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s'obtenaient moyennant le dépôt au trésor royal d'une finance qui variait, suivant l'arme, de sept à dix mille livres. Cette finance n'était restituée qu'avec réduction, et même quelquefois elle était entièrement retenue. Les compagnies des régiments étrangers étaient la propriété des colonels, et elles s'achetaient aussi fort cher. Celles de l'infanterie ne s'achetaient pas; la vente n'en était pas autorisée par les règlements; mais il n'en fallait pas moins dépenser beaucoup d'argent pour les obtenir; car tout capitaine nouvellement nommé devait tenir compte à celui qu'il remplaçait, des déboursés qu'il avait ou qu'il était censé avoir faits pour l'entretien de la compagnie. Ces corps ne furent tous au compte du roi qu'en 1762, et les charges de capitaines ne cessèrent d'ê tre vénales que sous le ministère du maréchal de Ségur.

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Compagnies franches. On nom

mait ainsi autrefois des bandes isolées composées de dragons, de hussards et de fantassins, que l'on employait en temps de guerre à faire des incursions sur le pays ennemi, et qui étaient pour ainsi dire sur terre ce que les corsaires sont sur la mer. Ceux qui servaient dans ces compagnies étaient connus sous le nom de parti

sans.

Depuis Louis XI jusqu'à Louis XIII, les villes entretinrent pour leur défense particulière des corps de troupes qui portaient aussi le nom de compagnies franches. En cas de guerre, ces compagnies rejoignaient l'armée; après la campagne, elles revenaient tenir garnison dans les villes auxquelles elles appartenaient. Vers le milieu du dixhuitième siècle, il n'y avait pas de ville un peu considérable qui n'eût conservé quelqu'une de ces compagnies. Les soldats qui les composaient étaient alors connus sous le nom d'archers. Ils n'allaient plus à la guerre; mais ils servaient au maintien de l'or dre et à la police interieure des villes. La ville de Paris avait, en 1550, trois de ces compagnies, sous les ordres d'un colonel qui portait le titre de ca

pitaine général. Depuis, ces compagnies ont été dissoutes, et remplacées par des corps qui ont successivement porté le nom de Guet a pied et à che val, Garde de Paris, Gendarmerie de la ville de Paris, et enfin Garde municipale.

Compagnies (grandes). Nous avons donné, aux articles Aventuriers, Basdes militaires, et Brabançons, un idée de la composition des grande compagnies; il nous reste à faire naître ici les brigandages commis par ces troupes indisciplinées, et la ma nière dont Charles V parvint à e délivrer la France. Ce prince venait de succéder à son père, mort à Londres en captivité. Deux traites qu'il avat conclus avec la Bretagne et la Navarre. faisaient bien augurer de son regne : mais l'anarchie qui s'était établie s le précédent roi, subsistait encore, et peuple souffrait plus encore de la par que de la guerre qui l'avait precedee En effet, depuis que les soldats et les nobles ne se faisaient plus la guerre entre eux, ils s'étaient tous tournes contre lui, et le rançonnaient alltrance. « Il n'y avait, dit le continua teur de Guillaume de Nangis, aucune province qui ne fût infestee de br gands; les uns occupaient des fort resses, d'autres logeaient dans les vil lages et les maisons de campagne, el personne ne pouvait voyager sans extrême danger. Les soldats du ro eux-mêmes, qui auraient du proteze: nos paysans et nos voyageurs. songeaient au contraire qu'à les de pouiller honteusement. Des chevaliers même, tout en se disant amis du ro et de la majesté royale, tenaient ces brigands à leurs ordres. Bien plus, quand ils venaient dans les villes, Paris même, chacun les reconnaissait. mais personne n'osait mettre la m sur eux pour les punir...... Quand roi donna à du Guesclin le comte d Longueville, celui-ci promit, en retour de chasser du royaume les brigands qui le dévastaient; mais loin de faire, il permit à ses Bretons d'ener dans les villages et sur les grands che mins l'argent. les habits, les cheva

le bétail, enfin tout ce qu'ils y trouveraient. »

La situation du Midi était encore plus déplorable. Le Languedoc et la Provence ayant moins souffert de la guerre que les autres provinces, pavaient alors ce privilége par une terrible compensation. L'espoir d'un butin plus abondant y avait attiré la plupart des grandes compagnies, pour lesquelles le voisinage d'Avignon, et la perspective de pouvoir rançonner les riches prélats qui composaient la cour du saint-père, étaient d'ailleurs un puissant appåt.

Urbain V, effrayé, frappa d'anathème, en 1364, les compagnies et tous ceux qui les favorisaient ou leur fournissaient des armes et des vivres, et il prêcha contre eux une sorte de croisade.

Un moyen assuré de se débarrasser de ces brigands eût été de donner des armes au peuple; mais le souvenir de l'insurrection des Capuciès (Voyez ce mot) n'était pas effacé; et la noblesse redoutait moins les brigands dont elle partageait les profits que le peuple armé, qui, dans la Flandre surtout, savait faire valoir ses droits aux dépens de tous les priviléges.

Il fallut songer à un autre expédient le roi Jean avait pris l'engagement de faire une croisade contre les Musulmans. Ce projet, qu'il n'avait pu poursuivre, venait de recevoir un commencement d'exécution de la part du roi de Chypre, qui, avec 10,000 hommes et 1,400 chevaux, avait pris et pillé Alexandrie. L'empereur d'Allemagne, Charles IV, qui se trouvait alors à Avignon, promit de livrer passage à travers ses Etats jusqu'à Venise, aux grandes compagnies qui partiraient pour la croisade, et de les défrayer pendant la route. Charles V chercha en conséquence à pousser vers l'Allemagne les grandes compagnies. Celle que commandait l'archiprêtre Arnaud de Cervoles (Voy. CERVoles) fut la première à partir, et elle s'avança à travers la Lorraine; mais elle y commit de tels dégâts, que les paysans allemands se soulevèrent pour

lui fermer le passage. Arnaud leur livra bataille: il fut vaincu, et forcé de rentrer en France, où il fut tué quelque temps après par un de ses soldats. Cet exemple n'était pas de nature à encourager les autres compagnies, et tous les efforts qu'on put faire pour les conduire à la croisade furent inutiles.

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Une autre expédition fut alors proposée pour les employer. Henri de Transtamare était venu demander au roi des secours contre son frère, Pierre le Cruel [Voyez CASTILLE (rel. avec la)]. Charles V saisit avec empressement cette occasion de se défaire de ces hôtes incommodes, et en même temps de venger sa belle-sœur, Blanche de Bourbon (Voyez ce mot), empoisonnée par le roi de Castille. Du Guesclin fut désigné pour commander, sous le nom de Jean de Bourbon comte de la Marche, l'armée, dont le rendez-vous fut fixé à Châlons-surSaône. Le roi lui fournit des sommes considérables pour acheter les services des principaux capitaines des compagnies, et en effet, il compta bientôt sous ses drapeaux Robert Briquet, Jean Carsuelle, Naudon de Bageran, Lamit, le petit Mesquin, les bâtards Camus, de l'Espare, de Breteuil, Espiote, Perrot de Savoie, et beaucoup d'autres, qui, à la tête des principales bandes, s'étaient depuis longtemps rendus célèbres par leurs brigandages.

De Châlons, du Guesclin se dirigea sur Avignon, où il obtint du pape la levée de l'excommunication qui avait été lancée contre les compagnies, et un subside de deux cent mille francs d'or, dont le pontife se dédommagea en imposant une décime sur le clergé de France. L'armée se rendit ensuite à Montpellier, où elle séjourna quelque temps pour attendre le reste des compagnies. Puis elle prit la route du Roussillon, et entra, le 1er janvier 1366, à Barcelone, où l'attendait Henri de Transtamare.

Cette armée était forte de 30,000 combattants; elle traversa l'Ebre à Alfaro, et de là se dirigea sur Ca

lahorra, où Henri se fit proclamer roi. Ce prince entra ensuite à Burgos, où il se fit couronner de nouveau. Sa marche fut presque un triomphe; les Castillans se soulevaient à son approche, contre don Pedro, dont les soldats eux-mêmes désertaient pour venir se joindre à ceux que commandait du Guesclin. Au bout de trois mois, Henri avait conquis toute la Castille, et don Pedro, forcé de fuir, était réduit à aller demander à Bordeaux un asile et des secours au prince de Galles.

Les grandes compagnies furent alors congédiées, à l'exception de 1,500 hommes d'armes qui restèrent au service du nouveau roi de Castille. Les autres rentrèrent en France; mais ils ne tardèrent pas à retourner en Espagne, combattre pour une autre cause.

En effet, don Pedro n'avait pas renoncé à recouvrer son royaume; il parvint à déterminer le prince de Galles à lui porter assistance. Une armée anglaise, composée en grande partie de soldats des grandes compagnies, passa les Pyrénées; mais ces mercenaires n'obtinrent pas les succès qui avaient signalé l'expédition commandée par du Guesclin; ils n'avaient plus les Castillans pour auxiliaires, et ils comptaient d'ailleurs une multitude des leurs dans les rangs opposés. Un grand nombre périrent de part et d'autre dans cette expédition; ceux qui repassèrent les Pyrénées trouvèrent la mort dans la guerre qui ne tarda pas à éclater de nouveau entre la France et l'Angleterre.

Les compagnies qui n'avaient point pris part à la guerre de Castille, s'étaient rendues en Italie, où l'appât d'un riche butin, et le retentissement de la guerre civile, les avaient appelées. Elles s'y maintinrent longtemps, s'y recrutèrent, et, dans le quinzième siècle, elles eurent presque exclusivement, sous le nom de condottieri, le privilége de composer les armées des différentes républiques dans lesquelles se partageait alors le territoire de la Péninsule.

Compagnies d'ordonnance. Nous

avons, à l'article ARMÉE, fait connaître l'organisation de ces corps formés par Charles VII, et qui furent, avec les francs archers, institués à la même époque, le premier essai fait en France d'une armée régulière et permanente. Nous avons vu que ces corps étaient composés de plusieurs espèces de trou pes; la principale, les hommes d'armes, en formait la véritable force, et passa- longtemps pour une des plus braves milices du monde. Les hommes d'armes ou gens d'armes donnerent leur nom aux compagnies d'ordonnance, qui, nommées ainsi de l'ordonnance qui les avait créées, et modi fiées presque à leur origine par divers décrets de Louis XI, de Louis XII et François Ier, quittèrent bientôt leur première dénomination pour prendre celle de gendarmerie, sous laquelie elles subsistèrent jusqu'au temps de Louis XIV. C'est à ce mot que nous ferons l'histoire de cette institution, l'une de celles qui ont joué le plus beau rôle dans notre histoire militaire. Voy. GENDARMERie.

COMPAGNON, facteur de la Compagnie française du Sénégal, fut le premier Français qui visita les royaumes de Bambouk et de Galam, et les fameuses mines d'or de Tamba-Aoura et de Netteko. Il obtint, dans un voyage qu'il fit dans ces contrées vers 1716, des échantillons de la terre dont on tirait l'or, et en envoya à Brue, qui les fit passer à Paris. De retour en France, il se fit architecte, et mourut vers le milieu du dix-huitième siècle. Le récit de son expédition se trouve dans la Relation de l'Afrique occidentale, par Labat.

COMPAGNON OU GROS DE FLAN

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- Les deniers tournois ayant eu depuis saint Louis un très-grand succès dans toute l'Europe, le systeme adopté pour ces pièces finit par être adopté généralement. Les gros de Flandre, frappés d'après ce système, et portant d'un côté le nom du comte, et de l'autre celui de la province, ont eu en France, au quatorzième siècle, à cause de leur bon aloi, un cours fort considérable. Ils étaient alors connus

sous le nom de compagnons. Voyez FLANDRE (monnaie de).

COMPAGNONNAGE. «Depuis un temps immémorial, dit M. de Mangourit dans son Histoire de la fondation du Grand Orient de France, les charpentiers, les chapeliers, les tailleurs d'habits, les selliers, les maçons constructeurs, les tailleurs de pierre, et, en général, presque tous ceux qui exercent des métiers de ce genre, sont dans l'usage de se réunir sous des formes mystérieuses pour recevoir compagnons les garçons qui ont fini leur apprentissage. Ils ont adopté un mode d'initiation dont l'objet est de former un lien universel, et de réunir en une grande famille les ouvriers de chaque corps d'état. Ils sont secourus par leurs camarades, dans quelque partie du monde qu'ils soient jetés par le sort; on leur procure du pain et du travail dans un pays, lorsqu'ils n'en trouvent point dans un autre. »

Quoique le compagnonnage soit trèsancien, il ne fut découvert comme existant en France que vers le milieu du dix-septième siècle. « Le 21 septembre 1645, dit Dulaure (Histoire de Paris), les compagnons cordonniers, appelés compagnons du devoir, furent dénoncés à la faculté de théologie de Paris, à cause des pratiques de l'initiation d'un apprenti au grade de compagnon.» Voici le détail de ces pratiques. Ces artisans s'assemblaient dans une maison où ils occupaient deux chambres contiguës. L'aspirant recevait d'abord le baptême avec les cérémonies en usage dans les mystères d'Éleusis ou dans les églises des chrétiens. On lui donnait un parrain et une marraine ; et on lui faisait prêter serment sur sa foi, sur sa part de paradis, sur le saint chrême, de ne jamais révéler ce qu'il voyait faire et entendait dire. Toutes ces pratiques furent condamnées comme impies par la faculté de théologie. L'official de Paris, par sentence du 30 mai 1648, et le bailli du Temple, par une autre sentence du 11 septembre 1651, les proscrivirent, et firent promettre aux maîtres cordonniers de n'en plus souffrir l'usage.

Cette découverte en amena d'autres. dit toujours Dulaure; on fut informé que les ouvriers chapeliers, tailleurs d'habits et selliers, en élevant les apprentis de leurs métiers au grade de compagnons, observaient des cérémonies semblables.

Les chapeliers se réunissaient dans deux chambres contiguës. Dans l'une était une table sur laquelle ils plaçaient une croix et tous les instruments de la passion; sous la cheminée ils dressaient des fonts baptismaux. L'aspirant, après s'être choisi parmi les assistants un parrain et une marraine, était introduit dans la chambre du mystère; là, il jurait sur le livre des Évangiles, qu'il ne révélerait pas, même dans la confession, ce qu'il allait faire, ni le mot de guet dont se servaient les compagnons pour se reconnaître entre eux; après quoi, le récipiendaire était assujetti à plusieurs cérémonies qui ne sont pas décrites; mais on sait que le sacrement de baptême lui était administré avec le rite adopté par l'Église.

Les compagnons tailleurs se réunissaient également dans deux chambres contiguës. Sur une table couverte d'une nappe mise à l'envers, étaient étalés une salière, un pain, une tasse à trois pieds à demi pleine, trois pièces de monnaie, trois aiguilles, et le livre des Évangiles, sur lequel l'aspirant, après avoir choisi un parrain et une marraine, prononçait un serment semblable à celui des chapeliers. Puis on lui faisait le récit des trois premiers compagnons, lequel avait rapport aux objets mystérieux placés dans la chambre ou posés sur la table.

Les compagnons selliers observaient dans l'initiation des pratiques à peu près semblables; et, après le serment prêté par le récipiendaire, ils dressaient un autel sur lequel l'un d'eux célébrait le sacrifice de la messe sans en rien omettre.

Un décret de la faculté de théologie, du 14 mars 1655, condamna ces pratiques, qui offraient en effet des formes pareilles à celles des initiations de l'antiquité. On y trouvait un secret, des

serments, des signes et des mots de reconnaissance; l'initié était purifié, et il arrivait à un état meilleur; entin, on lui contait une fable, comme on en débitait dans les initiations antiques, et le sujet principal de cette fable était toujours un événement malheureux, une persécution, un attentat ou une mort.

Telle est la trace que le compagnonnage a laissée dans notre histoire. Cependant cette grande association avait depuis longtemps donné signe d'existence. Lorsqu'aux onzième et douzième siècles, l'art se fut déplacé et passa des mains des moines dans celles des laïques, ces derniers, à l'exemple de leurs devanciers, liés entre eux, dans tous les pays, par une confraternité qui leur assurait aide et secours, ou bien encore à l'imitation des artistes byzantins et arabes, qui avaient continué les corporations romaines, s'unirent, formèrent une confrérie qui se reconnaissait à certains signes, et cachait au vulgaire les règles de son art. En Allemagne, cette association, déjà commencée par les architectes de la cathédrale de Cologne, ne se répandit généralement que du temps d'Erwin de Steinbach, à la fin du treizième siècle. Les membres qui la composaient se divisaient en maîtres et en compagnons, et se donnaient le nom de francs-maçons, à cause de certains priviléges dont jouissait le métier de maçon. Cette association se divisait à son tour en associations particulières qui portaient le titre de loges, du nom donné à l'habitation de l'architecte près de chaque édifice en construction. Les statuts de la franc-maçonnerie étaient tenus secrets; avant d'être reçus, les frères s'engageaient sous serment à l'obéissance, et à garder un silence absolu sur tout ce qui concernait leur union. Les maxímes de l'art ne devaient jamais être écrites; elles étaient exprimées par des figures symboliques, empruntées à la géométrie ou bien aux instruments d'architecture et de maçonnage; et la connaissance de ces symboles n'était communiquée qu'aux seuls ini

tiés. Cette absence de toute lecon écrite avait le double avantage de conserver l'art, comme une chose sacrée, au-dessus de la portée du vulgaire, qui l'eût profané et affaibli, et de forcer à l'apprentissage pratique tous ceux qui voulaient devenir artistes. On n'était reçu franc-maçon qu'après les preuves de maîtrise dans un examen d'autant plus sévère et d'autant plus scrupuleux, que la confrérie répondait du talent de ses membres, designant souvent les maîtres, les conducteurs, les compagnons qui devaient entreprendre un édifice; les encourageant, les réprimandant et les punissant selon le mérite de leur ouvrage. L'esprit mathématique des architectes du moyen âge, ne voyant le bien et le beau de l'ensemble que dans la symé trie, l'ordre et l'harmonie des parties, avisa de soumettre à des règles inviolables non-seulement la conduite des artistes, mais encore la conduite morale des francs-maçons. La vie de chacun devait être religieuse, honnête et tranquille. Un règlement maçonnique, fait à Torgau en 1462, par les maitres de Magdebourg, d'Halberstadt, d'Hildesheim, et conservé de nos jours à Rochlitz (*), est resté comme un curieux monument des statuts de l'association. Les rapports les plus importants, comme les plus insignifiants en apparence, des architectes et des ouvriers, y sont strictement réglés sous menace incessante de punition; et cette punition n'était rien moins, en plusieurs cas, que de se voir expulse de la confrérie comme mauvais sujet, ou déclaré sans honneur. Le mensonge, la calomnie, l'envie, une vie debauchée, étaient, chez les compagnons, punis par le renvoi; et tout porte à croire qu'une pareille condamnation les privait de leur métier; chez les maîtres, ces mêmes fautes amenaient le même résultat : ils étaient aussi déclarés sans honneur. La moindre négligence dans le travail, et jusque dans l'entretien des instruments et des

. (*) Stieglitz, Pièces relatives à l'histoire de l'architecture.

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