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DES

DÉCOUVERTES

ET

DES INVENTIONS NOUVELLES,

FAITES dans les Sciences, les Arts et les Manufac-
tures, tant en France que dans les Pays étrangers,

PENDANT L'ANNÉE 1810;

Avec l'indication succincte des principaux produits de l'Indus-
trie nationale française, des Notices sur les Prix proposés
ou décernés par différentes Sociétés littéraires, françaises
et étrangères, pour l'encouragement des Sciences et des
Arts; et la liste des Brevets d'invention accordés par le
Gouvernement pendant la même année.

A PARIS,

Chez TREUTTEL et WÜRTZ, Libraires, rue de Lille,
ancien hôtel Lauragais, no 17;

Et à STRASBOURG, même Maison de Commerce.

M. DCCC, XI.

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Sur la cause du refroidissement qu'on observe cher les animaux exposés à une forte chaleur, par M. DELAROCHE. unb elementih i uitstor

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M. DELAROCHE a lu sur cet objet un mémoire à l'Institut, dont nous ne pouvons qu'indiquer ici les résultats généraux up of arther

Le développement de froid qui se manifeste chez les animaux exposés à une forte chaleur, doit être rangé parmi les phénomènes dont la cause est essentiellement physique. On ne peut cependant mécon

ARCH. DES DÉCOUV. DE 1810.

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naître dans celui-ci l'influence des causes vitales qui concourent avec les causes physiques, à la production de presque tous les phénomènes qui sont le résultat de l'organisation.

En effet, pour que l'évaporation qui détermine cette production de froid puisse avoir lieu, il faut que la surface du corps et celle des parois des cellules pulmonaires soient constamment humectées. Or, la comparaison avec les corps inorganiques, tels que ceux qui ont servi aux expériences de l'auteur, cesse ici d'être exacte. Les parois de ceux-ci sont humectées par une simple transsudation; chez les animaux elles ne le sont que par suite de la transpiration, phénomène très-compliqué et dépendant nécessairement de l'état d'action du système des vaisseaux capillaires. Chez les premiers, il suffit que les parois commencent à se dessécher, pour qu'elles tirent de l'intérieur une nouvelle dose d'humidité; chez les derniers, au contraire, il faut que la transpiration acquière une nouvelle activité, lorsque la chaleur devient plus considérable, et cela ne peut avoir lieu que par une augmentation d'énergie dans le système exhalant, et peut-être même dans tout le système circulatoire,

Il est à remarquer que cette augmentation d'activité de la transpiration, du moins à la surface du corps, est plus considérable que cela n'est nécessaire pour fournir à l'accroissement de l'évaporation. De là provient la sueur qui, dans le plus grand nombre de cas, n'est autre chose que l'excédant du fluide transpiré sur celui qu'enlève l'évaporation.

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