tie, ne s'empressât de revenir y reprendre sa place vacante. Aucune nation ne perdrait à ce dénoûment imprévu; tous les peuples y gagneraient, car leur bien-être s'accroît par tout ce qui tend directement ou indirectement à faciliter la navigation, à abréger les distances, à diminuer le fret et à multiplier les échanges. Il y a trois alternatives: Ou la paix mal faite, et conséquemment précaire; Ou la guerre sur la Vistule pour en finir sur la mer Noire; Ou le désarmement réciproque et simultané de Sébastopol et de Gibraltar, premier acte de l'affranchissement universel de toutes les mers, de tous les détroits, de tous les fleuves, et du percement successif de tous les isthmes. Qu'on choisisse entre elles! Mais si cette dernière alternative est la seule qui puisse, honorablement pour tous, rétablir solidairement la paix, si elle est possible à de telles conditions, pourquoi donc ne la ferait-on pas? Ce serait plus qu'une victoire remportée, ce serait un progrès accompli. Les progrès sont les victoires de la paix. FIN DU VOLUME. 1849. 1851. - Pages d'utilité publique. . 534 Pourquoi une Armée si considérable?. 593 Abolition du Recrutement obligatoire. 602 A quoi mène une Armée trop coûteuse. 608 Du Remplacement militaire. 617 Prévisions vérifiées 637 Liberté de la Presse et Permanence des Armées.. 641 1854. - FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES. |