n'a vu qu'une expérience jusqu'à présent; c'est! une révolution qu'ils veulent faire.

1

Le régime de l'entreprise n'entraîne pas la nécessité de tous les rouages dont on l'a souvent Les travaux publics ne figurent dans cet im- compliqué. On peut diviser les adjudications par mense plan que comme un premier point d'atta- nature de travaux et par lots, de telle façon que que. Nous le reconnaissons, fq système qui est en l'adjudicataire n'ait aucun intérêt à sous-traiter, usage à porté quelques mauvais fruits. Est-ce une et que l'atelier à diriger n'excède pas la mesure raison pour le détruire? Où en trouver un qui n'ait de son action personnelle. Même dans une entre pas ses côtés faibles et qui n'engendre pas d'abus? prise générale, l'entrepreneur, quand il est sérieux, On veut supprimer les entrepreneurs dans les tra-garde habituellement la conduite de l'affaire sur vaux d'ordre public, absolument comme les doc- laquelle il étend sa surveillance par des agents satears du Luxembourg tendaient à supprimer les lariés ou intéressés, sans admettre d'autres interen trepreneurs d'usines et d'ateliers, les patrons, médiaires entre lui et les tâcherons ou les ouvriers que l'on considérait alors dans l'industrie comme marchandeurs. un rouage inutile. C'est toujours la même manière d'entendre la démocratie on vise à une égalité himérique des conditions, au lieu de s'arrêter à l'égalité réelle des droits.

senle des garanties à l'Etat, car l'entrepreneur
responsable dans sa fortune, dans son credit,
sa considération. L'Etat peut lui demander con
à toute heure, de ce qu'il fait et de ce qui
fait pas. S'il n'exécute pas ou s'il exécute mu
contrat d'adjudication, le recours est prompt
facile. Les travaux marchent avec ensemble,
à l'unité d'impulsion qui y présile. L'E
plus qu'à indiquer la distribution et la dure
travaux; car il y a quelqu'un qui appelle, rasse
ble et choisit les ouvriers, qui répond du co
et de la bonne tenue des chantiers, qui fours
répare le matériel, qui commande et dirige le
ficiers de cette armée industrielle, qui anime t
de son intérêt et de sa présence.

0

C

Les grandes entreprises, conduites ainsi directement, gagnent du terrain en France. Les ingé nieurs chargés d'exécuter un canal ou un chemin On reconnaît que les associations d'ovre de fer préfèrent adjuger ou concéder des lots de ont un champ d'opération très-limité, qu'elle Que reprochent les ouvriers au système de l'en- travaux d'une certaine étendue, parce que l'entre- peuvent aborder que des travaux dans lesqu treprise? D'amener la nécessité de divers intermé-preneur, y appliquant un matériel puissant, peut la main-d'oeuvre est facile, sans mélange, e diaires, dont chacun prélève son bénéfice et sur conduire l'ouvrage avec plus de célérité et d'éco-ne sont pas trop étendus. Il convient d charge ainsi le prix des travaux, ou réduit d'au-nomie. Quant aux entrepreur: sérieux, leur in que, même dans ces circonstances, en fais tant le prix de la main-d'oeuvre, M. Morellet, qui térêt manifeste est de ne soumissionner que des associations d'ouvriers un traitement de f s'est expliqué devant nous sur la portée de la pro- travaux assez importants pour que le bénéfice pos- en mesurant le vent à ces nouveaux-nés de la position, pour lui et pour ses collègues, nous a sible sur quelques détails compense la perte assu dustrie, on n'obtiendra pas encore une sold tenu, sur ce point, le même langage que M. Brurée sur quelques autres, et que les côtés faibles du très-satisfaisante. Les travaux manqueront net, qui disait dans la séance du 14 juillet 4848: devis disparaissent dans l'ensemble des évalua- jours de direction; l'exécution et la dern « Un seul individu, qu'on appelle entrepreneur tions. T'exécution seront également incertaines. Lia | général, vient soumissionner, à des rabais souvent Ceux qui parlent de supprimer les entrepreneurs n'aura pas de garanties, car la responsali scandaleux, la confection de tous les travaux. Or, dans le inécanisme des travaux publies, oublient se divisant, s'efface. La mobilité du personn la plupart du temps, cet individu est ignorant en que le système de l'entreprise est universellement laquelle l'entrepreneur doit parer dans le s matière de travaux publics; ce n'est qu'un prête adopté en Europe. De l'autre côté du détroit, dans ordinaire, troublera directenient l'organisatiet nom, un intermédiaire qui souvent même ne pos-un pays où l'esprit d'association a reçu tous les travaux, compliquera la comptabilité des ne sède pas les capitaux nécessaires, et qui est obligé développements et s'est prêté à toutes les applica-nieurs et établira l'anarchie en permanence a de les emprunter à un taux onéreux. Par suite, tions possibles; où les ouvriers, plus instruits, plus chantiers. Ce défaut de lien, d'intelligen: pour exécuter ces travaux, cet entrepreneur gé-expérimentés et plus exercés dans le calcul de d'expérience se fera sentir à chaque coup de P néral est obligé d'admettre des sous-entrepreneurs leurs intérêts que partout ailleurs, correspondent che. L'Etat subira tous les inconvénients et a pour chacune des spécialités qui constituent le entre eux et tiennent les uns aux autres par des ra pas les avantages des travaux exécutes es projet général, et ces sous-entrepreneurs étant liens tellement étroits, qu'à un jour donné, sept à régie. dans une position semblable à celle de l'entrepre-huit cent mille hommes peuvent prendre une ré Le véritable progrès pour l'ouvrier, dans neur général, ont besoin de ce qu'on appelle des solution commune, personne n'a imaginé de sub-travaux publics, c'est le marchandage. Lo tâcherons; de sorte qu'en réalité les travaux pu-stituer des associations d'ouvriers aux entrepre-se rencontre des terrassiers éprouvés, des ma blics sont exécutés sous la direction d'hommes neurs pour l'exécution des travaux publics. Un habiles, ou des charpentiers intelligents, is¦ peu capables, peu moraux, et qui absorbent, aux entrepreneur général (contractor), des tâcherons vent se concerter à dix ou à vingt pour entree dépens des ouvriers, la plus grande partie des bé- (gangers), et des ouvriers qui travaillent à la jour-dre à forfait un lot d'une faible importance. I néfices. » uée ou à la tâche, voilà l'organisation au moyen ces cas-là, qui ne sont pas rares, un groupe Il y a du vrai, et beaucoup de vrai, dans cette de laquelle s'exécutent ces magnifiques voies de vriers fait l'office de tacheron. L'ouvrier qui ** peinture; mais ceux qui la font élèvent mal à pro- communication qui font l'admiration du monde sit et qui épargne, peut avec le temps, pos à la hauteur d'une théorie ce qui ne peut être civilisé. Environ trois cent mille terrassiers sont l'esprit organisateur, monter plus haut et se considéré que comme un régime provisoire et employés, en Angleterre, à la construction des ser parmi les instructeurs du travail. Voili comme un accident de croissance. Le développe- chemins de fer. Quand le laboureur gagne 40 à 42 min naturel que suivent la bonne conduite et ment des travaux publics est d'une date assez ré-shellings par semaine, le terrassier en gagne 20 à telligence. Une bonne organisation du trava cente en France et même en Europe. Il a fallu 25: aussi ne songe-t-il pas à déserter ni à trans-supprimera pas les degrés intermédiaires, e tout créer à la fois, les capitaux, les méthodes et former une condition qui lui vaut de tels salaires.bornera à les simplifier et à les rendre acce le personnel d'exécution. De même que les pre- Ce n'est pas non plus l'infériorité des salaires c'est à chacun ensuite de conquérir le rang micrs ingénieurs qui ont exécuté des chemins de qui a pu amener en France les réclamations que fer n'ont pas toujours choisi les meilleurs tracés et l'on élève au nom des ouvriers occupés par les Lorsqu'une idée, vraie ou fausse, proje se sont livrés à des dépenses souvent inutiles, la travaux publics. Il s'en faut que le régime actuel exagérée, s'est emparée de l'attention pul première génération des entrepreneurs se formantait déprimé la condition des classes laborieuses. peut être utile d'en faire l'essai, de l'ep un peu au hasard a pu manquer d'argent, de mo- Partout, en effet, où l'Etat, les départements, les creuset de la pratique. L'Assemblée cons ralité et de lumières. C'étaient, comme on l'a fait communes, les compagnies exécutent de grands a soumis les associations d'ouvriers à une remarquer à la tribune, de simples ouvriers plus ouvrages, une hausse considérable et soudaine de expérience. Par le décret du 3 juillet 1848,5 hardis que d'autres, mais rarement plus éclairés, la main-d'œuvre se fait aussitôt sentir. Non-seule-onvert un crédit de 3 millions destiné à ¤¤?« qui se voyaient conduits trop souvent à spéculer ment cette hausse agit pour le temps de la cons-ger, disons mieux, à commanditer les associ sur les travaux, faute d'aptitude pour les conduire.truction, mais elle reflue encore dans les usines, qui se formeraient, soit entre patrons et eat.. Cet état de choses commence à s'améliorer. Les dans les ateliers, et jusque dans les travaux de soit entre ouvriers seulement, dans l'agri entrepreneurs sérieux ne sont déjà plus aussi ra l'agriculture. Sans doute, elle n'enrichit pas tou- comme dans les constructions et dans l'ind res. L'entreprise des travaux publics devient une jours les travailleurs, qui se hatent bien souvent Par le décret du 15 juillet, elle a admis carrière qu'abordent aujourd'hui des hommes re-de dissiper une prospérité à laquelle ils n'étaient vriers qui s'associeraient entre eux, à l'ad commandables, après l'étude réfléchie des devis, pas assez préparés le bien est venu trop vite tion et même à la concession directe des t avec une clientèle d'ouvriers et avec un matériel pour profiter à celui qui le recevait; mais à coup publics. Quels sont, jusqu'à présent, les té suffisant d'exécution. Des entrepreneurs étrangers sur, elle ne leur laisse pas de prétexte pour se conmus de ces mesures? sont même accourus, nous apportant les enseigne-plaindre de leur sort, ni d'un mouvement qui, ments de leur expérience et la contagion salutaire après tout, les relève.

if a droit.

Nous avons demandé des renseignement 17. le ministre du commerce sur les effets da de leur exemple. Le même progrès a été observé Le système de l'entreprise n'est pas certes à du 15 juillet. On nous répond que là où d'...” en Angleterre, où une génération nouvelle d'en-l'abri des critiques, et ne nous paraît pas Fidéal patrons sont associés à des ouvriers, il yad trepreneurs plus instruite, plus morale et plus rien matière de travaux publics; mais, comparé à de succès, et qu'il y aura beaucoup d'ins che, remplace peu à peu les instruments grossiers cette ébauche informe d'organisation que l'on ap- où les ouvriers seulement sont associes & à l'aide desquels s'était d'abord établi et avait pelle aujourd'hui l'association des ouvriers, il pré-eux; encore faut-il ajouter que les résulta grandi ensuite le système des travaux publics. sente plusieurs avantages. L'entreprise donne sent été plás déplorables; que plusieurs

tions auraient péri, les unes par l'insuffisance du capital prêté, les autres par l'incapacité des patrons improvisés, ou par suite de leurs dissentions intestines, si l'administration n'était intervenue, tantôt pour augmenter le secours, tanôt pour rétablir l'harmonie, tantôt pour éclairer es gérants sur la marche qu'ils auraient dû suivre; en sorte que l'Etat, après avoir donné son argent, doit encore se constituer le patron de ces entreprises, l'arbitre de leurs différends, et s'immiscer dans la gestion. Est-ce là le rôle qui lui ppartient? Ne va-t-il pas s'ériger ainsi en entrereneur d'industrie, et convertir la tutelle qu'il ccorde aux uns en moyen de concurrence conre les autres?!

Quant aux associations d'ouvriers qui se sont ormées pour mettre à profit les prescriptions du écret du: 15 juillet, nous allons en exposer les premiers résultats.

"

portance; et parmi celles qui se sont formées pour | ges et le palais, sur une étendue de 8 kilomètres,
exécuter des travaux publics, dans les conditions les ingénieurs de l'Etat avaient à exécuter vingt-
très-favorables que nous venons d'indiquer, bien neuf ouvrages d'art ordinaires, et 800,000 mètres
peu ont obtenu un succès qui puisse être invoqué cubes de terrassement. Ces travaux, conduits en
comme un argument et comme un exemple, régie et à la tâche, ont occupé les ouvriers en
Voici, au surplus, le résumé textucl des rensei- chômage de la ville, répartis entre soixante-dix-
gnements que nous a fournis M. le ministre des neuf brigades de vingt à cinquante ouvriers cha-
travaux publics.
cune. Le chef de brigade entreprenait un lot con-
formément à la série de prix dressée par l'ingé-
mieur et approuvée par le préfet; il relevait seul
les instructions, s'obligeait pour lui et pour ses
co-associés à les suivre, et recevait, pour en faire
le décompte, le prix de leur travail.

« La foi qui autorise la concession de travaux aux associations d'ouvriers, a reçu jusqu'à présent un très-petit nombre d'applications.

>>

Indépendamment de ces constitutions régulières de société, plusieurs ingénieurs ont tenté de réunir de fait ces associations des ouvriers employés par voie de régie.

»Une seule association a réussi, c'est celle qui a entrepris les travaux de pavage de Paris.

(La suite au prochain numéro.) Chemins étrangers,

» En général, les prix concédés aux ouvriers On écrit de Madrid, le 12 décembre : ont été inférieurs aux prix des adjudications: « Les collections de l'Ecole royale des ingémais il faut observer que les ingénieurs avaient nieurs civils à Madrid viennent d'être enrichies pris le soin de faire diriger par leurs conducteurs de modèles de tous les objets composant le mal'exécution des travaux et même la comptabilité,tériel des chemins de fer, tels que rails, coussiet que les frais de ces diverses opérations sont nets, changements de voie, plates-formes, rotaainsi restés à la charge de l'administration. » Les observations suivantes dérivent des rap- diligences, wagons trucks, de toute espèces, etc. teurs, grues hydrauliques, locomotives, tenders, ports présentés par MM. les ingénieurs : » Ces modèles sortent des ateliers de MM. Gaselly et Zamba de Paris; ils seront prochainement exposés au public, et ensuite montés de manière à donner aux habitants de Madrid le spectacle, encore nouveau pour eux, d'un railway en pleine activité. »

Nouvelles diverses.

Le mariage de M. Bineau, ministre des travaux publics, et de Mlle Boniface de Beaumont, a été célébré à l'église de Saint-Louis d'Antin. Mgr l'évêque de Langres, représentant du peuple, a officié.

Le décret, en décidant que le ministre des traaux publics pourrait concéder directement ou djuger des travaux à ces associations, avait laissé Se un règlement d'administration publique le soin are déterminer les ouvrages qui pouvaient leur être onfiés, et les conditions ainsi que les garanties ui devaient être stipulées. Ce règlement, promolué le 18 août 1848, ouvre à l'émulation des as- » 1° L'égalité de salaire, condition nécessaire ciés une large carrière. La nomenclature des d'une association entre ouvriers, a presque touLavaux comprend les terrassements à exécuter jours été une cause de discorde et de désunion la pelle, à la brouette ou au tombereau; les ex-parmi les associés; actions de rochers, les exploitations de carrières » 2o La discipline des ateliers est presque imvertes par l'Etat, les percements de puits et de possible; aleries, les dragages, les fournitures de maté- » 3o Les associations qui ont le plus approché aux pour construction on entretien de chaussées du succès sont celles où le nombre des ouvriers vées ou empierrées, les maçonneries à pierres ne dépassait pas douze ou quinze. ches pour perrés et murs de soutènement, les » 4° Les travaux exécutés par ce mode d'assoUn journal allemand, la Gazette de Breslau, ulptures d'ornement, les ouvrages de maçonne-ciation laissent souvent à désirer sous le rapport arrivé ce soir à Paris, parle d'un léger accident e, de charpente, de menuiserie, de serrurerie, de la perfection; et il est difficile d'exercer un re-arrivé à M. le duc de Bordeaux sur le chemin de couverture, de pavage, etc., quand il n'y aura cours utile contre les ouvriers, ceux-ci se disper-ter de Frohsdorf à Vienne. Le prince aurait fait s de matériaux à fournir par l'association pour | sant aussitôt que les ouvrages sont terminés. un faux pas en descendant d'un wagon; ce jourxécution des ouvrages. » » Les ingénieurs s'accordent à penser que, dans nal ajoute qu'on n'a eu heureusement aucune Ainsi, le domaine des adjudications que le rè-l'intérêt de l'Etat comme dans celui des ouvriers, blessure à déplorer. ement permettait aux associations d'aborder, l'ancien système d'entreprise est préférable au sysStendait à tous les travaux de routes, de rivières, tème des associations, sauf à corriger, dans les canaux, de chemins de fer. Il y avait de quoi cahiers des charges, les clauses qui laissent trop cuper plus de cent mille ouvriers par jour, et de l'ouvrier à la merci de l'entrepreneur. Quelquesoi distribuer plus de 100 millions par année en uns regardent comme incomplètes les expériences laires. Quant aux concessions directes, elles ne qui vienuent d'être tentées; ils font remarquer ppliquaient qu'aux travaux dont l'importance que les premières associations ont été formées excédait pas 20,000 fr.; mais en divisant les dans des moments d'agitation où les ouvriers, égas, on pouvait aisément multiplier à l'infini les rés par de détestables maximes, n'obéissaient plus, plications de ce système. aux lois de l'ordre et de la discipline; ils con- L'architecte à qui le gouvernement avait Pour mettre les associations en mesure de lut+cluent en conséquence à la continuation des es- confié la construction de l'embarcadère du chevictorieusement avec les entrepreneurs dans sais. min de fer de Paris à Strasbourg, M. Duquesney, adjudications publiques, on les dispensait de Les travaux auquels fait allusion M. le ministre est mort lundi, entre deux et trois heures de la irnir un cautionnement, et on ne les soumet- des travaux publics ont été exécutés dans les nuit, au moment où il revenait d'une soirée. Se t qu'à la retenue du dixième, qui est la garansept départements de l'Aube, de l'Aisne, de la sentant indisposé, il demanda une tasse de thé, constamment exigée pour la bonne execution Nièvre, du Rhône, de la Seine, de Seine-et-Marne et pendant qu'on la préparait, il se jeta sur son s travaux. Ce n'est pas tout. L'administration, et du Vaucluse. Si l'on excepte le pavage de Pa-lit; quelques minutes après, il avait cessé de is une sollicitude assurément paternelle, mais ris, une tranchée près de Lyon, et là construction vivre. constituait une entrave à la liberté des tran- de onze maisons de garde sur le chemin de Stras- Le conseil général de la Banque vient de tions et qui entraînait pour sa propre respon-bourg, nous ne rencontrons pas ici d'associations fixer à 25 francs le dividende du deuxième seilité les conséquences les plus graves, avait proprement dites; ce sont bien plutôt des groupes mestre 4849. la que, dans toutes les adjudications auxquel d'ouvriers que les ingénieurs de l'Etat ont embri- Le dividende sera payé à bureau ouvert, à l'hôles associations d'ouvriers seraient appelées à gadés et mis à la tâche, pour tirer un meilleur tel de la Banque, à partir du 2 janvier prochain. courir, un maximum de rabais fut fixé par le parti des rassemblements qui étaient expédiés de MM. les actionnaires peuvent envoyer des fondés et, sur l'avis de l'ingénieur ou de l'architecte. Paris, et qui allaient former en province autant de pouvoirs pour recevoir et signer les émargea même intérprété quelquefois le règlement en d'annexes des ateliers nationaux. L'Etat leur four-ments. ens qu'un maximum de rabais était déterminé nissait des outils, le matériel de construction, et Il est indispensable de présenter les titres. ·les associations seules, tandis que les entre quelquefois des moyens de campement. Ces réu- Le samedi 12 janvier 4850, à une heure eurs demeuraient libres de pousser le rabais nions n'avaient d'autres raisons d'être que l'appui après midi, il sera procédé, en la Préfecture, à limites les plus extrêmes. Enfin, l'on a écarté des ingénieurs de l'Etat qui les avaient organi-Châlons, à l'adjudication des travaux à exécuter it les entrepreneurs, en statuant qu'à égalité sées, qui les soutenaient et qui les protégeaient sur la ligne du chemin de fer de Paris à Strasbais entre une soumission d'entrepreneurs et contre des éléments de dissolution presque sans bourg, pour la construction de deux pavillons de soumission d'ouvriers associés, celle-ci serait nombre, latrines dans la station de Châlons. irs préférée.

gré ces encouragements tout à fait excepls, les associations d'ouvriers n'ont pris, à ce jour, que des développements sans im

a

En dehors des résultats que nous venons d'indiquer, M. le ministre des travaux publics nous fait connaître ceux qui ont été obtenus à Limoges dans les travaux du chemin de fer. Entre Limo

Par arrêté en date du 48 décembre, M. Chatelus a été nommé chef de la division des chemins de fer, en remplacement de M. de Boureuile.

Par arrêté en date du 40 de ce mois, M. E. Vatel a été nommé agent de change près la Bourse de Paris, en remplacement de M. Chaulet, démissionnaire.

La Compagnie des agents de change de Paris, dans son assemblée générate du 20 décembre, a élu, pour composer la chambre syndicale durant Pannée 1849, savoir:

M. Billaud, syndic; et MM. Laurent, Hubert, Delaville-Leroux, Henri Rodrigues, Moreau, David, adjoints au yndic

Toutefois, il est utile d'attendre, avant de rien
faire, le résultat de certaines négociations qui se
suivent.

460 fr.

Adjudication définitive en l'étude et par nistère de Me Chambert, notaire à Tours, le m 15 janvier 1850, à midi,

De la fabriqué des tubes en fer étiré, située 11 Vieille-Madeleine, près Tours (Indre-et-Lar sur les bords de la Loire et de la route de To! Amboise.

Les bâtiments et le matériel sont neafs parfait état.

Mise à prix

1

30.00

- Le ministre des travaux publics et le préfet M. A. J., à Saint-Remy. A aucun prix. L'ade la Seine ont réglé, chacun pour sa part contri- venir est fort incertain, et nous serions embarrasbutive, les frais et les dépenses que doit occasion-sés pour donner à ce sujet un avis positif. ner la régularisation des abords de l'embarcadère du chemin de fer de l'Ouest. Les travaux de cet embarcadère etant aujourd'hni fort avancés, et à moins de circonstances tout à fait imprévues, M: L., à Metz. No 4, le moment est propice l'embarcadère devant être terminé à la fin de la pour vendre et acheter du n° 4' àla plac e. campagne, c'est-à-dire vers la fin du mois d'avril, M. C., à Strasbourg. Les actions de Strasl'administration vient de prendre des mesures afin bourg, cotées 360 fr., ne représentent qu'une va que l'accès de la gare et la circulation aux abords leur effective de 160 fr., que parce que les verdu monument soient ménagés le plus avantageuse-sements effectués sont de 300 fr., que la perte S'adresser à M. Froger-Mirean, banque. possible, et pour cela les dispositions suivantes étant de 140 fr., la somme à payer n'est que de Tours, rue des Trois Ecritoires; età Me Ch vont être mises à exécution: Quant au cours anglais que vous signa-uotaire à Tours, rue Nationale, no 60. Une rue large de 40 mètres, portant le nom de lez, c'est 2 liv. st. 1/2 au-dessous du pair qu'il rue de Rennes, s'ouvrira sur le boulevard Mont-faut lire, soit environ 440 à 450 fr. parnasse, en face du débarcadère, traversera des M. V. A., à Paris. M. V. Ai, à Paris. V observations sont CHEMIN DE FER DE TOURS A NANTE terrains occupés en ce moment par des tuileries, et ira déboucher directement au carrefour que forment la rue de Vaugirard, la rue Notre-Damedes-Champs et la rue du Regard. La circulation à partir de ce carrefour trouve deux voies également directes pour communiquer avec le centre de Paris, la voie du Pont-Neuf par la place Saint-Sulpice, et la voie du Pont-Royal par la rue du Bac. Sans compter le pont des Saints-Pères, la voie du Pont-Royal est assez peut praticable aujourd'hui, à eause des détours qu'il est nécessaire de faire entre les rues du Cherche-Midi et de Sèvres ayant de gagner la rue du Bac.

Afin de créer une issue parfaitement directe entre le carrefour des trois rues et la rue du Bac, il sera percé une nouvelle 'rue qui portera le nom de rue de Brest, prenant son origine à la rue de Vaugirard, à la hauteur de la rue du Regard, et débouchant dans la rue du Cherche-Midi, presque dans l'axe de la rue Saint-Romain, qui a son extrémité voisine de la rue du Bac. Par ce moyen, deux grandes artères obliquant sur le centre de la capitale par les trois ponts les plus fréquentés mettront le chemin de fer de l'Ouest en commu nication rapide avec les quartiers commerçants et les plus populeux.

M. V. A. à Châtellerault. Les coupons que vous avez détachés portent le numéro de vos aetions et le porteur touchera sans difficultés; ainsi done soyez en paix.

M. L. M., à Nancy.-N° 4, non; n° 2, Ron;
n° 3, évidemment oui. Toutefois, la justice
la turque de certaine administration met en
doute les solutions les plus rationnelles.
M. B., à la Guillotière. - Reçu.
M. M., à Montbard. Il faut ajouter au divi-
dende de 30 fr. l'intérêt à 3 0/0 par an, soit 7 fr.
50 par semestre.

ASSEMBLEE GÉNÉRALE DES ACTIONNAŬLES Le Conseil d'administration de la Comp du chemin de fer de Tours à Nantes a de prévenir MM. les actionnaires, qu'aux te de l'art. 39 des statuts, l'assemblée géner nuelle se réunira le mardi, 29 janvier pr à trois heures précises, rue de la Victoire, Paris.

Tous les actionnaires propriétaires de vi tions ou plus ont le droit d'assister à Tas générale; il leur sera délivré au siége de kunj pagnie, boulevart Montmartre, 10, sur le dern leurs actions au porteur, ou sur la prése de leurs actions nominatives, une carte d' sion nominative et personnelle.

Cette présentation devra être faite tres au moins avant celui de l'assemblée génér le 26 janvier au plus tard.

Tout actionnaire qui voudra se faire repr ter à l'assemblée générate devra donner mandataire un pouvoir dont la forme suit: «Je soussigné (nom, prénoms, qualité M. C. H., à Strasbourg, Sous peu il faudra» micile), propriétaire de (nombre d'actions bien prendre une résolution, si les administrateurs» le n°... dans la société du chemin de ne veulent pas être dépassés. » Tours à Nantes, donne pouvoir à M. ne M. R., à Tonnerre.-N° 4, bon; - n° 2, excel-» noms, qualité et domicile) de me rep lent comme placement;

M. O. à Genève. No 4, l'améliorarion ne sera ⠀⠀ pas produite par les recettes, mais par le résultat des négociations qui sont suivies. Si elles sont favorables, il y aura hausse; si le statu quo est conservé, il y aura baisse. No 2, Paris & Strasbourg. No 3, le Nord, mais pas dans ce moment vu la situation. No 4, oui, et quelques jours après à 940 fr.- N° 5, à 500 fr. et par conséquent la réduction de 375 fr.

Vous recevrez A Bruxelles, 128, rue Royale; une cote; mais quant au certificat, cela est plus A Paris, 22, rue Grange-Batelière; difficile; nous essayerons pour vous être agréable. A Londres, 31, Golden-square. M. P. à Brunoy. La liquidation se poursuit Le Conseil d'administration prévient, et malgré la hausse de toutes les valeurs il est MM. les actionnaires n'ayant point open" peu probable que les créanciers soient intégra-id. d'Angleterre, 2 20 à 2 25; id. de Suède, »»»tième versement de 50 fr. par action q lement payés, dès lors les actionnaires n'ont rien à»»»— -Etain anglais en saumon, ordinaire, 2 107 janvier il se trouvera dans la nécessite à ; id. Banca brillant, 2 00 à »»». Fers ser de leurs titres. de France (laminés), 27 à »»»; id. batus à la

41

Ba

DAY JU 2FIECHO 230 17240L

RECETTÈS DES CHEMINS DE FER.

Chemin de fer de Dieppe
(Longueur, 50 kilom.)

Du 16 au 22 décembre 1849.

146,892 fr 750 (Gr. vit.) 1,471 voyageurs....

20,874 fr, 05c. 17,029 voyageurs.

Départs de Corbeil. Matin: 8 h. 3, 14 b.!
Soir : 4 h. 45, 8 h.

Arrivées à Paris. Matin: 9 h. 10, 12h. 15.-
Soir : 5 h. 45, 9 h. 5.

LIGNE D'ORLEANS. Départs de Paris.-Man:
8 h., 9 h. 45. Soir: midi 15, 3 h. 30,

D

Soir: 11 h. 50, 7 h. 30. Départs de Nérondes.- Matin : 6 h. 35.42 h. 40, 3 h. 30, 7 h. 50. Départs de Bourges. Matin: 7 h. 23, 7b -Soir: 4 h. 5,4 h. 15, 4 h. 45,5 h., 82 8 h. 48. 3

Arrivées à Orléans.-Matin; 10 h. 35.4 h. 55, 10 h. 20, 4.4. h. 45...

Chemin de fer de Tours à Nan

Exploitation de la section de Tours à Ang
Transport des voyageurs et des marchandi
Départs de Tours, 3 h. 30 et 3 h. 500
2 h. 35 et 5 h. 40 soir.
D'Angers, 3 h. 30, 4. 30 et 8 h. 45
3 h. 25 soir.

Correspondance directe à Angers avec les
à vapeur partant pour Nantes trois fois par
Heures de départ des trains des chemins de h
à Orléans et d'Orléans à Tours, corresp
avec ceux du chemin de Tours à Nantes
Départs de Paris, 8 h. et. 9 h. 15. matia;
7 h. 40 soir.

D'Orléans, 7 h. 45 matin; midi 45 et 11
Miv slut

CHEMIN DE FER D'ORLEANS A BORDEAUX.