Son régime étoit soumis à une jointe générale du Mont de piété, établie à Lille. Recueil des Édits du Parlement de Paris, in-4.° pages 2, 3 et 4. Il exista ainsi jusqu'en 1709, que les alliés reprirent Tournay, qui leur fut conservée par les articles 11 et 25 du traité d'Utrecht, en 1713. Dès-lors le Mont de piété de Tournay, ressortit de nouveau à la jointe suprême de Bruxelles, et il payoit pour sa cote de rentes, annuellement, la somme de 3,937 flor. 15 patards 8 den. La France s'étant refusée après les traités des Pyrénées, d'Aix-la-Chapelle et de Nimè DE TOURNAY. gue, 1659, 1668 et 16787 de payer la cote des intérêts, dont les Villes cédées au Roi de France, étoient frappées pour leur part proportionnelle i et qui étoient Tournay, Lille, Cam bray, Bergues-St.-Vinox,Douay et Arras, Les neuf Monts restans sous la domination Autrichienne Espagnole, durent supporter et ré-partir entr'eux neuf, l'intérêt de 240,438 florins de Brabant, argent de change. L'acquisition seule des sept Monts de piété cédés à la France, par ces trois traités, avoit coûtée 592.472 florins de change, et leur première mise de fonds de caisse, 1,811,566 florins argent? de change; Ces circonstances désastreuses pour les neuf Monts restans, jointes à la valeur des bijoux de l'Infante Isabelle, sur lesquels le Mont de piété de Bruxelles, avoit prêté de plus fortes sommes que cellès que produisit leur vente à sa mort, forcèrent la jointe suprême de Bruxelles, au 17.me siècle, de réduire le cours des. rentes à 2 pour 100, payables tous les 18 mois; Ce qui fut ponctuellement exéculé jusqu'en 1794, Fin du 18.me volume. abadi ob del: |