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M. Fallot, Georges-Frédéric.

SERVICE DE SANTÉ.

MM. Morel, docteur en médecine; Oustalet, chirurgien.

SERVICE RELIGIEUX.

Les pasteurs de la ville en sont alternativement chargés.

HOSPICE DE PONTARLIER.

L'hospice de Pontarlier est peu considérable, mais commode et salubre. Il est situé à l'extrémité de la ville, sur les bords du Doubs. Il a un vaste jardin. Cet hôpital renferme ordinairement 50 malades, et pourrait au besoin en contenir le double. Il est desservi par sept hospitalières.

Les ressources annuelles de l'établissemement s'élèvent, taux moyen, à la somme de 9,400 fr.

Le nombre des journées a été, en 1831, de 8,968 journées de malades civils, et 1,678 journées de malades militaires.

COMMISSION ADMINISTRATIVE.

MM. DELAMARCHE, maire de Pontarlier, président-né. Vandel, membre du conseil général.

Gresset, docteur en médecine.

Bouvard, juge.

Cretin, avocat.

Loiseau, notaire.

Receveur de l'hospice.

M. Thomet, à Pontarlier.

SERVICE DE SANTÉ.

MM. Gresset et Jouffroy, docteurs en médecine.
Gloriod, officier de santé.

HOSPICE D'ORNANS.

La ville d'Ornans possède un hospice desservi par des hospitalières. On y reçoit les indigens de la ville dans des salles distinctes pour les deux sexes. Les bâtimens sont situés avantageusement, bien aérés et d'un aspect agréable. Les ressources de cet hospice sont, année moyenne, de 7 à 8,000 fr.

Le nombre des journées de malades s'est élevé, en 1831, à 6,956.

COMMISSION ADMINISTRATIVE.

MM. TESTE, maire d'Ornans, président-né.

Théret, curé.

Guyot de Vercia, ancien officier.

Guyot, ancien officier.

Marlet, notaire.

Poulet, id.

Receveur de L'HOSPICE.

M. Blanche, à Ornans,

service de SANTÉ.

MM. Colard, Verney et Marchand, médecins.

HOSPITALIERes.

Mme Cuenot, supérieure.

AUMÔNIER.

M. l'abbé Wincelph, ancien bénédictin de Saint-Denis.

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HOSPICE DE QUINGEY.

La donation de M. Dornier ayant éprouvé une forte diminution, par la liquidation des dettes de la succession, et par la reprise des droits de sa veuve, il est douteux maintenant que l'établissement projeté puisse avoir lieu.

BUREAUX DE BIENFAISANCE.

Il y a un bureau de bienfaisance dans toutes les communes où l'autorité municipale a jugé cet établissement indispensable. Il en existe 83 dans le département du Doubs, sans compter celui de Besançon. Ces bureaux sont chargés de distribuer les secours à domicile, avec les ressources locales qu'ils peuvent réunir. Ils sont com posés de cinq membres qui se renouvellent par cinquième chaque année.

Le bureau de bienfaisance de Besançon est le plus important. Il entretient des écoles de charité tenues par des sœurs de Saint-Vincent, et fait des distributions considérables aux indigens de la ville.

BUREAU DE BIENFAISANCE DE BESANÇON.

MM. N... maire de Besançon, président-né.

DEMESMAY (Donat), avocat à la cour royale, rue de la Préfecture.

SEGUIN, ancien officier, rue du Collége.

VIEILLE, curé de Sainte-Madeleine, rue Charmont.
ITTENEY, curé de Saint-Jean.

CALLET, juge de paix du canton nord, rue du
Collége.

RECEVEUR.

M. Morel, rue du Collége.

Les revenus et recettes du bureau de bienfaisance sont actuellement de 27 à 28,000 francs. Ce montant est employé en distribu

tions de pain, de viande et boissons, de remèdes aux pauvres. Outre les secours du bureau de bienfaisance, les pauvres de Besançon trouvent encore de grandes ressources dans les travaux d'une association de Dames charitables, formée sous les auspices de saint Vincent de Paul.

Dans les communes composant l'arrondissement de Besançon, il n'y a de bureaux de bienfaisance qu'à Arcet-Senans, Quingey et Ornans.

Dans l'arrondissement de BAUME, il y a des bureaux de bienfaisance dans les communes ci-après :

Baume, Cuisance, Passavant, Servin, Clerval, Sanceyle-Grand, Domprel, Grandfontaine-Fournets, GuyansVennes, Flangebouche, Loray, Luisans, Orchamps, Fuans, Montussaint, Gonsans, Saint-Hilaire et Vercel.

Dans l'arrondissement de MoNTBÉLIARD, il y a des bureaux de bienfaisance à

Montbéliard, Barboux, Battenans, Bélieu, Belleherbe, Bizot, Bounétage, Chamezey, Charquemont, Cour-SaintMaurice, Damprichard, Fontenelle, Grand - Combe, Luhier, Maiche, Mémont, Plaimbois, les Plains, Pontde-Roide, Russey, Trévillers, Villars-sous Ecot.

L'arrondissement de PONTARLIER, qui ne renferme que 89 communes, en compte 41 qui ont organisé des bureaux de bienfaisance; ce sont celles de

Pontarlier, Arçon, Bannans, Boujeons, Bulle, Chaffois, Chapelle-d'Huin, Chaux-Neuve, la Chaux, la Cluse, Sainte Colombe, les Combes, le Crouzet, les Fins, les Fourgs, Gelin, Gilley, Grand-Combe, les Gras, HôpitauxNeufs, Hôpitaux-Vieux, Jougne, Labergement, le Lac, Levier, Liévremont, Montlebon, Morteau, Mouthe, Petite-Chaux, la Planée, les Pontets, Reculfoz, la Rivière, Rondefontaine, Sarrageois, Septfontaines, Vaux, Villedieu, Ville-du-Pont et Villeneuve.

ÉTABLISSEMENS DE BIENFAISANCE A MONTBÉLIARD.

Maison de la Croix-d'Or.

Pierre-Joseph Beurnier, ancien citoyen de Montbéliard, par son assiduité au travail, par son intelligence dans les affaires du commerce, par une conduite irréprochable, qui lui ont mérité la confiance et l'estime, a prospéré dans ses entreprises. Chez lui, la compassion a été plus forte que l'intérêt. Il était bienfaisant, autant par son penchant à soulager l'infortune, que par la force de ses devoirs. Inébranlable dans ses principes de charité, il a donné, par acte notarié du 17 décembre 1769, sa maison, cour, jardin et dépendances, dite la Croix-d'Or, pour y placer douze orphelins, qu'il a dotés d'une somme de 40,000 fr. Décédé en 1771, ses neveux, héritiers du restant de sa fortune, se sont empressés d'exécuter les volontés de leur oncle. Après les réparations, acquisitions de mobiliers nécessaires à cet établissement, ces douze orphelins y ont été placés dans la même année.

L'instruction religieuse, base fondamentale de la bonne conduite, est la base de leur éducation; la propreté et la salubrité règnent dans cette maison; un médecin, qui a bien voulu se charger gratuitement de la surveillance générale y habite un appartement.

Cet établissement a éprouvé des traverses, a couru des dangers après la réunion du pays de Montbéliard à la France. La régie du domaine a voulu s'emparer des biens de la dotation, comme de biens dépendans de la maison souveraine de Wirtemberg, ou comme biens d'hospices. La prudence des administrateurs et la persistance des héritiers du fondateur ont sauvé la fondation, et tout a été conservé malgré les menaces toujours renaissantes.

Une crise très sérieuse se fit encore sentir en 1810. A la suite d'un décret impérial, statuant qu'il ne sera rien payé

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