Napoléon et la reine Hortense d'après les mémoires de la lectrice de la reineJ. Tallandier, 1910 - 293 pages |
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Page viii
... rendit tout mon courage au lieu de l'abattre . » Combien son attitude si simple , si franche , si digne , fait un contraste singulier avec les hauteurs maladroites de la duchesse d'Angoulême et avec les véhémences de Mme de Staël . Rien ...
... rendit tout mon courage au lieu de l'abattre . » Combien son attitude si simple , si franche , si digne , fait un contraste singulier avec les hauteurs maladroites de la duchesse d'Angoulême et avec les véhémences de Mme de Staël . Rien ...
Page 21
... rendit à Dieppe . Nous y habitâmes un petit château qui était assez loin de Dieppe , mais fort près de la mer . M. Stanislas de Girardin , préfet de Rouen , avait fait préparer sur le bord de la mer une petite baraque charmante , où se ...
... rendit à Dieppe . Nous y habitâmes un petit château qui était assez loin de Dieppe , mais fort près de la mer . M. Stanislas de Girardin , préfet de Rouen , avait fait préparer sur le bord de la mer une petite baraque charmante , où se ...
Page 36
... rendit aux Tuileries dans la matinée . « L'Impératrice , me dit - elle , à son retour , n'en sait pas plus que moi . Ce soir , il doit y avoir un conseil qui décidera de ce que chacun doit faire . J'ai conjuré l'Impératrice de ne pas ...
... rendit aux Tuileries dans la matinée . « L'Impératrice , me dit - elle , à son retour , n'en sait pas plus que moi . Ce soir , il doit y avoir un conseil qui décidera de ce que chacun doit faire . J'ai conjuré l'Impératrice de ne pas ...
Page 37
... rendit tout mon courage ; je sentais que c'était pour tous le moment d'agir , et j'ai pu , dans ces tristes cir- constances , me convaincre que , dans les grands revers , le moral des femmes se laisse moins facilement dé- courager , et ...
... rendit tout mon courage ; je sentais que c'était pour tous le moment d'agir , et j'ai pu , dans ces tristes cir- constances , me convaincre que , dans les grands revers , le moral des femmes se laisse moins facilement dé- courager , et ...
Page 71
... rendit près d'elle . Je res- tai avec madame d'Arberg près de celle qui n'existait plus . Je pensai procurer une faible consolation à ses enfants et je coupai les beaux cheveux noirs de l'Im- pératrice , que je gardai comme un trésor à ...
... rendit près d'elle . Je res- tai avec madame d'Arberg près de celle qui n'existait plus . Je pensai procurer une faible consolation à ses enfants et je coupai les beaux cheveux noirs de l'Im- pératrice , que je gardai comme un trésor à ...
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Napoléon Et la Reine Hortense: D'Après les Mémoires de la Lectrice de la ... Louise Cochelet No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
aide de camp allait aller alliés appartement arriver assez autrichien avaient Bade beau Bédoyère bonne Boudiakine Bourbons bruit c'était chambre château de Bercy chose Cochelet comte comte d'Artois dames demander départ devait dévouement diamants dîner dire disait dit-elle donner duc d'Otrante duc de Vicence duchesse de Bassano enfants ennemis envoya faisait femme Fouché foule frère garde nationale gardes royaux guerre heures homme j'ai j'avais j'étais jour l'armée l'avait l'Em l'Empe l'empereur Alexandre l'empereur de Russie l'impératrice Joséphine laisser Lavallette Louis XVIII Madame Mère maison Majesté malheur Malmaison maréchal Marie-Louise Marmol matin ment ministre Mme de Krudner Mme de Staël n'avait n'était Napoléon officier palais de l'Élysée parler passer penser pereur personne porte pouvait prince de Schwarzenberg prince Eugène princesse quitter reine Hortense rester reur Ribou rien rire s'était Saint-Leu salon sentiments serait seule soir sort tions troupes trouvait Tuileries Tzar venait vint visite voiture voulait Voyna yeux
Popular passages
Page 197 - J'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. Les circonstances paraissent changées. Je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations et n'en avoir jamais voulu qu'à ma personne ! Ma vie politique est terminée , et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II , empereur des Français.
Page 38 - L'impératrice lui avait répondu : « Vous avez raison , ce n'est pas ma faute , » mais le conseil l'a décidé ainsi. » La frayeur de Cambacérès , ses embarras, le temps qu'il réclamait pour pouvoir se mettre en route , puisqu'il devait accompagner l'impératrice . l'oubli que l'on allait faire du trésor de l'empereur , toutes ces choses furent encore longtemps le sujet de la conversation; nous finîmes par en rire de colère et de pitié. M. de Lavalette demanda à la reine ce qu'elle comptait...
Page 166 - ... de la couronne , qui sont la propriété de la nation. Vous lui ferez connaître en même temps les dispositions des lois des assemblées nationales , qui ont été renouvelées, et qui s'appliquent aux membres de la famille des Bourbons qui entreraient sur le territoire francais.
Page 197 - ... préparer à la guerre. Ne mettez pas cette grande nation à la merci de l'étranger, de peur d'être déçus dans vos espérances. Dans quelque position que je me trouve, je serai heureux si la France est libre et indépendante. Si j'ai remis le droit qu'elle m'a donné à mon fils, de mon vivant, ce grand sacrifice je ne l'ai fait que pour le bien de la nation, et l'intérêt de mon fils, que j'ai en conséquence proclamé empereur.
Page 185 - L'entraînement de la prospérité n'est pas le danger qui nous menace aujourd'hui. C'est sous les Fourches Caudines que les étrangers veulent nous faire passer ! La justice de notre cause, l'esprit public de la nation et le courage de l'armée, sont de...
Page 166 - Vienne par son ministre, pouvaient m'autoriser à traiter le duc d'Angoulême comme cette ordonnance et cette déclaration voulaient qu'on traitât moi et ma famille. Mais constant dans les dispositions qui m'avaient porté à ordonner que les membres de la famille des Bourbons pussent sortir librement de France, mon intention est que vous donniez des ordres pour que le duc d'Angoulême soit conduit à Cette, où il sera embarqué, et que vous veilliez à sa sûreté et à écarter de lui tout mauvais...
Page 197 - France de renforcer promptement les armées. Qui veut la paix doit se préparer à la guerre. Ne mettez pas cette grande nation à la merci des étrangers, craignez d'être déçus dans vos espérances.
Page 197 - L'intérêt que je porte à mon fils m'engage à inviter les chambres à organiser sans délai la régence par une loi. Unissez-vous tous pour le salut public et pour rester une nation indépendante.
Page 199 - Certainement; je suis trop heureuse de pouvoir lui témoigner ma reconnaissance pour tout ce qu'il à fait pour moi ! — » Mais , madame , réfléchissez au danger des circonstances où nous sommes ; il y en a sûrement beaucoup pour vous à vous identifier ainsi au sort de l'Empereur. — » C'est une raison de plus pour que je n'hésite pas à m'y associer ! je m'en fais un devoir , et plus l'Empereur court de périls , et plus je suis heureuse de lui témoigner tout mon dévouement. » Depuis...
Page 166 - France , mon intention est que vous donniez des ordres pour que le duc d'Angoulême soit conduit à Cette , où il sera embarqué , et que vous veilliez à sa sûreté et à écarter de lui tout mauvais traitement. Vous aurez soin seulement de retirer les fonds qui ont été enlevés des caisses publiques et de demander au duc d'Angoulême qu'il s'oblige à la restitution des diamants de la couronne , qui sont la propriété de la nation.