Mémoires de la Société nationale des antiquaires de FranceC. Klincksieck., 1849 - France |
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anciens Annales antiques arbres aujourd'hui avaient bêtes Bocchus Bogud bois briques Cabinet Camulus Cange canton Carthage celtique chanoines chapitre chartes chasse chêne chœur cité comte comtes de Forez construction cromlechs culte défrichèrent démon diable divinité eaux EGINHARD église forestière forêts forme futaies garenne gauche Gaule Gaulois grènetis grènetis au pourtour habitants hêtres Hiempsal Hist Histoire hommes inscription Jehan Juba Jugurtha l'an l'ancien l'église Notre-Dame l'emplacement l'histoire latin légende lieu livres loups-garous lycanthropie Lyon maçons Massinissa Mauritanie médailles mémoire ment métamorphoses millimètres Mionnet Moind monnaies Montbrison monuments moyen âge MULLER Nabuchodonosor Numidie ombrages Panorme paraît pays personnage peuple pièces pierre place Pline portail porte première prieuré province punique quæ Renon reste rois Romains saint Saint-Cernin Saint-Thibaud seigneurs seulement silva sorciers Strabon suivant TAULAGIUM tête tion tombeaux tradition transformé en loup trouve Troyes VIII voit Vosges Voyez XIVe siècle
Popular passages
Page 380 - ... seigneurs de ces comtés, les comtes de Rapperschwyl , de Tokenbourg , de Gruyère, de Lenzbourg, les seigneurs de Montfort, les comtes de Kibourg, les ducs de Zaehringen et cent autres seigneurs poursuivaient dans leurs chasses les bêtes fauves qui avaient établi leur repaire dans ces solitudes'. Non-seulement le paysan lié à la glèbe transformait pour son seigneur le sol forestier en terre arable, il ouvrait encore dans les taillis des clairières qu'il cultivait à son profit (sondrum...
Page 347 - Belleforest*, pour laquelle il ya de grands procès entre les comtes d'Isleel de Tolose, à cause des limites, je l'ai vue si épaisse qu'on n'y eut sceu choisir un homme à quatre pas, là où maintenant il y fait beau et large, tant l'on l'a éclaircie, je pense, pour en chasser les voleurs qui y repairoient ordinairement.
Page 309 - Enfin, dans les nombreux procès inscrits au registre des Olim, la garenne est considérée comme un droit légitime, ayant le même caractère que le droit de corvée, de moulin banal ou tout autre élément de la puissance seigneuriale*.
Page 267 - Hanc jubet immisso silvam procumbere ferro; Nam vicina operi, belloque intacta priori, Inter nudatos stabat densissima montes. Sed fortes tremuere manus; motique verenda Majestate loci, si robora sacra ferirent, In sua credebant redituras membra secures.
Page 256 - Nynault, docteur en médecine, qui fut publié en 1616 sous le titre de : De la lycanthropie, transformation et extase des sorciers, où les astuces du diable sont mises tellement en évidence qu'il est presque impossible, voire aux plus...
Page 252 - ... d'orient en occident? Combien plus naturel que notre entendement soit emporté de sa place par la volubilité de notre esprit détraqué, que cela, qu'un de nous soit envolé sur un balai, au long du tuyau de sa cheminée, en chair et en os, par un esprit étranger?
Page 225 - Et veut» on dire que la dame le savoit bien sitôt comme elle vit » l'ours, et que son père l'avoit chassé une fois, et que » en chassant, une voix lui dit, et si ne vit rien : « Tu me » chasses, et si ne te vueil nul dommage, mais tu mourras
Page 306 - ... parvenus à faire conserver dans plusieurs coutumes. L'établissement des premières garennes ne fut que la continuation des ravages de la conquête, mais plus odieuse, peutêtre, que les incendies et les meurtres de l'envahissement; le soldat qui dévaste les récoltes et fait périr les habitants des pays où il pénètre les armes à la main trouve une excuse dans la nécessité de la guerre et les dangers que lui-même a courus; mais lorsque les peuples vaincus ont déposé la résistance,...
Page 362 - L'on ne prévoyait pas alors que les bois deviendraient d'une valeur considérable , et que ces espèces de colons qu'on cherchait à multiplier seraient un jour fort à charge aux forêts, par les facilités que l'ouverture de celles-ci don'T.
Page 319 - La forêt de Montargis, appelée jadis forêt de Paucourt1, était dès le règne de saint Louis le théâtre des chasses royales. Naguère, suivant Guillaume Morin, elle contenait neuf mille sept cent trente-trois arpents et avait sept lieues de tour. Au- centre s'élevait la forteresse de Chastellier, qui dominait cette majestueuse étendue d'arbres. Les souvenirs du culte druidique s'y conservaient encore : ses solennités se répétèrent longtemps sous la forme dégénérée du sabbat, de cérémonies...