cutera encore par une petite lame de métal, attachée au verre mobile, & cachée comme les autres dans une couliffe; on peindra, par exemple, fur le verre fixe, une corde tendue, avec quelques têtes au-deffous & aux deux bouts, pour faire naître l'idée d'un fpectacle, & le verre mobile représentera un danfeur fur la corde, qu'on fera aller d'un bout à l'autre, ou bien on représentera par le même artifice, un vaiffeau faisant route fur une mer dont les flots feront deffinés fur le verre de deffous, &c. En voilà affez pour mettre fur la voie l'amateur induftrieux, à qui une imagination féconde fournira quantité d'autres fujets. Mais je dois l'avertir de rendre tous ces mouvemens faciles, en obfervant de ne point gêner les pieces dans les places qui les contiennent; & fi les peintures font faites au vernis, ou détrempées avec quelque autre drogue, qui les rende fujettes à s'écorcher par le frottement, il fera bien de coller fur les bords du verre mobile, une bande de papier un peu épaiffe, pour empêcher que le reite de fa furface ne t verre fixe. En parlant de la la ordinaire, j'ai fait r qu'on éclaire avec le c'cft celle qui coûte produit les plus be eft affujetti au ten pourra fe la procu tuyaux & les mê parlé ci-deffus, vis la piece à com ccau de planch une feuillure un trou circ demi de dia huilé. Cer panneau nêtre, o tera en voyer où le defe 1 fenetre Enis co deux côte oreilles, ou quara pareille, auront e vis, dont le bout n forme de pivot, face d'environ deux er dans le cadre d'un huit pouces de lonpouces un quart de lar er le miroir, (qui fera is fufpendrez le miroir au tiers 1 refte de fa furface ne touche celle du verre fixe. En parlant de la lanterne magique ordinaire, j'ai fait mention de celle qu'on éclaire avec les rayons du foleil; c'eft celle qui coûte le moins & qui produit les plus beaux effets; mais on eft affujetti au temps, & à l'heure ; on pourra fe la procurer avec les mêmes tuyaux & les mêmes verres dont j'ai parlé ci-deffus, en attachant avec des vis la piece à couliffe GG, fur un morceau de planche arrondi au tour, avec une feuillure au bord, ayant au milieu un trou circulaire de trois pouces & demi de diametre, & garni d'un papier huilé. Cette piece tournera dans un panneau qui fervira de volet à la fenêtre, ou qui en fera partie, & portera en-dehors le miroir qui doit renvoyer les rayons folaires dans le tuyau où font les verres; voyez ci-après la defcription du microscope folaire pour apprendre comment la piece. tournante eft arrêtée au volet, & de quelle maniere on fait mouvoir pardedans la chambre, le miroir qui eft en-dehors. Le Microfcope folaire. XVII. IV. Section, 24. LA planche quarrée A B, Pl. 15, Fig. 2, qui s'attache au volet de la fenêtre ou qui en fait partie, doit être, LEÇON. de noyer bien fec ou de quelque autre Art. II. Pl. bois doux peu fujet à fe déjetter; &, X. Fig. 23 & pour plus de fûreté, on peut y mettre deux emboîtures: elle doit avoir au moins fix lignes d'épaiffeur, chaque côté aura fept pouces & demi de longueur, & les bords feront ornés d'un quart de rond; le trou du milieu aura quatre pouces de diametre, & fera percé fur le tour, afin qu'il foit bien rond & bien uni dans toute fa circonférence. Cette planche s'attachera par les quatre coins avec des vis à oreilles ou bien elle entrera dans une feuillure & fera arrêtée par deux tourniquets, comme on voit en A, B, qui repréfentent la face du côté de la chambre. Vous ferez entrer dans cette planche, une autre piece de bois CD, tournée à feuillure, & de telle épaiffeur qu'elle affleure la face qui répond au-dehors de la chambre, & vous l'y |