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La feconde Secrete, Exaudi, p. 136. la troisième à la volonté du Célébrant.

POST COMMUNION.

Cléstibus, Dómine,
Domine.

mus, ut femper eadem,
per qua veráciter vivi-
mus, appetamus; Per
Dóminum noftrum.

Ouris de vos délices

nous vous fuplions de nous faire defirer fans ceffe ce qui nous donne la véritable vie; Par N. S.

La feconde Poftcommunion, Mundet, p. 137. la troifiéme à la volonté du Célébrant.

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H

N's'eft toujours préparé à la fête de Pâque par le jeûne & par les autres actions de pénitence; mais l'obfervation du jeûne n'a pas été uniforme par tout, y avoit des Eglifes où l'on ne jeûnoit point le famedi; d'autres où l'on ne jeû noit point le jeudi & le famedi ; d'autres enfin où l'on ne jeûnoit point le mardi, le jeudi & le famedi,

Selon ces diférens ufages, on commençoit le carême un, deux, ou trois Dimanches plutôt. C'eft ce qui a donné lieu de commencer dès le Dimanche de la Septuagefime à retrancher les chants de joie, comme l'Alleluia, & à entrer dans la fainte trifteffe qui doit acompagner la pénitence.

Le Dimanche de la Septuagefime eft

donc le premier des jours que l'Eglife confacre à la pénitence pour préparer les fidèles à la fête de Pâque : & la pénitence que l'Eglife commence aujourd'hui eft une préparation à la pénitence plus austere à laquelle elle obligera pendant le ca

rême.

Entrons dans les fentimens de l'Eglife, & faifons voir par une vie plus pénitente & plus retirée, que nous n'apartenons pas au monde qui paffe tout le tems d'ici au carême dans les divertiffemens & la bonne chere. Faifons une férieuse atention à ces paroles du Prophete Ifaïe; l'aplication n'en fauroit être plus jufte : » C'est » en ce jour que le Seigneur le Dieu des » armées apelle les hommes aux pleurs & » aux gémiffemens ; & ne voici que ré

jouiffance, On égorge les veaux & les » beliers; on mange de la chair, on boit » du vin mangeons & buvons, difent»ils, car nous mourrons demain. Mais » voici la voix du Seigneur des armées qui s'eft fait entendre à mes oreilles ; J'en jure, dit le Seigneur le Dieu des » armées, cette iniquité ne vous fera point pardonnée.

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LE

INTROIT. Pf. 17.

Es douleurs de la mort m'ont environné, & les tourmens de l'enfer m'ont affiégé : mais au mi

C Ircumdederunt me

gémitus mortis, do lóres inférni circumdedérunt me: & in tribus

latione mea invocávi Dóminum, & exaudivit de templo fancto fuo

vocem meam.

PL, Diligam te, Domine, fortitudo mea: Dóminus firmaméntum meum,& refugium

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meus. Glória.

lieu de mon affliction j'ai invoqué le Seigneur mes cris ont pénétré jufques dans fon temple, & il les a entendus.

Pf. Je vous aimerai,Seigneur, qui êtes toute ma force: le Seigneur eft mon apui; il eft mon refuge & liberátor mon liberateur, Gloire.

COLECTE

PReces populi tui quafumus, Domine, cleménter exáudi: ut qui juftè pro peccátis noftris affligimur, pro tui nóminis glória mifericórditer liberémur; Per Dóminum noftrum. punition de nos péchez; Par notre Seigneur. La Colecte, A cunctis, p. 134. la troifiéme à la volonté du Célébrant.

Ous vous fuplions NSeigneur, Seigneur, d'éxaucer par votre bonté, les prières de votre peuple, afin que votre miféricorde nous délivre pour la gloire de votre nom, des maux dont votre juftice nous aflige en

Lecture de la 1e Epitre de S. Paul aux Cor. 9. 24.

Fratres, Nefcitis quòd ii qui in ftádio currunt omnes quidem currunt, fed unus áccipit bravium? Sic cúrrite ut comprehendátis. Omnis autem, qui in agéne contendit,ab omnibus fe abftinet: & illi quidem ut corruptibi Lem coronam accipiant; nos autem incorruptam. Ego igitur fic curro, non

M

Es Freres, Ne favezvous pas, que quand on court dans la carriere tous courent, mais un feul remporte le prix ? Courez donc de telle forte que vous remportiez le prix. Or tous les athletes gardent en toutes chofes une exacte temperance; & cependant ce n'eft que pour gagner une couronne coruptible; au lieu que nous en atendons

une incoruptible. Pour moi
je cours, & je ne cours pas
au hazard. Je combats, &
je ne donne pas des coups
en l'air; mais je traite ru-
dement mon corps, & je le
réduis en fervitude; depeur
qu'ayant prêché aux au-
tres, je ne fois reprouvé,
moi-même. Or vous ne
devez pas ignorer,mes fre-
res, que nos peres ont tous
été fous la nuée, qu'ils ont
tous paflé la mer rouge;
qu'ils ont tous été batifés
jous la conduite de Moife,
dans la nuée & dans la mer;
qu'ils ont tous mangé d'u-
ne même viande fpirituè-
le; & qu'ils ont tous bu d'un
même breuvage fpirituel;
car ils buvoient de l'eau de
la pierre fpirituèle qui les
fuivoit; & Jefus-Chrift é-
toit cette pierre. Mais il y
en avoit peu d'un fi grand
agréables à Dieu,

quafi in incertum fie pugno, non quafi áërem vérberans: fed caftigo corpus meum, & in fervitutem rédigo: ne fortè cum aliis prædicáverim, ipfe réprobus efficiar. Nolo enim vos ignoráre, fratres, quoniam patres noftri om-` nes fub nube fuérunt, omnes mare tranfiérunt, & omnes in Moyfe baptizáti funt, in nube & in mari : & omnes eámdem efcam spiritálem manducavérunt,& omnes eumdem potum fpiritálem bilérunt: (bil ebant autem de fpiritáli, confequénte eos petra: petra autem erat Chriftus) fed non in púribus córum beneplá citum eft Deo.

nombre qui fuffent

GRADUEL, Pf. 9.

Seigneur, vous êtes notre fecours dans nos befoins; vous nous confolez, dans nos aflictions: que ceux qui vous connoiffent, mettent leur efperance en vous; pui que vous n'avez jamais abandonné ceux qui vous ont cherché. V. Le pauvre ne fera pas toujours

Adjútor in opportunitátibus, in tribulatióne: fperent in te, quinovérunt te ; quóniam non derelinquis queréntes te, Domine. V. Quéniam non in finem oblivio erit páuperis: paténtia pauperum non peribit in sternum: exúrge,

xurge, Dómine, non en oubli la patience des praváleat homo. pauvres ne fera pas éternélement vaine & inutile; levez-vous, Seigneur, &

que l'homme ne l'emporte pas au deffus de vous. TRAIT. P. 129.

meam.

De profúndis clamá- Du fond de l'abîme où vi ad te, Dómine: Dó- je fuis tombé, je pouffe des mine, exáudi vocem cris vers vous, Seigneur: ne foyez pas, ô mon Dieu, inexorable à ma voix. V. Daignez rendre vos oreilles atentives à ma prière,

V. Fiant aures tua intendéntes in oratiónem fervi tui.

V. Si iniquitátes obfervaveris, Dómine, Dómine, quis fuftinébit ?

V. Quia apud te propitiátio eft, & propter legem tuam fuftinui te,

Dómine.

אן

V. Si vous nous traitez felon nos péchez,Seigneur, qui poura foutenir vos jugemens?

V. Mais parceque vous ufez de miféricorde, & à caufe de votre loi, je vous ai atendu, Seigneur.

Le Trait ne fe dit pas aux jours de Ferie.
Suite du S, Evangile felon S. Mathieu, 20, 1.

illo témpore, Dixit Jefus difcipulis fuis cette parabole à fes difEN ce tems-là, Jefus dit parábolam hanc: Simile eft regnum calérum hómini patrifamilias, qui éxit primo manè conducere operários in vineam fuam. Conventióne autem factâ cum operáriis ex denário diúrno, mifit eos in vineam fuam. Et egreffus circa horam tértiam, vidit álios flantes in fo

Partie d'hyver.

ciples: Le royaume des cieux eft femblable à un homme, & à un pere de famille, qui fortit dès le grand matin, afin de louer des ouvriers pour travailler à fa vigne; & étant convemu avec les ouvriers d'un denier pour leur journée, il les envoya à la vigne. Il fortit encore fur la troifiéme heure du jour, & en

G

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