En telle sorte que Tournay, au lieu de payer 3,000 floring par mois, paya-3,600 florins;

Greffier, du Collecteur, des Dimeurs, Terrageurs, des Assistans et des Sergeants, portoient pour les années 1774, inclus 1777, la somme de 570 florins 7 patards, faisant année commune de quatre, 142 florins, 10 patards.

Ces quatre années pour les mêmes frais dans le grand Village de Sart de Flines, contenant 1009 bonniers, por toient 1378 florins, 8 patards, attendu les difficultés que les Hameaux de co grand Village avoient entr'eux, pour la’ répartition de la taille ou imposition foncière, ce qui faisoit pour une année commune de quatre, la somme de 343 florins, 2 patards, 3 deniers, de frais d'administration.

Après le traité des Limites, de 1769,

Ce qui faisoit par an, 43,200 florins, et qui avec l'entretien de la Cour, le rachat du logement

et celui de 1779, les Sieurs CornezDegrez et Cornez de Cuvelon, frères, l'un Conseiller aux Finances de sa Majesté, l'autre Conseiller au nouveau petil Conseil du Tournésis, furent dénommés successivement Commissaires Royaux, pour former le cadastre des impositions des Villages et Hameaux, que la France cédoit à Sa Majesté l'Im pératrice Reine.

. Le Sieur Cornez de Cuvelon fut inculpé d'avoir excédé ses pouvoirs, en formant le cadastre du gros Village de Sart de Flines, Ecroëte et dépendance de Mortagne, quoique ce Village et Mortagne, n'avoient cessé d'appartenir depuis le traité d'Utrecht, à la Maison d'Autriche.

des gens de guerre, les sommes pour l'entretien des fortifications, l'addition pour le nouveau Dis

L'on voit d'une requête en doléance; présentée à sa Majesté Impériale, par le Comte de Maldeghem, Seigneur de Mortagne, datée du 22 Avril 1780, et renvoyée à l'avis des Etats du Tournésis, que ce Commissaire, oubliant le ccrcle de ses attributions, voulut former un nouveau cadastre de Flines et de Mortagne, et porta les impositions sur les bois du Seigneur de Mortagne, consistant en 232 bonniers, de la plus mauvaise qualité, à la côte de 899 florins, 9 patards, 11 deniers, de celle de 253 florins, dont ces bois avoient été frappés de tous temps, pour impositions ou tailles, à dater de 1604.

Les Etats du Tournésis, reservirent d'avis, le 29 Avril 1780, et furent d'opi

trict réuni, la dîmé royale ( dixième qu'on percevoit sur les salaires du Magistrat de Tour

2,

nion qu'il suffisoit que Flines et Mortagne, fussent mentionnés aux articles 3; 4 et 6 du traité de 1769, pour que le Sieur Cornez de Cuvelon, ait pu former le cadastre de ses endroits.

Les Etats, dans leur rescription à Sa Majesté, y disoient :

En rendant néanmoins la justice qui » est due à sa mémoire, ( Cornez Cu» velon,) nous n'entendons pas d'ap» prouver en tout ses procédés; l'inté» rêt public et celui bien entendu de » votre Majesté, s'y trouveroient trop » intéressés, et en reconnoissant que ses » vues étoient droites, nous ne pouvons » dissimuler, que la trempe de son gé » nie austère, qui le faisoit pencher » vers une inflexibilité de caractère,

nay :) se portoient ensemble par an, à environ 66,000 florins. Voyez Mémoires des Maire,

» l'a porté à commettre des fautes, en excédant dans l'estimation qu'il a faite >> du produit de quelques fonds, en aug » mentant ainsi leurs charges respec»tives.

L'exemple est frappant, au sujet » de ses bois, en les mettant à la pre» mière classe, et les évaluant au pro» duit exhorbitant annuel de 74 florins » au bonnier, qui en équité, ne peuvent » être évalués qu'à 50 florins de revenu » annuel au bonnier, etc. «

Les Sieurs Cornez, frères, Commissaires Royaux, ( comme on l'a vu,) ne mirent pas cette dose nécessaire de prudence et de sagacité, dans l'exercice de leurs attributions, qu'on devoit ate tendre du caractère auguste dont elles émanoient.