POËSIES DE MADAME DESHOULIERES. SECONDE PARTIE. A PARIS, Chez JEAN VILLETTE, ruë S. Jacques, au deffus M. DC. XCV. AVEC PRIVILEGE DU ROT! L PREFACE E premier Volume que feuë ma mere a donné de fes Ouvrages, a efté fi bien re ceu; & on m'en demande un fecond avec tant d'empreffement, que je croirois en ne le done nant pas, ôter au public le plaifir qu'il en artend, & à la memoire de ma mere, la gloire, de fes fuffrages. Que ne m'eft-il permis dans cette occasion d'oublier pour quelques momens que je fuis fille de Madame Deshoulieres, mon cœur plein d'admiration pour ce qui nous refte d'elle, me fourniroit en luy rendant juftice, la feule confolation que je puis trouver dans ma douleur. J'oferois dire alors que les regrets que l'on donne à fa perte, & l'aprobation dont le Roy a toûjours honoré fes Ouvrages, ne me laif Lent point douter de cette flateufe immortalité, qui doit placer le nom de ma mere, Fang des noms des plus fameux Poëtes, dont au |