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Orléans à

- Paris à Orléans, 244. — Pa-

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- Paris à Strasbourg, 299. — Rouen au Havre,

210, 677, 696. —- Saint-Etienne à Lyon, 118,

501. Saint-Germain, 199, 222. Stras-

bourg à Bâle, 201, 886. Versailles (rive

gauche), 3. Versailles (rive droite), 194,

221. Coïncidence des assemblées, 243.

Assemblée nationale. Projet de loi

relatif au chemin d'Avignon à Marseille, 4.

Rapport de M. Aubertin sur le droit des fers,
10. Rapport du projet de loi relatif au che-
min d'Avignon à Marseille, 54. Convention
pour l'établissement d'un chemin de fer de
Strasbourg à Spire, 86. Projet de loi relatif
à l'exploitation du chemin de fer entre Versail-
les et Chartres, 132. - Exposé des mesures
adoptées à l'égard du chemin de fer d'Avignon
à Marseille, 151. Rapport du projet de loi
relatif à l'exploitation du chemin de Chartres,
223, 227.
Discussion du budget des travaux

publics, 230. Projet de loi d'un crédit de

5,200,000 fr. pour le chemin de fer de Vier-

zon au Bec-d'Allier, 247. - Projet de loi d'un

crédit de 15,000 fr. pour le chemin de fer de

Tours à Nantes, 248.-Discussion du projet de

loi du chemin de Versailles à Chartres, 275.

Rapport sur le projet de loi relatif à un crédit

de 374,000 fr. pour le chemin de Montpellier

à Nîmes, 280. Rapport sur le projet de loi

relatif à un crédit de 5,200,000 fr. pour le che-

min de Vierzon au Bec-d'Allier, 280. Rap-

port sur la proposition de MM. Callet, Forney-

ron, etc., relative à l'exécution, dans le bassin

houiller de la Loire, de la loi de 1810, sur les

mines, 282. Projet de loi relatif au chemin

de Paris à Lyon, 314. · Rapport dudit, 327.

-Loi relative à l'ouverture d'un crédit pour

le chemin de Tours à Nantes, 330. Discus-

sion du projet de loi relatif au chemin de Paris

à Lyon, 340. Discussion du projet de loi

relatif au chemin de Vierzon au "Bec-d'Allier,

342. Discussion du projet de loi relatif à

un crédit pour le chemin de Montpellier à Nî-

mes, 342.

Rapport sur le projet de loi d'un

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-Charleroy à la frontière de France. - Assem-

blée générale, 19, 747.

-Compiègne à Noyon.

Inauguration, 132.
-Dieppe et Fécamp, 885.- Assemblée générale,
305, 452.

- Marseille à Avignon. 4, 51, 51, 82, 84, 497,
659, 663, 675, 677, 681, 691, 714, 731, 733,
761, 762, 781, 798, 885.

-Montereau à Troyes.

de loi relatif à un crédit de 371,000 fr., 280.
-Discussion dudit, 342.

---

--

--

497.

-

Paris à Rouen.-Assemblée générale, 70, 516,
534.

- Paris à Sceaux. - Assemblée générale, 501.
Paris à Strasbourg.-Assemblée générale, 299.

-Inauguration, 614. Section d'Epernay à

Châlons, 734.- Recettes probables, 746.-De

l'embranchement de Metz à Saarbruck, 795.

M. Bineau, 868.

Rouen au Havre.
677, 696.

Assemblée générale, 210,

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453.

à l'exploitation, 432.-Projet de bail pour l'ex-Crise industrielle sur les chemins de fer,
ploitation du chemin de Versailles à Chartres et à
La Loupe, 447.-Rapport du projet de loi relatif Demandes faites aux compagnies par M. le
à l'exploitation, 223, 227. — Réflexions sur le
rapport de M. Delongrais, 242. Exploitation
par l'Etat, 243, 274. Réponse au Journal des
Débats, 258. Discussion du projet de loi, 275.
-M. Baude et l'exploitation du chemin, 433.
-Accidents, 466, 481.

Ecole des mines de Saint-Etienne, 438, 473,

587.

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- de 6 millions du département de la Seine, 481,
529, 564, 593.

- de 7 millions de la ville de Marseille, 852.
Enseignement (de l') dans les Ecoles poly-
technique, des Ponts et Chaussées et des Mines,
854.

Entreprises des Messageries, 97.

Etat (l') et l'industrie des chemins de fer, 50.

Eventualités, 595, 628.

Explosions de machines à vapeur, 666.

Exploitation par l'État, 18, 290, 578.

Exposition des produits de l'industrie, 377,
405, 487, 552.

Fluctuations des actions de chemins de fer,

369.

Géologie. Sur le cuivre natif, 166.

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Girardin (M. de) et les chemins de fer, 818,
834.

-

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Presses (les) brisées et les chemins de fer,

Solidarité des fondateurs pour le payement | Plan financier de M. Fould, 777.
des dettes de la société, 486. Service du ca-Placement sur les actions de chemins de fer
mionnage, 553. — Mandat d'acheter et de
vendre des actions de chemin de fer, Pro-
messes d'actions, Exception de nullité, 570.
Omnibus, 618. Titres au porteur cotés et

paraphés, 823. Des travaux publics, 855.

Lacrosse (M.) et le chemin de fer de Stras-
bourg à Spire, 466.

-

La Presse et les chemins de fer, 609.
Les hommes de progrès du journal le Crédit,
641.

Système Crampton, 135.

La machine Crampton, 166. - Extrait de la
discussion qui eut lieu à l'institution des ingé-
nieurs civils à Londres, dans les séances du 8
avril et des 4 et 8 mai, 371.

Longueur des principaux réseaux de chemins
de fer administrés par l'industrie privée, 706.

Machine motrice de M. Girard, 167.

Manomètre à vapeur pour les locomotives,

856.

Guerre entre l'Etat et l'industrie privée, 161.

Halles de Paris, 487.
Impôt du timbre appliqué aux actions de che-Message du Président, 387.
mins de fer, 780.

Incompatibilité des fonctions d'ingénieur
et de représentant du peuple, 130.

---

de directeur et d'administrateur de chemin de

fer, 162.

Indemnités dues par l'Etat aux Compagnies,
33, 49, 130, 450, 642.

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Industrie pratique, 152.- Locomotion,

23, 439. Disposition vicieuse des wagons de

chemins de fer et moyen de la corriger, 38.

Les ponts

De l'usure des chemins de fer, 39.

tubes d'Angleterre, 89.- Nouveaux sifflets

d'alarme, 185. Nouveau compteur à gaz,

186. Perfectionnement dans la fabrication

du fer malléable, 202.- Etude de la stabilité

des machines locomotives en mouvement, 326,

339.Emploi du Gutta percha, 340.- Essai
d'une locomotive sur le plan incliné de Saint-
Germain, 355. Tubes carneaux doublés en
alliage pour les locomotives et autres ma-
chines à vapeur, 404.- Les ateliers de cons-
tructeurs de machines, 421. Description des
systèmes les plus nouveaux suivis en Angleterre
pour la construction et le renouvellement des
voies de chemins de fer, 695, 753, 808, 824.-

Industrie privée menacée par les ingénieurs

de l'Etat, 177.

-

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Réforme (la) et le Crédit, 3, 657.
Réglement hiérarchique et disciplinaire du
service de l'exploitation, par M. St-Léon, 682.

Revenus probables des chemins de fer concé-

dés en 1844 et 1845, 274, 401, 563.

Reprise du travail, 887.

Session des Conseils généraux, 631.

Siècle (le) rédigé par M. Enfantin, 835.

Surveillance de l'Etat sur les chemins de

fer, 797, 840.

Tableau des chemins de fer concédés depuis
1830, 648.

Tableau des cours des valeurs industrielles (a
la fin de chaque numéro).

cutés en 1848, 85.

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Morcellement (du) des chemins de fer, 707.
Influence des fortes pentes sur les frais d'éta-Moyens de prévenir la fumée des foyers où l'on
blissement et d'exploitation des chemins de fer,
370, 391.

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-

Paris. Imp. Chaix et Comp., rue Bergère, 20.

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DES MINES ET DES TRAVAUX PUBLICS.

BULLETIN GÉNÉRAL D'ADJUDIGAȚIONS ADMINISTRATIVES.

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[PRIX DES INSERTIONS: Tol

Dans le corps du journal, 1 fr. 25 c.
75717
la ligne.ilizu 291.

Mat A la feuille d'annonces, 1 fr. la ligne.

L'ADMINISTRATION se charge de veiller aux intérêts de ses abonnés, de les représenter dans les assemblées des sociétés dont ils sont actionnaires, de les éclairer sur la marche et la direction des affaires dans lesquelles ils sont engagés et de les renseigner sur la valeur réelle des titres qu'ils possèdent; enfin, de les guider d'une manière sûre et positive sur tous les placements de fonds.

SOMMAIRE.

de HUIT volumes, contenant la matière mot dire, les laisser marcher à l'abime? A nos lecteurs. A la Réforme. Chemins de fer de de VINGT volumes ordinaires, et se Nous ne l'avons pas cru. Mais il ne nous a ceinture. Chemin de Versailles (rive gauche). Le Rapport du Conseil d'administration. La fusion. As-vend 40 fr. au lieu de 85 fr., prix éta-pas paru plus juste de prendre les compasemblée générale du 30 décembre 1848. - Chemin bli par l'ancienne administration.

d'Avignon à Marseille. Exposé des motifs et projet de loi.-Chronique des chemins de fer. Le nouvel enprunt de Rouen. Inauguration du chemin de Melun

L'Administration du JOURNAL DES

gnies pour point de mire de nos articles, et nous aurions rougi de capter la bienveillance des actionnaires par des attaques systématiques contre des intérêts qui, au fond, sont à Montereau. - Caisse du commerce et de l'indus- CHEMINS DE FER croit utile, au com- identiquement les leurs. Le maintien des tre. Maison Gouin et Comp. Mines. Nouvel appareil pour élever l'eau. - Chemins de fer étrangers.mencement de l'année, d'adresser aux compagnies actuelles étant le dernier vesTravaux des comités. Nouvelles diverses. Ac-principaux négociants de France les pre-tige d'organisation qui résistât encore énercident sur le chemin de Rouen. - Vol sur le Great-miers numéros de l'année 1849, afin de giquement à la barbarie socialiste, nous nous Western.-railway.-Pétition relative à la diminution du droit d'importation sur les fers.-Journal de tous. faire connaître l'esprit de son Journal et les sommes déclarés les partisans des compa-Correspondance. Compte-rendu de la Banque matières dont il s'occupe habituellement. gnies, ce qui ne veut pas dire que nous nous de France. Compte-rendu de la Banque d'Angle-Nous n'insisterons pas sur l'importance Soyons jamais faits les champions des admiAdjudications. nistrateurs.

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terre.
Bourse et tableaux.

Recettes.

Départs.

de cette publication au moment où les affaires reprennent, et où l'industrie, Avis important aux Abonnés. poar rappeler complétement à elle les capitaux, a besoin de donner tous les renLes personnes dont l'Abonnement seignements et toutes les garanties désiexpire le 1er janvier sont priées de lerables, garanties et renseignements qui ne feront jamais défaut aux abonnés du renouveler immédiatement si elles ne JOURNAL DES CHEMINS DE FER. veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoi de leur journal.

MM. les Abonnés recevront la cou

Paris, le 1" janvier 1849.

Ainsi placés entre un excès et l'excès contraire, et ne voulant dépasser le but d'aucun côté, nous nous sommes crus en meilleure position pour agir sur les actionnaires, quand l'erreur ou la passion les entraînerait dans un sens opposé à leur intérêt véritable, et sur les administrateurs, quand ils méconnattraient la ligne de leurs devoirs, soit par une incurie condamnable, soit en obéissant aux tristes suggestions de l'intérêt personnel. Nos intentions n'ont pas toujours été comaigris par de longs malheurs, ne trouvant pas en nous une soumission aveugle et une comme leurs adversaires, alors que nous condescendance servile, ont pu nous regarder étions réellement leurs plus sincères et peutêtre leurs seuls amis, car nous sommes les

En commençant une nouvelle année, le verture et la table des matières de l'an-Journal des Chemins de fer croit devoir ex-prises. et il est arrivé que des actionnaires née 1848, dans la première quinzaine pliquer à ses lecteurs ses idées, ses tendances de janvier; ceux qui auraient égaré et sa ligne de conduite. quelques-uns des numéros de l'année, honorable, intègre, profitable à tous les inNous avons voulu faire une publication pourront les réclamer, en adressant térêts légitimes. Nous avons défendu l'indusleur renouvellement. trie privée, mise en cause après la révolution

La collection complète du Journal de Février, et il nous a semblé que nous faides Chemins de fer forme aujourd'hui de bons citoyens. Mais pour protéger l'insions acte à la fois d'écrivains courageux et huit volumes grand in-4°. -Riche de dustrie attaquée, ébranlée, presque vaincue, documents précieux sur les Chemins de que fallait-il donc faire ? fe français et étrangers, sur les Mines, Devions-nous un appui sans réserve aux le Usines et les Forges, cette collec-actionnaires, même quand ils se trompaient in formant une encyclopédie du plus épargner le rôle toujours difficile de contrasur le but et sur les moyens? Et pour nous bau: intérêt industriel, est composée dicteurs et de critiques, devions-nous, sans

seuls qui ayons eu le courage de leur dire

duite a été travesti, et l'on n'a pas craint de tout haut la vérité. Le mobile de notre connous désigner publiquement sous le nom d'organe officiel des compagnies. Or, derrière cette appellation dérisoire, il y a une accusation de vénalité, et, quelque bien déguisée au grand jour et à lui imposer silence. qu'elle soit, nous sommes décidés à la braver

Nous ne sommes pas l'organe officiel des

compagnies; nous ne sommes les amis ni les bonne foi; nous connaissons aussi ce qu'il y ture apporterait la solution. C'est de leur ennemis des administrateurs, et autant il a de condamnable dans des spéculations fai- fournir des terrains d'entrepôts pour les manous aurait paru utile de les défendre s'ils tes en vue seulement d'un lucre personnel tières qui constituent leurs mouvements de étaient attaqués de manière à nuire aux en- et sans aucun souci des capitaux engagés; transports. treprises qu'ils dirigent et qu'i's représentent, nous serons pleins d'égards pour les uns, de Ce qui frappe dans l'étude des voies naviautant nous croirons juste et indispensable défiance pour les autres et de justice pour gables aux abords des grandes villes et de de signaler au besoin leurs erreurs ou leurs tous. Paris en particulier, c'est le nombre et l'imfautes. Notre rédaction est complétement in- Une chose qui est bien faite pour Dous sou-portance des établissements de dépôt, de dépendante de toute influence extérieure, et tenir dans cette tâche pénible, c'est le con- magasinage, d'entrepôt, qui se sont établis non-seulement nous ne l'avons pas enchal-cours empressé et la sympathie persévérante sur leurs bords et dans leurs eaux mêmes; car il est des matières pour lesquelles le bateau est à la fois le magasin et le marché : le charbon de bois, par exemple.

née, mais nous ne l'enchaînerons jamais. Encore moins accepterions - nous d'aucune compagnie ce concours secret et suspect, qui n'a pas de nom dans la langue des honnêtes gens. Il ne peut nous convenir de faire métier et marchandise de notre opinion ni de notre conscience. Les compagnies comme les actionnaires trouveront en nous des auxiliaires dévoués, chaque fois qu'il s'agira d'un intérêt général, d'un intérêt public; ils trouveront en nous des conseillers prudents, des amis fermes et sévères, quand ils agiront dans toute autre pensée; mais il ne sera donné à personne de détourner nos convictions et d'inféoder notre plume à l'égoïsme des intérêts particuliers.

L'intimidation n'aura pas plus de prise sur nous que la corruption; et dés à présent nous déclarons que nous ne permettrons à personne de nous désigner comme «< l'organe officiel des compagnies, » encore moins comme leurs agents stipendiés, bien décidés que nous sommes à demander justice aux tribunaux de quiconque se ferait l'écho de

cette basse calomnie.

de nos abonnés, dont la phalange nombreuse
ne fait que s'accroitre chaque jour. La con-
fiance qu'ils veulent bien nous témoigner est
pour nous une preuve que nous sommes dans
la bonne voie, et c'est de plus un encourage-
ment formel à y persévérer.

A la Réforme.

Chemin de fer de ceinture.

Ces établissements constituent le complément indispensable des grandes voies de transport. La commodité qu'ils offrent au dépôt des approvisionnements des matières entrant dans la consommation courante est à elle seule une raison de préférence des lignes navigables.

dommageable. De là la nécessité d'augmenter les jours de planches des bateaux ou de faire le camionnage sur des distances considérables.

Le tracé du chemin de chemin de ceinture

Quand nous avons répondu une dernière Dans l'état actuel, les chemins de fer souffois à un article de la Réforme qui concer-friront longtemps de l'absence de ces établisnait le chemin de fer du Nord, nous croyions sements; le chemin de ceinture rapprocherait avoir affaire à des adversaires violents, peu le moment où ils pourront, sous ce rapport, éclairés, mais convaincus. On nous signale à lutter avec les voies navigables; une situal'instant quelques lignes publiées par ce tion toute particulière peut même leur assujournal avant l'article qui a motivé notre rer des avantages prompts et décisifs. seconde réponse; ces lignes, qui nous étaient Les voies navigables éprouvent d'assez restées inconnues jusqu'à présent, renfer-grands embarras en ce qui concerne le dépôt ment des insinuations odieuses et d'infâmes à Paris des produits qu'elles transportent. calomnies. On ne répond pas à de telles igno- Sur la rivière, les quais sont des lieux de minies. Nous ne regardons plus la Réforme stationnement coûteux et incommodes, et le comme un adversaire digne de nous. Mais canal Saint-Martin est construit de façon que comme il nous importe de mettre à néant le dépôt sur berge est à peu près impossible; des accusations mensongères et honteuses, d'ailleurs, dans l'enceinte de la ville, les rèQu'est-ce donc, après tout, que les com- nous déclarons qu'un misérable et qu'un lâ- glements de l'octroi empêchent les entrepôts pagnies de chemins de fer, sinon le faisceau che a seul pu écrire, sous le voile de l'ano- particuliers. Obligé de se reporter aux extrédes intérêts épars entre les mains des action-nyme, les lignes auxquelles nous faisons al- mités en dehors de la ville, c'est-à-dire à naires? et comment pourrions-nous trahir lusion. Bercy d'un côté, à la Villette de l'autre, le ceux-ci en défendant celles-là? Les compa- Nous le mettons au défi de signer son im-commerce éprouve l'encombrement le plus gnies ont été rudement éprouvées dans tous posture. les temps et surtout depuis février 1848; elles ont subi des mécomptes dont la responsabilité doit remonter tantôt au gouvernement et aux chambres, tantôt aux ingénieurs, quelquefois aux administrateurs, souvent aussi aux actionnaires eux-mêmes. Or, c'est précisément lorsque la responsabilité est ainsi divisée entre tous, qu'il est plus difficile de faire la juste part de chacun, et que l'indulgence est alors commandée. Tel est le sens des ménagements que nous avons gar- Déjà des transports assez considérables dés au sujet d'entreprises qui n'ont été s'effectuent du port du Havre aux villes de exemptes ni de fautes ni d'abus graves, mais fabriques du Nord par les deux chemins du don l'utilité évidente, universelle, démon- Havre et du Nord; et si le transbordement et trée, a dù trouver grâce devant notre juste le camionnage à travers Paris n'étaient pas critique. Est-ce à dire que nous nous croi- une cause sérieuse de lenteurs et de frais, le rons aussi liés envers des compagnies d'im-commerce profiterait plus largement des portance secondaire, pour ne pas dire plus, avantages de cette voie. compagnies fondées non par suite de l'élan irrésistible qui a poussé la France à sillonner son sol de chemins de fer, mais par l'avidité de la spéculation, qui a mis cet élan à profit pour engager les petits capitalistes dans une voie pleine de périls pour eux et sans intérêt pour le pays? On ne nous fera pas l'injure de le croire. Nous savons discerner ce qu'il y a de respectable et d'intéressant dans certaines fautes involontaires, dans certaines erreurs causées souvent par une excessive

A mesure que le moment approche où les chemins de fer de Strasbourg, de Lyon et de l'Ouest seront livrés à la circulation on commence à comprendre combien est regrettable l'absence de lien entre les six grandes lignes du Hav re, du Nord, de Strasbourg, de Lyon, d'Orléans et de l'Ouest.

changerait immédiatement cette situation, et de la manière la plus heureuse, parce qu'il transformerait en lieux d'entrepôt une zone considérable de terrains placés en dehors de l'octroi de Paris et autour de la ville en contact avec toutes les routes et les rues qui se dirigent sur le centre.

La valeur de ces terrains est relativement faible, parce que la plus-value résultant des percements de rues s'attache aux terrains riverains; mais les espaces assez profonds existant entre les portes de l'enceinte fortifiée et dont l'accès avec l'extérieur est fermé par les fortifications ne suivent pas la même loi d'accroissement de valeur, parce qu'il sont isolés du mouvement de la circulation.

Y appeler les grands dépôts de matériaux, de combustibles, les entrepôts de produits de tous genres, c'est introduire dans la constitu-'tion même de Paris une amélioration considé

Mais c'est surtout lorsque le tracé des chemins de fer sera dans le sens direct du transit, c'est-à-dire du Havre à Strasbourg et du Havre à Lyon, que les avantages d'une communieation non interrompue seront mieux sentis, et que les intérêts commerciaux protesteront avec plus d'énergie contre la fa-rable. cheuse lacune résultant de la non-exécution C'est mettre, pour plus d'un siècle assurédu chemin de fer de ceinture. ment, la propriété parisienne à l'abri de cette Il est encore un intérêt très-sérieux pour immense déperdition de capital qui résulte de les chemins de fer dont le chemin de cein-la lutte constante des habitations saines qui

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