Histoire de la poësie françoise |
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... prés du Parnaffe & de l'Helicon , on la confacra aux Mufes , & l'on attribua à fon eau la même vertu , qu'à celle du Permeffe . L'imagina tion des Poëtes alla encore plus loin , ils firent auffi de Pegafe un fujet de metaphore , & parce ...
... prés du Parnaffe & de l'Helicon , on la confacra aux Mufes , & l'on attribua à fon eau la même vertu , qu'à celle du Permeffe . L'imagina tion des Poëtes alla encore plus loin , ils firent auffi de Pegafe un fujet de metaphore , & parce ...
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... Poëfie languiffante ; mais il n'eft pas permis aux Poë- tes de les pouffer plus loin . Du tems de Louis XIII , un jeune homme s'avifa de mettre un pré au pied de l'Helicon , on lui fit d'abord cette de la Poësie Françoife . 5 .
... Poëfie languiffante ; mais il n'eft pas permis aux Poë- tes de les pouffer plus loin . Du tems de Louis XIII , un jeune homme s'avifa de mettre un pré au pied de l'Helicon , on lui fit d'abord cette de la Poësie Françoife . 5 .
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... pré , Qu'il en jouiffe , & qu'il y paiffe . Les applaudiffemens , que l'on donnoit à Homere , exciterent les Poëtes Grecs à s'appliquer à de nouveaux genres de Poëfie . Le defir d'exprimer tout ce que l'amour a de doux & d'a- gréable ...
... pré , Qu'il en jouiffe , & qu'il y paiffe . Les applaudiffemens , que l'on donnoit à Homere , exciterent les Poëtes Grecs à s'appliquer à de nouveaux genres de Poëfie . Le defir d'exprimer tout ce que l'amour a de doux & d'a- gréable ...
Page 22
... prés , que celui dont nous venons de parler : Thef- pis y fit enfin paroître un Aç- teur , qui déclamoit plufieurs fois dans la Piece , & donnoit du tems aux Muficiens de ref- pirer ces déclamations étoient des fables , ou des ...
... prés , que celui dont nous venons de parler : Thef- pis y fit enfin paroître un Aç- teur , qui déclamoit plufieurs fois dans la Piece , & donnoit du tems aux Muficiens de ref- pirer ces déclamations étoient des fables , ou des ...
Page 23
... prés dans ce tems - là , il parut à Athenes des Tragé- dies d'une nouvelle espece , qu'on appelloit Satyres , parce qu'on y faifoit parler des Dieux de Forêts avec des Heros ; ce n'étoit qu'un mélange confus de bagatelles & de grands ...
... prés dans ce tems - là , il parut à Athenes des Tragé- dies d'une nouvelle espece , qu'on appelloit Satyres , parce qu'on y faifoit parler des Dieux de Forêts avec des Heros ; ce n'étoit qu'un mélange confus de bagatelles & de grands ...
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Common terms and phrases
affez agréable ainfi appelloit auffi Auteur avoient avoit beaux Efprits belles bien-tôt aprés Bouts-rimez c'eft c'eſt celebre Chan Chanfons chanter chofe choſe Comédie compofa crire crû d'efprit Defportes Defpreaux déja délors differentes donna donnoit Dulot efpece enfuite Epique eſt Etienne Jodelle étoient étoit faifoient faifoit fans fe font fens fent férieux fervit fes amis fes Ouvrages feul feur fiecle firent foient foin foit fous le nom fouvent fpectacles François Frere Lubin ftile fuite fujets gens d'efprit gloire Grecs Heros ingénieufes jufques l'amour laiffa Latins lefquels long-tems aprés Lully Mademoiſelle merite Moliere Mufes n'avoient n'avoit n'eft naiffance obferva paffa paffions Parnaffe paroître penfée perfonne Phocide Pieces plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Dramatique Poëtes pofa Pontus de Thyard pouvoit prefenter prefque premiere prit raifon reçû rent reprefentation rimes Ronfard s'étoit Satyres Sonnet tems tems-là Theatre tion toûjours tres veritable vrages
Popular passages
Page 249 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Page 113 - Frère Lubin le fera bien : On a beau dire je le tien, Et le presser de satisfaire. Jamais ne vous en rendra rien, Frère Lubin ne le peult faire.
Page 324 - Roy parle. A fa parole , Plus vite qu'un trait ne vole , On voit nager nos Guerriers : Et leur ardeur eft fi vive , Que déjà fur l'autre rive Ils ont cueilli des lauriers.
Page 248 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 118 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps.
Page 151 - Cela serait touchant, si l'on y pouvait croire. Il est plus probable que Ronsard fut pris d'ennui ; on le comprend de reste en essayant la lecture du poème. Outre l'absurdité de la conception, le style rebute et fatigue l'attention la plus courageuse. Comment admettre ce héros fantastique, Francus...
Page 301 - Nous attendions de Chapelain, Ce noble et fameux écrivain, Une incomparable Pucelle. La cabale en dit force bien ; Depuis vingt ans on parle d'elle ; Dans six mois on n'en dira rien.
Page 253 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde , Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le Monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.