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morale, et sur la théorie de la politique. La tolérance de toutes les opipions était la première base des statuts; mais ces principes ne tardèrent pas à être délaissés. Les opinions des membres se modifierent, ainsi que celles du fondateur, et la tribune de la société devint, comme celle des Jacobins, mais avec moins d'éclat, l'un des organes avoués de l'opinion démocratique.

Il en fut de même d'une autre société fraternelle, connue sous le nom de club des Cordeliers. Celle-ci fut une de celles qui jouèrent le plus grand rôle pendant la révolution; et son histoire, qui embrasse toute la période conventionnelle, ne peut être traitée que dans un article spécial. [Voy. CORDELIERS (club des)].

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Après la journée du 17 juillet 1791, où la municipalité de Paris et la Fayette avaient fait au Champ de Mars un usage si cruel de la loi martiale, pour dissoudre un paisible rassemblement de pétitionnaires, une scission eut lieu dans la société des Amis de la constitution. La partie républicaine de cette société continua de siéger dans le local qu'elle avait occupé jusque-là et prit le nom de club des Jacobins, tandis que les membres qui approuvaient la conduite de la municipalité, ceux dont la constitution établie par 'Assemblée nationale avait comblé tous les vœux, et qui bornaient leurs desirs au maintien du pouvoir royal, avec les restrictions que lui avait imposées cette constitution, formèrent la société des Feuillants, qui eut un instant une grande influence, et donna son nom au parti constitutionnel tout entier. (V. FEUILLANTS.) Mais cette societé, dont la Fayette était l'âme, se recruta bientôt de royalistes quand même, et de partisans du pouvoir absolu, qui finirent par la dominer entierement; alors les constitutionnels se retirèrent, et le club fut dis

sous.

Les girondins, qui avaient les premiers demandé la déchéance et la mise en accusation de Louis XVI, s'effrayèrent lorsqu'ils virent que le peu

ple, ne voulant plus se contenter de vaines paroles, était décidé à faire acte de souveraineté. Dès lors, tous leurs efforts tendirent à modérer les passions populaires qu'ils avaient euxmêmes déchaînées, et leurs journaux ne prêchèrent plus que la modération et le respect des lois. Attaqués bientôt aux Jacobins, ils fonderent, sous le nom de club de la Réunion, une société dans le but de travailler au maintien de la royauté, et là ils se concertèrent pour faire mettre en accusation Robespierre qui, aux Jacobins, avait demandé la déchéance et une convention nationale. Ce club n'eut que très-peu d'influence, et fut fermé après le 10 août.

Après le club des Cordeliers, la réunion qui poussa le plus à l'exagération fut le club des Enragés. Les motions les plus anarchiques partaient de ce club, dont les principaux membres étaient Maillard, Voidel, Saint-Hurugue, Santerre, Henriot, Payan et Lazouski; l'influence de ces hommes, qui prenaient entre eux le nom de casse-cous, fut beaucoup plus nuisible qu'utile à la révolution.

La constitution de l'an III avait été acceptée par le peuple. Moins démocratique que celle de 1793, mais plus libérale que celle de 1791, elle eût pu consolider la liberté si la faction royaliste n'y avait pas porté obstacle. C'est alors que le Directoire, espérant se faire un appui des hommes modérés de tous les partis, des indifférents et des égoïstes, mit tout en œuvre pour comprimer les efforts des partis extrêmes, des démocrates aussi bien que des royalistes; mais il échoua dans cet essai imprudent du système auquel on a donné depuis le nom de justemilieu. Les démocrates, irrités des sanglantes réactions des royalistes et des avantages que la constitution nouvelle leur avait accordés dans l'élection du tiers des conseils, conspirèrent, sous la direction de Gracchus Babeuf, pour rétablir la constitution de 1793. Dénoncés par un de leurs chefs, ils furent vaincus au camp de Grenelle et livrés à des commissions militaires qui les

firent fusiller ou les condamnèrent à la déportation. Le lieu où ils se réunissaient, connu sous le nom de club du Panthéon, fut fermé par arrêté du 5 ventôte an IV.

Les royalistes, enhardis par la défaite des démocrates, conspirèrent aussi; trabis à leur tour, ils furent livrés aux tribunaux ordinaires, et ne furent condamnés qu'à une courte détention. En même temps les conseils, composés de royalistes, rappelaient les émigrés, menaçaient les acquéreurs des biens nationaux de revenir sur la vente de ces biens, et marchaient ouvertement à une restauration. Les chefs du parti se réunissaient à jours fixes, pour concerter entre eux les mesures propres à hâter la réalisation de leurs projets et se préparer à l'insurrection. Ce club, nommé club de Clichy, n'était composé que d'anciens émigrés et de royalistes avoués. Alors, le Directoire effrayé se rapprocha des démocrates, et fit un coup d'Etat pour changer la majorité des conseils; Pichegru fut arrêté; on déporta une partie des contre-révolutionnaires à Cayenne, et l'on ferma le club.

Le Directoire et les conseils sentirent alors la nécessité de remonter l'esprit public; ils n'avaient pu oublier l'influence que les sociétés populaires avaient eue en 1792; la constitution de l'an III n'interdisait pas formellement les réunions politiques; elle défendait seulement aux clubs de s'intituler sociétés populaires, de s'affilier, de correspondre, de présenter des pétitions collectives, etc. Le gouvernement voulut user de toute la latitude que lui laissait la loi, mais en évitant de donner aux sociétés populaires une autorité politique. De nouvelles sociétés furent donc légalement autorisées sous le nom de cercles constitutionnels; et l'on vit s'ouvrir presque aussitôt les cercles de la rue du Bac, du ThéâtreFrançais, de la Sainte-Chapelle, des hôtels Richelieu, Salm, Toulouse, Noailles, etc.

Les élections de l'an vII avaient fait entrer dans les conseils un grand nombre de véritables patriotes qui, com

prenant que le Directoire perdait la république, voulurent ramener le gouvernement dans les voies de la liberté. Les deux cent cinquante députés démocrates du Conseil des Cinq - Cents = organisèrent dans ce but la société des Amis de l'égalité et de la liberté, ou le club du Manége, qui s'ouvrit le 18 messidor, et où se réunirent aussitôt tous les patriotes sincères. Le moment parut favorable aux amis de la li berté; comptant sur l'appui de plusieurs généraux, les plus ardents meneurs, ils affichèrent ouvertement leurs espérances de révolution. Dans des séances qui rappellent celles du club des Jacobins, et dont le compte rendu était publié par le journal des Hommes libres, on maudit le 9 thermidor; on prononça l'éloge des montagnards tués dans les journées de prairial; on réhabilita la mémoire de Babeuf et des insurgés du camp de Grenelle. On se croyait assuré du succès; mais le Directoire s'effraya de l'activité des patriotes. Cependant, n'osant les attaquer lui-même ouvertement, il eut recours aux moyens employés par les thermidoriens contre la société des Jacobins; il excita contre les patriotes assem blés au Manége la foule des désœuvrés et des corrompus qui, sous le nom de jeunesse incroyable, avait remplacé la jeunesse dorée; ces sicaires des nouveaux Clodius vinrent en effet attaquer le club; mais ils furent reçus par peuple avec une énergie qui les fit bientôt renoncer à leur projet.

le

Le club du Manége fut alors dé noncé au Conseil des Anciens comme un repaire d'anarchistes et de buveurs de sang. « Les Hébert, les Ron

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sin, les héritiers de Babeuf, vien<< nent de reparaître, s'écria Courtois, « et il n'est pas plus dans la nature du tigre de boire du sang, qu'il ne l'est « dans celle de ces hommes de conspirer et de ravager. » Le Conseil des Anciens retira à la société l'autorisation de se réunir dans le Manége, qui dépendait du lieu où il tenait ses séan ces. Les inspecteurs de la salle firent fermer la porte du Manége et y mirent une sentinelle, avec la consigne

de se retirer dès qu'on paraîtrait l'insulter; mais la sentinelle fut respectée, et les membres du club allèrent s'installer dans l'ancienne église des Jacobins, rue du Bac, nommée alors le Temple de la Paix, et que la municipalité leur avait offerte. Le Directoire avait cependant compté sur une émeute, dont il espérait se faire un prétexte pour dissoudre toutes les sociétes populaires; on avait tout fait pour y exciter les patriotes. « Dans la dernière seance, le jour même où la Société attendait l'arrêté qui l'expulsait, une provocation à la révolte est proférée. Un membre, qui jusqu'alors s'était fait remarquer par la violence et l'exaltation de ses opinions, s'écrie: Aux armes! aux armes! marchons contre nos oppresseurs ! Ces cris ne sont pas plutôt entendus que le provocateur est précipité à bas de la tribune. Reconnu pour un ancien espion, nommé Lavalette, il est arrêté par les clubistes et conduit par eux à la commission des inspecteurs du Conseil des Anciens (*). »

Le Directoire et le Conseil des Anciens poursuivirent le club du Manége dans son nouveau local; mais la majorité du Conseil des Cinq-Cents défendit et soutint que les sociétés patriotiques étaient indispensables pour ranimer l'enthousiasine du peuple et défendre les républicains partout assassinés par les royalistes, par les chauffeurs et par les chouans. Le président du Directoire, Sieyes, fait une sortie calomnieuse contre les clubs, où il ne se trouve, dit-il, que des démagogues, des brouillons et des bavards; puis, le 26, le Directoire, qui na de force que pour les mesures réactionnaires, fait fermer le club de Manège et opérer une perquisition dans les bureaux du journal des Hommes libres. Si un homme vénéré des patriotes, se fût à ce moment si pénible pour la république française, emparé de l'influence au club du Manege, la patrie eût pu être sauvée, malgré la trahison flagrante des chefs

(*) Mémoires de Gohier, t. I, p. 108.

du pouvoir. Le club du Manége avait acquis en peu de temps une importance assez grande pour pouvoir prendre l'initiative révolutionnaire, s'il avait été dirigé par un patriote énergique et pur. Cependant le mauvais vouloir des directeurs et du Conseil des Anciens finit par triompher, et, le 26 thermidor, le club du Manége, devenu celui du Temple de la Paix, fut définitivement fermé. Tous les autres cercles constitutionnels eurent bientôt le même sort.

Sous le consulat, sous l'empire et sous la restauration, il ne fut plus question de clubs. Les sociétés secrètes les remplacèrent. Après la révolution de 1830, un grand nombre de citoyens, persuadés que le nouveau gouvernement allait déchirer les traités de 1815 et s'engager dans une guerre de propagande, ouvrirent pour le seconder un club au manége de la rue Montmartre. Mais il fut promptement fermé de vive force; et, comme il arrive toutes les fois que l'élan populaire est violemment comprimé, ce fut le signal de la formation d'un grand nombre de sociétés secrètes plus redoutables cent fois qu'une discussion libre et contradictoire, en présence des agents de l'autorité.

CLUGNY, nom d'une ancienne famille de Bourgogne, qui a produit plusieurs personnages remarquables. Les principaux sont :

Ferri de Clugny, évêque de Tournai, cardinal et conseiller du grand conseil du duc de Bourgogne. Il fut, à différentes reprises, chargé par ce prince de missions importantes, et mourut à Rome en 1483.

Guillaume de Clugny, frère du précédent, remplit, comme lui, des charges importantes sous Philippe le Bon

et Charles le Téméraire, ducs de Bourgogne; et, après la mort de ce dernier, passa au service de Louis XI, qui le nomma évêque de Poitiers en 1479. Il mourut à Tours l'année suivante.

CLUIS, ancienne baronnie du Berri, aujourd'hui du département de l'Indre, à 14 kilom. d'Issoudun.

CLUNY, Cluniacum, petite ville de

l'ancien Mâconnais, aujourd'hui cheflieu de canton du département de Saône-et-Loire, n'était encore, sous Charlemagne, qu'un simple hameau, que cet empereur donna à la cathé drale de Saint-Vincent de Mâcon. Cette terre passa ensuite successivement entre les mains de Guérin, comte de Mâcon, et de Guillaume Ier, duc d'Aquitaine; et ce dernier y bâtit, en 910, une abbaye qui devint dans la suite le chef d'une congrégation considérable. Saint Odon, second abbé de Cluny, y institua, vers 930, une réforme de l'ordre de Saint-Benoît, qui se répandit bientôt dans tous les pays chrétiens. Les monastères qui s'y soumettaient devenaient de simples prieurés; Cluny fut toujours la seule abbaye de la congrégation qui possédât en Europe plus de deux mille maisons religieuses. L'abbé de Cluny, qui était supérieur général de l'ordre entier, avait, en 1789, plus de cinquante mille livres de rentes. Il siégeait au parlement de Paris, en qualité de conseiller d'honneur.

Il ne reste plus aujourd'hui, des immenses bâtiments de cette abbayé, que le palais abbatial; et de l'église, qu'une chapelle et quelques clochers.

La ville de Cluny, dont la population est aujourd'hui de 4,152 habitants, est la patrie du célèbre peintre Prudhon. COALITIONS. Bien qu'on ne désigne ordinairement sous ce nom que les ligues qui se formèrent contre la France à l'époque de la révolution de 89, cependant, nous l'appliquerons ici à toutes les ligues que l'on vit éclore contre nous depuis l'époque où commencèrent à se heurter les intérêts riyaux de l'Angleterre et dé notre patrie.

1o La première coalition est celle qui fut faite en 1124, entre Henri Ier, roid'Angleterre, et l'empereur Henri V, qui devait envahir la France. Mais, grâce à l'énergie et à l'activité déployées par Louis VI, grâce à l'enthousiasme et à l'ardeur des populations, cette invasion n'eut pas lieu, et les princes firent la paix.

2o La seconde coalition eut pour

chefs Jean sans Terre et Otton; elle se termina d'une manière glorieuse pour la France, en 1214, par la bataille de Bouvines.

3° La conquête de l'Italie, par Charles VIII, était à peine achevée que Ludovic Sforce, duc de Milan, Alphonse II, Maximilien, le pape, Ferdinand et Isabelle, signêrent avec Venise une ligue défensive et offensive contre la France. Nous avons raconté ailleurs les événements qui furent le résultat de cette ligue (*). Malgré lá brillante victoire de Fornoue, en 1495, l'Italie n'en fut pas moins perdue pour la France.

4° Les intrigues de Jules II, secondées par les fautes de Louis XII, ame nèrent, en 1511, la formation d'une ligue, qu'on appela la sainte ligue, entre le pape, Venise et Ferdinand. Leur but était l'expulsion des Fran çais de l'Italie; ce but fut atteint après la bataille de Novarre; Henri VIII et Maximilien se joignirent, en 1513, à cette coalition.

5° En 1523, le pape, l'Empereur, le roi d'Angleterre, Ferdinand, archiduc d'Autriche, Venise, Florence, Gênes, etc., conclurent contre la France une alliance qui eut pour résultats l'invasion de toutes nos frontières, la ba taille de Pavié, et enfin le traité de Madrid.

6° Les victoires de Louis XIV sur la Hollande avaient excité les craintes et la jalousie de l'Europe; une ligue fut formée à la Haye, entre l'empe reur d'Allemagne, le roi d'Espagne et les Provinces-Unies; l'électeur palatin, les électeurs de Trèves, de Mayence, de Cologne, et l'évêque de Munster, y accédèrent peti après, et l'Angleterre s'y joignit en 1678. La France en sortit victorieuse par la paix de Nimègue.

7° La haine que l'Europe entiere portait à Louis XIV s'accrut après la paix de Nimègue. Les troubles excités en France par la révocation de l'édit de Nantes lui offrirent une occasion favorable; le 9 juillet 1686, une al

(*) Voy. CHARLES VIII, ITALIE (guerres d'), et les ANNALES, t. I, p. 260.

liance défensive fut formée à Augsbourg, entre l'Empereur, les rois d'Espagne et de Suede, les Provinces-Unies, Felecteur palatin et l'électeur de Saxe, les cercles de Bavière, de Franconie et du haut Rhin. L'année suivante, le duc de Savoie, l'électeur de Bavière, tous les princes d'Italie, Innocent XI, y acquiescèrent; et enfin l'Angleterre en fit autant, lorsque Jacques II eut été détrôné. La France n'avait pas encore eu à supporter un tel choc; elle le soutint pourtant glorieusement. La paix de Ryswick, en 1696, termina la guerre.

8° En 1702, se forma une nouvelle coalition où entrèrent l'Angleterre, Empire, la Hollande, les cercles d'Allemagne, etc. Elle était moins vaste, il est vrai, que la précédente, mais plus redoutable, car la France, seule, devait se défendre non-seulement ellemême, mais défendre encore l'Espagne, qui était depuis longtemps épuisée. La guerre terrible qui suivit, et dans laquelle les alliés avaient cru démembrer la France, ne nous ôta pas une province, et nous n'y perdîmes que quelques colonies.

Sous la régence du duc d'Orléans et le règne honteux de Louis XV, la France était trop affaiblie et trop peu avide de conquêtes pour exciter les craintes ou la jalousie de l'Europe; aussi, dans les guerres du dix-huitième siècle, eut-elle toujours des alliés, et il ne se forma contre elle aucune coalition. Il en fut de même sous Louis XVI; mais, lorsque la révolution éclata, l'Europe entière complota notre ruine, et on vit se former ces ligues formidables que l'on désigne plus particulièrement sous le nom de

coalition.

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La 5, formée entre l'Autriche et l'Angleterre seulement, commença en avril 1809, et fut terminée en une seule campagne par la victoire de Wagram, qui amena la paix de Schoenbrunn, signée le 14 octobre 1809.

La 6 et dernière coalition eut lieu en 1813, après les désastres de Moscou, et fut conclue entre la Russie, la Prusse, l'Angleterre, la Suède et l'Autriche. Elle fut terminée par l'abdication de Napoléon, signée à Fontainebleau le 11 avril 1814, et replaça la famille des Bourbons sur le trône de France.

Une 7 coalition se forma en 1815 après le retour de Napoléon. La Suède cette fois n'y prit aucune part. Malgré les traités qui suivirent la seconde restauration, résultat funeste des revers essuyés par notre armée à Waterloo, on peut dire que cette coalition, perpétuée en quelque sorte par la sainte alliance (voyez ce mot); n'est point encore dissoute aujourd'hui ; car, par plus d'un acte, et notamment par le traité du 15 juillet 1840, elle a prouvé la persistance de son animosité contre la France.

COARAZE, bourg du département des Basses-Pyrénées, à 18 kilomètres de Pau, était l'une des douze premières baronnies du Béarn. C'est au château de Coaraze que Henri IV passa son enfance.

COBLENTZ (prise de). Pendant que les Impériaux battaient partout en retraite, le général Marceau se dirigea le 22 octobre 1794 sur la ville de Coblentz, défendue par une forte divi

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