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.F. S. RE

GNIER

8. Traité de la Grammaire Françoife. Paris. 1706. in 4o. It. AmfterDESMA dam 1707. in 12. Cette Grammaire RAIS., quoi que fort ample ne dit rien cependant de la Syntaxe, que M. Defmarais refervoit à un autre ouvrage, qu'il n'a pas donné au public. Elle n'a pas été autant eftimée que le nom de l'Auteur auroit dû le faire croire; le P. Buffier s'étant hazardé d'y reprendre quelque chofe datis l'extrait qu'il en donna dans les Memoires de Trevoux, M. Defmarais en fut piqué, & ajouta à fon livre une réponse fort vive à ce Pere, où il paroit trouver étrange qu'un homme qui n'eft point de l'Academie, s'ingere de faire des leçons à un Academicien, qui a étudié la Langue pendant cinquante ans. Il y a cependant des gens qui eftiment plus la Grammaire que le P. Buffier a donnée, que celle de M. Defmarais.

9. Hiftoire des Demeflés de la Cour 'de France avec la Cour de Rome au fujet de l'affaire des Corfes (Paris). 1707. in 4o. Quoi que cette hiftoire n'ait paru qu'en 1707, il y avoit déja fort long-temps qu'elle étoit

faite & même imprimée, mais le F. S. REdébit en avoit été arrêté par ordre GNIER du Roi. Voici le jugement qu'en DESMAfait M. Bernard dans la Republique RAIS.

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des Lettres. » La lecture de cette
hiftoire eft très agréable, pour «
ceux-là même qui favent en gros «
ce qu'elle contient. L'Auteur par-«
le
purement, il narre parfaitement
bien, & fe fait lire prefque mal- ce
gré qu'on en ait. Il à vû lui-mê- «
me les chofes dont il parle, elles «
lui ont paffé par les mains, & il «e
en poffede toutes les pieces. Ainfi «
il écrit avec tous les fecours qu'un
Hiftorien peut avoir pour dire la ce
verité; il déclare d'ailleurs qu'il a «e
une fincere intention de la dire.

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10. Recueil de quelques Poefies morales par M. L. A. R. D. (M. l'Abbé Regnier Defmarais) Paris 1700. in 8°. It. dans le Recueil general de fes Poëfies.

11. Le premier livre de l'Iliade en vers François avec une differtation fur quelques endroits d'Homere. Paris 1700. in 80. M. Defmarais prend dans fa differtation le parti des Anciens contre M. Perrault.

F. S. RE

12. Poefies Françoifes. Paris 17. in 12. It. Nouvelle édition angmentée DESMA- de plufieurs pieces. La Haye 1716. in

GNIER

RAIS.

12. 2. tom.

13. Poefies Latines, Italiennes & Espagnoles. Paris 1708. in 12.

14. Les deux livres de la Divination de Ciceron, traduits en François. Paris 1710. in 12. M. Defmarais s'est propofé de rendre cet ouvrage en notre Langue, felon l'idée qu'il s'eft faite de la maniere dont Ciceron auroit crû devoir traiter ce fujet, s'il avoit eu à écrire les mêmes chofes en François, dans un temps où la matiere de la Divination eft fi peu connuë; & c'eft ce qu'il a executé avec toute la jufteffe qu'on devoit attendre d'une plume fi aifée & li delicate, fuivant les Journalistes de Trevoux.

15. Entretiens de Ciceron fur les vrais biens & fur les vrais maux, traduits en François. Paris. 1721. in 12. l'ouvrage Latin a pour titre; De Finibus bonorum & malorum.

16. Memoires de fa vie écrits par lui-même en 1712. inferez dans les Memoires de Litterature, tome 1. pag.

60. & à la tête de l'édition de fes F. S. REPoefis Françoifes faite à la Haye en GNIER 1716. Il compofa ces Memoires DESMApour faire plaifir aux Academiciens RAIS. de la Crufca, qui les lui avoient demandez.

17. On trouve dans les Recueils de l'Academie Françoife les Difcours qu'il y a faits en differentes occafions lorfqu'il en étoit Directeur; qualité qu'il a eu quatre fois en 1675. 1696. 1701. & 1704. & lorfqu'en qualité de Secretaire perpetuel, il tenoit la place du Directeur abfent.

Il a laiffé manufcrit un Poëme du Regne du Roi en vers François, diftribué en quatre Chants. Le mauvais fuccès qu'ont toujours eu ces fortes d'ouvrages a apparemment empêché qu'on ne le donnât au public.

THEOPHILE BONET.

TH

HEOPHILE Bonet nâquit à Ge- T. Boneve le 20. Mars 1620. d'An- NET. dré Bonet habile Medecin, dont le

T. Bo- pere Pierre Bonet avoit été Medecin de Charles Emmanuel Duc de Sa

NET.

voye.

Theophile refolut de fuivre les traces de fes peres, & se donna à la Medecine, en laquelle il fut reçû Docteur en 1646. après avoir parcouru les plus celebres Univerfitez. Il fe maria enfuite, & époufa Jeanne Spanheim fille de Frederic Spanheim & fœur de Frederic & d'Ezechiel. Il fut pendant quelque temps Medecin du Duc de Longueville Sou. verain de Neufchatel; & fon habileté lui procura un grand nombre de pratiques; mais une furdité qui lui furvint l'obligea à les abandonner, & il fe vit réduit au travail de fon cabinet.

Il profita de ce loifir pour compofer un grand nombre d'ouvrages, & mourut d'hydropifie le 29. Mars 1689. Il avoit une grande connoiffance des belles Lettres, un jugement folide, une mémoire heureufe, & accompagnoit toutes ces bonnes qualitez d'une grande modeftie.

Catalogue de fes ouvrages.

1. Pharos Medicorum, hoc eft, cau

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