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Tombe d'un seigneur de St Julien

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contré, dans le même cimetière, du côté du nord. Ceux qui furent découverts en 1853, lors de la construction du clocher, viennent d'être retrouvés à l'endroit où s'élève la tourelle septentrionale de la nouvelle église. On connaît ainsi l'existence d'une douzaine de ces cercueils.

Plus étroits et moins profonds vers les pieds que vers la tête, ils ont la forme de coffres allongés. Voici les dimensions de l'un des plus voisins du chevet: longueur, 2m, largeur extérieure, 0m 660m 36, largeur intérieure Om 500m 24, hauteur, 0m 43-0m 36. Les parois striées sont encadrées par des filets ou listels. Dans la plupart des cercueils, on avait, comme cela se fit presque partout (1), inhumé successivement plusieurs défunts d'une même famille; car, sous le dernier squelette resté entier, étaient des ossements en désordre. Ces tombeaux servirent probablement à l'inhumation d'anciens châtelains de Saint-Julien : tous se trouvaient au nord ou à l'est de l'église, c'est-à-dire en face de l'emplacement où s'élevaient les bâtiments de l'ancien château féodal. Ceux que nous avons vus près du chœur doivent dater d'une époque postérieure à la construction de l'église du xe siècle (2), car ils touchent ses anciens soubassements et sont à une moindre profondeur que leurs premières assises. On n'aurait pas pu établir ces libages sans briser ou déranger les cercueils, si ceux-ci eussent été antérieurs. Leur forme, d'ailleurs, rappelle celle des sarcophages du xre siècle, observés en si grand nombre dans les antiques cimetières du Poitou, de la Saintonge, de la Champagne, etc. Le couvercle d'un tombeau d'enfant, offre une jolie forme octognale avec de fort belles moulures aux angles supérieurs.

Mais ces sépultures, si voisines de l'église, ne sont pas les seules qu'il convienne de mentionner. De belles pierres tombales témoignent qu'à l'intérieur de l'édifice on avait inhumé des défunts de noble condition. Courtépée a signalé seulement une de ces tombes (3), c'est la plus curieuse; mais il y en a encore trois autres qui servaient aussi de dalles, et que nous allons décrire avec celle indiquée par l'historien du duché de Bourgogne. C'est par cette dernière que nous commençons :

(1) Abécéd. d'Arch. Rel. p. 317.

(2) Les plus anciennes sépultures mérovingiennes se trouvent au pied d'un petit monticule à 250 mètres à l'est de Saint-Julien. (3) Courtépée T. II p. 241-242.

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