Revue contemporaine, Volume 10

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Bureaux de la Revue contemporaine., 1853
 

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Popular passages

Page 226 - Pourquoi ne renverrait-il pas dans les forêts de la Franconie toutes ces familles qui conservent la folle prétention d'être issues de la race des conquérants et d'avoir succédé à des droits de conquête...
Page 25 - L'étude sérieuse et calme n'est-elle pas là? et n'y at-il pas en elle un refuge, une espérance, une carrière à la portée de chacun de nous? Avec elle on traverse les mauvais jours sans en sentir le poids , on se fait à soi-même sa destinée; on use noblement sa vie.
Page 48 - J'eus l'honneur d'être placée près de Madame Élisabeth, et de regarder bien à mon aise cette sainte princesse. Elle était dans tout l'éclat de la jeunesse et de la beauté, et refusait tous les partis pour rester dans sa famille. — Je ne puis épouser que le fils d'un roi, disait-elle, et le fils d'un roi doit régner sur les États de son père.
Page 214 - Troie , opinion étrange, à laquelle le poëme de Virgile avait donné sa forme , mais qui , dans le fond, provenait d'une autre source, et se rattachait peut-être à des souvenirs confus du temps où les tribus primitives de la race germanique firent leur émigration d'Asie en Europe, par les rives du Pont-Euxin. Du reste , il y avait , sur ce point, unanimité de sentiment; les clercs et les moines les plus lettrés, ceux qui pouvaient lire Grégoire de Tours et les livres des anciens, partageaient...
Page 215 - Aignaa avaient bravé les fureurs d'Attila : leurs successeurs, un siècle plus tard, ne pouvaient pas reculer devant les exacteurs du fisc. Aussi lorsque les officiers de Childebert II se présentèrent à Tours avec les rôles des contributions, l'évêque Grégoire leur déclarait que les anciens rois avaient tenté de soumettre le peuple de Tours à l'impôt, mais que., redoutant la puissance de saint Martin, ils s'étaient désistés de leur entreprise; et Childebert, mieux informé, ordonnait...
Page 25 - Aveugle (1), et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il ya au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science.
Page 459 - Saint-Germain, chez un épicier de la rue de l'Université; par exemple, je ne sais plus trop lequel, quoique j'aie accompagné Balzac une ou deux fois dans ses voyages à la recherche du bon café. Ce n'était pas moins d'une demi-journée de courses à travers Paris. Mais un bon café vaut cela et même davantage. Le café de Balzac était donc, selon moi, la meilleure et la plus exquise des choses... après son thé toutefois. Ce thé, fin comme du tabac de Latakieh...
Page 459 - ... le café de Balzac eût mérité de rester proverbial. Je ne crois pas que celui de Voltaire eût osé lui disputer la palme. Quelle couleur! quel arôme! Il le faisait lui-même, ou du moins présidait-il toujours à la décoction. — Décoction savante, subtile, divine, qui était à lui comme son génie. Ce café se composait de trois sortes de grains : Bourbon, Martinique et Moka. Le Bourbon, il l'achetait rue du MontBlanc...
Page 462 - Allez tout de suite, me dit l'ambassadeur, dans l'empire du Grand Mogol, qui a offert des tonnes d'or et de diamants à celui qui lui rapporterait la bague du Prophète et vous reviendrez avec les tonnes. » Figure-toi si j'ai bondi! Je viens donc te chercher, mon cher Jan, pour que nous allions ensemble avec Gozlan restituer au Grand Mogol, ravi d'extase au troisième ciel, la bague du Prophète. Viens I Les tonnes nous attendent.
Page 226 - En vérité, si l'on tient à vouloir distinguer naissance et naissance, ne pourrait-on pas révéler à nos pauvres concitoyens que celle qu'on tire des Gaulois et des Romains vaut au moins autant que celle qui viendrait des Sicambres, des Welches et autres sauvages sortis des bois et des étangs de l'ancienne Germanie?

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