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JOURNAL DES ASSEMBLÉES NATIONALES,
DEPUIS 1789 JUSQU'EN 1815.

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La Narration des événemens; les Débats des Assemblées; les Discussions des
principales Sociétés populaires, et particulièrement de la Société des Jaco-
bins; les Procès-verbaux de la Commune de Paris; les Séances du Tribunal
révolutionnaire; le Compte-Rendu des principaux procès politiques; le Détail
des budgets annuels; le Tableau du mouvement moral, extrait des journaux
de chaque époque, etc.; précédée d'une Introduction sur l'histoire de France
jusqu'à la convocation des Etats-Généraux ;

PAR P.-J.-B. BUCHEZ ET P.-C. ROUX.

TOME VINGT-TROISIÈME.

PARIS.

PAULIN, LIBRAIRE,

RUE DE SEINE-SAINT-GERMAIN, N° 33.

M. DCCC. XXXVI.

PRÉFACE.

Dans notre préface du onzième volume, après avoir traité de l'humanité, nous avions annoncé que nous traiterions en détail la question du pouvoir. Ce n'était pas là la seule généralité importante de notre sujet, que nous avions dû nous contenter alors de mentionner. En donnant notre théorie de l'unité humaine, il nous fallut poser nos principes sur la nature même de cette unité, les démontrer par l'absurde, et en consacrer la solidité absolue par la ruine de tout système contradictoire. La révélation directe de Dieu domina notre thèse, car l'humanité n'étant une que par un but commun d'activité, et ce but n'étant que la volonté divine manifestée par son verbe fait chair, il est évident que la révélation est la cause initiale, et par conséquent la condition essentielle de l'unité humaine. Cette condition essentielle était donc le terrain qui limitait nos définitions et nos raisonnemens. Aussi insistâmes-nous d'une manière spéciale sur les trois nécessités fondamentales la cause, : moyen et le but, Dieu, la parole et la loi, effleurant à peine l'immense question de la forme selon laquelle la loi était proposée, c'est-à-dire le progrès, et en indiquant seulement la formule d'application, c'est-à-dire le caractère du pouvoir humain. Depuis, dans nos préfaces du dix-septième et du dix-huitième volume, nous avons épuisé la première de ces questions, en exposant notre théorie complête du progrès. La seconde n'ayant été qu'esquissée à la fin de notre préface du seizième volume, nous allons la reprendre et la développer en son entier. Nous savons que Dieu est l'initiateur suprême; nous savons qu'il initie progressivement; il nous reste à voir comment les hommes exécutent; comment ils obéissent, car le pouvoir humain n'est autre chose que l'obéissance à la loi de Dieu.

le

Le volume auquel cette préface introduira renferme un problème historique dont la solution n'a été, jusqu'à ce jour, ni saisie, ni légitimée; nous voulons parler de la mort de Louis XVI. Trop de passions obscurcissent encore dans les esp its ce mémorable événement pour

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