sauce qu'y trouverait l'Université, mais plus encore parce que nous y voyons la réalisation d'une pensée qui a toujours couvé dans le sein de l'éclectisme. Cette pensée est celle de ne distribuer l'instruction qu'en raison de la richesse, d'avoir des écoles séparées pour les classes pauvres, pour les classes moyennes, pour les classes supérieures, de fermer aux élèves appartenant aux familles peu aisées l'accès du haut enseignement, et de fortifier ainsi par la différence de capacité la hiérarchie actuelle, qui ne repose que sur la différence des fortunes. L'Eglise n'a jamais procédé ainsi; elle n'a jamais redouté l'instruction; elle l'a toujours dispensée d'une main libérale, même aux plus dénués. Que de places gratuites dans les anciens colléges! Que de bourses, que de fondations dans les anciennes Universités! Que d'aides et de secours offerts à la jeunesse pauvre! Partout où l'Eglise voyait un germe, elle comprenait qu'il était de son devoir de le cultiver ; elle n'hésitait pas, elle n'hésite pas encore à fouiller dans l'inépuisable mine des vocations populaires pour en tirer le talent, la science, le génie. C'est qu'elle a puissance sur les âmes, et qu'elle sait trouver dans la discipline morale une garantie contre les écarts d'un développement purement intellectuel. Mais dans l'Université, où ce grand art est perdu, on se défie de la science dépourvue de patrimoine, on craint les prolétaires éloquents, et, au large et fécond système qui tend à répartir l'instruction suivant les aptitudes, on cherche à substituer le système étroit et stérile qui la mesure d'après la quotité des revenus. H. F. ERRATUM DU NUMÉRO DU 10 MARS. De graves erreurs se sont glissées dans l'article sur les Institutions diocésaines, par M. de Fontette. Trois notes ont été confondues avec le texte, dont elles détruisent l'enchaînement. Elles doivent être détachées ainsi qu'il suit : La première, page 741, commence par ces mots : Voir (et non voici) le bref, de la septième ligne, et finit par ceux-ci : les expressions mêmes du décret (page 115), de la seizième. La deuxième, page 743, commence par ces mots : Il est vrai, de la sixième ligne, et finit par ceux-ci : affranchir (pages 132-142), de la onzième. La troisième, page 756, commence par ces mols: Si nous ne parlons pas, de la dix-huitième ligne, et finit par ceux-ci : ont pour objet de traiter, des vingtdeuxième et vingt-troisième. De plus, à la page 743, il y a lieu de faire les rectifications suivantes : Dixième ligne, au lieu de manière, lisez coutume. Entrevue du Pape Grégoire XVI et de l'empereur Nicolas.. -- 10, 397, 933 Le Dittamondo, par Fazio degli Uberti; par M. Paul DE SAINT-VICTOR. NERIE... La science funeste, par Mme ANNA-MARIE. 67 91 111 146, 675, 987 Récit de Makrena Miecyzlawska, abbesse des Basiliennes de Minsk, ou Coup d'œil sur la Syrie, par M. J. ROSTAND. Situation religieuse de l'Espagne, par M. le docteur WISEMAN. - par M. A.-F. OZANAM. . 193 268 - II. La re- 314, 774 385 ligion; - III. Les lois; Exposé des négociations par lesquelles la France a obtenu le rétablisse- Lettres de M. de Rancé, par M. P. LORAIN. 444, 897 474 Le Chez-Soi, ou les Peines et les Plaisirs de la Famille, par Mil® Frédéri- Un prétendant à la couronne de France au XIVe siècle, par M. Léon Quinze Ans (1830-1845), par P. de Decker, membre de la Chambre des Re- Histoire des peuples bretons dans la Gaule et dans l'île de Bretagne. Mémoires de Fléchier sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, |