La vérité sur les évènemens de Lyon au mois d'avril 1834

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G.A. Dentu, Impr.-libr., 1834 - Lyon (France) - 280 pages

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Popular passages

Page 249 - Les autres vols non spécifiés dans la présente section, les larcins et filouteries, ainsi que les tentatives de ces mêmes délits , seront punis d'un emprisonnement...
Page 247 - ... observations à faire. Sur leur réponse négative, et avant d'aller aux opinions, il a ordonné à l'accusé de se retirer.
Page 124 - La prolongation de l'état pénible où se trouve la ville de Lyon tient à un petit nombre de factieux qui pénètrent dans les maisons et recommencent à tirer dans quelques quartiers. Dans cet état de choses, permettre la...
Page 249 - Néanmoins, s'il ya eu condamnation, cette restitution ne sera faite qu'en justifiant par le propriétaire, que le condamné a laissé passer les...
Page 34 - France, souffrirez-vous les maux dont on vous menace? consentirez-vous à courber vos têtes sous le joug honteux qu'on prépare à votre patrie? Non, c'est du sang français qui coule dans vos veines, ce sont des cœurs français qui battent dans vos poitrines; vous ne pouvez do'nc être assimilés à de vils esclaves. Vous vous entendrez tous pour sauver la France et lui rendre son titre de première des nations.
Page 32 - ... impôts. Parmi eux, se trouve Barthe, le renégat, qui est aussi nommé pair de France!... Ainsi on récompense les hommes sans honneur, sans conscience, et on laisse souffrir de misère tous ceux qui sont utiles au pays, les ouvriers, par exemple, et les vieux soldats. Pourquoi nous en étonner?...
Page 31 - L'audace de nos gouvernants est loin de se ralentir; ils espèrent par là cacher leur faiblesse, mais ils se trompent ï le peuple est trop clairvoyant aujourd'hui. Ne sait-il pas d'ailleurs que toute la France les abandonne, et qu'il n'est pas un homme de conscience, dans quelque position qu'il soit, manufacturier ou prolétaire, citoyen ou soldat, qui ose se proclamer leur défenseur!...
Page 65 - Sans doute des législateurs philanthropes < ne souillent point le code d'une nation par l'établisse« ment de la peine de mort; mais, pour un tyran, si elle « n'existait pas, il faudrait l'inventer Je déclare que « quiconque ne pense pas comme Caton , n'est pas digne « d'être républicain. Je condamne Louis à la mort : je « demande qu'il la subisse dans les vingt-quatre heures.
Page 69 - Ce sont là les dieux de la patrie ; nos dieux, à nous, sont les dieux de ses maîtres, la Fidélité et l'Honneur. Je vous le dis en vérité, depuis la séduction de la première femme par le Serpent, il n'ya point eu de séduction plus effrayante que celle-là.

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