Mélanges de religion, de critique et de littérature, Volume 2A. Le Clère, 1827 - Religion and literature |
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 357 - Peut-être n'est-il rien de plus grand sur la terre que le sacrifice que fait un sexe délicat de la beauté et de la jeunesse, souvent de la haute naissance, pour soulager dans les hôpitaux ce ramas de toutes les misères humaines dont la vue est si humiliante pour l'orgueil humain, et si révoltante pour notre délicatesse.
Page 396 - Et moi je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Page 192 - Église, la mère commune de tous les royaumes, dans la suite ne fût dépendante d'aucun royaume dans le temporel, et que le siège où tous les fidèles doivent garder l'unité, à la fin fût mis au-dessus des partialités que les divers intérêts et les jalousies d'État pourraient causer, jeta les fondements de ce grand dessein par Pépin et par Charlemagne.
Page 358 - Considérant que les secours nécessaires aux malades ne peuvent être assidûment administrés que par des personnes vouées par état au service des hospices, et dirigées par l'enthousiasme de la charité...
Page 49 - Rendez donc à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu.
Page 193 - C'est par une heureuse suite de leur libéralité que l'Église, indépendante dans son chef de toutes les puissances temporelles, se voit en état d'exercer plus librement, pour le bien commun et sous la commune protection des rois chrétiens, cette puissance céleste de régir les âmes; et que, tenant en main la balance droite au milieu de tant d'empires souvent ennemis, elle entretient l'unité dans tout le corps, tantôt par d'inflexibles décrets, et tantôt par de sages tempéraments.
Page 120 - Chalotais, qui porta l'ignorance et l'aveuglement jusqu'à dire dans son réquisitoire que les Jésuites n'avaient pas produit de mathématiciens. « Je faisais alors la table de mon astronomie; j'y mis un article sur les Jésuites astronomes; le nombre m'étonna.
Page 125 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise; celui qui craint la religion et qui la hait est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent; celui qui n'a point du tout de religion est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.
Page 192 - On peut donc croire que c'est par un effet particulier de la Providence que le Pape s'est trouvé indépendant et maître d'un état assez puissant pour n'être pas aisément opprimé par les autres souverains , afin qu'il fût plus libre dans l'exercice de sa puissance spirituelle , et qu'il pût contenir plus facilement tous les autres évêques dans leur devoir.