matin à 10 heures du soir.

PRIX SUR VERSAILLES ET ST-GERMAIN, Par ab, sem. et dim. 1 f. Sans » 4 25

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D

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wag.—1 f. 25 c. dilig. 4 50

PRIX DES STATIONS, LA SEMAINE.

Asnières sans abonn. 40 c. wag. 60 c. dil. St-Cloud, Suresnes,

Courbevoie,

» 45

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Chatou,

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PAR ABONNEMENT: 10 p. 100 de réduction sur es prix ci-dessus au-delà de 50 c.

Au moyen d'une correspondance entre les deux chemins de fer à Asnières, le transport des Voyageurs entre Versailles et St-Germain s'effectue à 4 fr., et entre les stations des deux lignes, à 75 c.

Omnibus gratis, la semaine, de l'intérieur de Paris à la gare. Carrousel, au coin de la rue de Chartres; cour Batave, rue St-Denis, 122; Messageries Nationales, rue Montmartre, 409 boulevart St-Denis, 18 (cité de l'Union).

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