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755.

(no 10% en chiffres)

Spina à Consalvi.

Parigi, 8 agosto 1801.

Oltre a diverse lettere che ho ricevute per l'Em. V. R., due altre ne troverà in questo piego per Sua Santità. Mi son state queste trasmesse dal vicario generale di Mâcon, a nome del suo vescovo ottuagenario ed infermo ', e contengono la ritrattazione fatta in mano del medesimo dall' antico intruso di Rouen, che già si era da molto tempo ritirato dalla sede non sua, alla quale fu dai costituzionali surrogato un altro intruso. Avrei desiderato di conoscere in quali termini la ritrattazione è concepita 3; ma avendo ricevute le lettere sigillate, ho creduto un dovere di mandarle intatte. Prego V. Em. di farmi conoscere il tenore nel quale la ritrattazione è concepita.

3

Annetto al piego alcune stampe delle quali ho parlato in altri fogli, ed una lettera per il ministro Cacault, che da Firenze mi ha scritta una lettera obbligantissima, ed altra per Mgor Di Pietro, che comunicherà a V. Em. il contenuto.

(Cultes, Arch. de Caprara).

756.- Talleyrand à Duroc.

Paris, 21 thermidor an IX (9 août 1801). ..Je remarque combien il est peu naturel d'insister si vivement sur un accord relatif aux arrangements de l'Italie, lorsqu'il est connu que des traités récents, publics et réciproquement obligatoires, ont fixé le sort de la presque totalité des Etats de cette contrée. Lorsque, par exemple, les rapports politiques avec lė

1

Mgr G. Fr. Moreau, était au nombre des évêques qui n'étaient jamais sortis de France. Détenu à Mâcon pendant la Terreur, il avait été mis en liberté en 1797. ' L'abbé Charrier de la Roche, prêtre de Lyon, qui avait été sacré à Paris comme évêque constitutionnel de Rouen, en avril 1791, et s'était démis la même année. Il allait être pourvu, par Bonaparte, du siège de Versailles, le 19 germinal an X (9 avril 1802).— Son successeur à Rouen, J. B. G. Gratien, sacré en 1792, étant mort en 1799, avait été remplacé en 1800 par l'abbé Leblanc de Beaulieu. Le card. Doria, dans une lettre adressée à Spina le 26 août, dit que cette rétractation est « concepita in termini di piena sommissione alla S. Sede, ed ai giudizi da esternarsi sulla costituzione civile del clero « (Arch. du Vatican). 4 Cette lettre de Spina n'a pas été retrouvée.

Saint-Siège se trouvent déterminés par le traité de Tolentino, qui est en pleine vigueur. Lors enfin que le roi de Sardaigne est le seul prince italique dont le sort ne soit pas réglé, et qu'il n'a pas été contesté par la cour de Russie elle-même que cette partie d'arrangements devait entrer dans le traité avec l'Angleterre 1...

(Aff. étr., Russie, vol. 140).

757. Cobenzl à l'Empereur.

Paris, 8 août 1801.

...La convention faite avec le Pape n'empêche pas qu'on ne persécute les prêtres prétendus réfractaires avec plus d'acharnement que jamais, d'après de nouvelles ordonnances de police. Aux rapports que j'ai déjà envoyés aux pieds de V. M. relativement aux arrangements pris avec la cour de Rome, je dois encore ajouter qu'il a été convenu que le Saint-Père enverrait ici un cardinal légat pour rétablir formellement le culte catholique. Le Premier Consul a témoigné le désir que le choix tombât ou sur Doria ou sur Caprara. Quant à ce dernier, il a été objecté que l'on savait qu'il avait eu le malheur de déplaire à V. M... (Arch. de Vienne).

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Paris, 21 thermidor an IX (9 août 1801).

J'ai lu, cit. ministre, dans le Journal des Défenseurs3, une circulaire écrite dans un style de haine et de passion tout à fait contraire à la marche et à la dignité du gouvernement: elle ren

1 Il était déjà évident, par les pourparlers entre Paris et Londres, que les Anglais n'entendaient faire aucun sacrifice en faveur du Piémont et de la maison de Savoie. Le P. Consul n'ayant dans cette question ni l'obligation de ménager l'Angleterre, ni la volonté de contenter la Russie, devait bientôt s'acheminer ouvertement à la réunion du Piémont à la France, sans indemnité pour le roi dépossédé.

* Publié dans le Rec. de la Soc. de Russie, t. LXX, p. 237.

8 La circulaire du 1er thermidor (p.445) ne se trouve point dans cette gazette ; mais elle a été reproduite dans le J. des Débats, le Publiciste, etc., du 18 thermidor (6 août); ce qui prouve qu'elle a été communiquée aux journaux par Fouché.

L

ferme d'ailleurs des principes tout à fait opposés à ceux de mon administration. Dieu me garde d'adopter jamais des principes aussi contraires à la volonté du peuple français, et aux vrais principes de la philosophie et de la liberté des opinions religieuses! Il ne peut être dans l'intention d'un gouvernement sage de déléguer aux préfets', ni à aucune autorité, le pouvoir de déporter les citoyens. Des mesures aussi extraordinaires peuvent quelquefois être autorisées par la nécessité; mais le gouvernement seul doit, après un mûr examen, prononcer.

D'ailleurs, le gouvernement n'entre dans aucune discussion théologique, et ne fait aucune différence entre les prêtres constitutionnels et les autres prêtres, dès qu'ils ont prêté le serment de fidélité; et cette circulaire met entre eux une différence essentielle.

Cette mesure, contrastant avec toutes celles du gouvernement et les autres circulaires de ministre, a jeté de l'incertitude dans. toute la République. Il est nécessaire que vous expliquiez, par une nouvelle circulaire aux préfets, la position actuelle du gouvernement relativement aux affaires ecclésiastiques.

Je désire également qu'aucune circulaire ni décision de cette importance, ne soit jamais donnée sans avoir été soumise au gou

vernement.

(Corr. de Nap., no 5681).

7759. Le P. Consul à Chaptal.

Paris, 22 thermidor an IX (10 août 1801).

Je désire, cit. ministre, que vous donniez l'ordre aux préfets

1 En fait, plusieurs arrêtés de déportation contre des ecclésiastiques avaient éte pris par des préfets; mais le plus souvent ces actes avaient été soumis à l'approbation du ministère de la police.

La minute (Arch. nat., AF iv 862) contient ici une phrase, qui a été effacée : « Comme je sais que cette circulaire a été rédigée par le cit. Devision, employé dans vos bureaux, je vous prie de me faire un rapport sur ce citoyen. »

* Circulaire du 23 thermidor (11 août) : « La convention qui vient d'être arrêtée entre le gouvernement de la République et le Pape apporte nécessairement des innovations aux dispositions que je vous prescrivais par ma lettre du 1er thermidor. Cette convention va, sans doute, réunir dans un seul esprit tous les prêtres, quelle qu'ait été leur opinion jusqu'à ce jour; et tous, pleins d'un égal respect pour les lois, vont en prêcher l'exécution et concourir à l'affermissement de la

des cinq départements de la République où il y a le plus de protestants, et à celui de Genève pour les calvinistes, d'envoyer à Paris, auprès de vous, chacun un des principaux ministres du culte protestant, en ayant soin de choisir un homme probe, point fanatique, raisonnable, éclairé et jouissant de l'estime générale. Vous ferez connaitre aux préfets que l'envoi de ces citoyens doit se faire sans éclat, et que le but de cette mesure est de concerter les moyens de maintenir le bon ordre, la liberté et l'indépendance des cultes.

Je vous prie également de me remettre un mémoire, dont vous pouvez prendre les bases auprès des protestants de Paris, et qui réponde aux questions suivantes :

1o Quels sont les départements de France où il y a le plus de luthériens et de calvinistes?

2o Quelle est la hiérarchie entre les ministres ? Qui les nomme? Combien y en a-t-il? Quels titres portent-ils ? Qui les paye? Y a-t-il quelque différence dans la hiérarchie des protestants du midi et de ceux de l'Alsace?

3o Quelle relation y a-t-il entre eux et les pasteurs des consistoires étrangers?

Je vous prie de me remettre ce rapport le plus tôt qu'il vous sera possible.

(Corr. de Nap., no 5684).

(no 105)

760. Spina à Consalvi.

Parigi, 14 agosto 1801.

Col maggior giubilo del mio cuore ho ricevuta la notizia partecipatami da Mgor Caleppi, per mezzo di un corriere straordidinario del sig. generale Murat, di esser giunto felicemente l'Em. V. in Firenze nella sera del 3 corrente.

Il sig. generale ancora ha avuta la bontà di scrivermi, e di accusarmi la ricevuta di un piego che gli avevo diretto per il lodato prelato, nel quale altro vi era incluso per l'Em. V. Nè V. Em.

tranquillité publique. Je vous invite donc à ne rien innover à cet égard, jusqu'au moment où vous serez officiellement instruit des déterminations qui ont été prises, et des règlements de police qui en seront la suite. »

nè Mgor Caleppi accennandomene la ricevuta, devo credere che la lettera del sig. generale è scritta nel momento che aveva ricevuto il piego, e che l'arrivo del corriere che lo portava, e la partenza dell' altro è stata contemporanea. Mi conferma in questa opinione una lettera del sig. Cacault al sig. cav. Azara, nella quale, dopo avergli lungamente parlato del desiderio che aveva di tornare in Roma, gli aggiunge in poscritto che in quel momento ne riceveva l'ordine, e che partirà subito. Penso dunque che avranno combinato insieme il ritorno; e Roma sarà stata ben contenta di vedere rientrare insieme nelle sue muri due ministri apportatori di pace. Preghiamo Iddio che sia questa solida e permanente.

Ho ricevuti in questa settimana due pieghi da Roma, uno è dei 25 luglio, cioè della sera istessa nella quale era giunto il corriere Bartolomeo. Una sola lettera di pugno dell' Emo Doria mi ha annunziato l'arrivo del corriere'. Egli mi avvisa di leggere tutte le lettere che dirige va a V. Em.; ma niuna ne ho ritrovata nel piego. Il secondo piego, che mi è stato trasmesso da Mgor Caleppi, è di 30 luglio; ma in questo, oltre alle lettere per diverse persone, non vi era per me che una lettera di Giuseppino Evangelisti. Speravo, all' aprir del piego, di aver qualche riscontro dall' Emo Doria sulla convenzione trasmessa, e di sentire come era stata accolta da Sua Santità, e dai porporati che dovevano i primi averla sotto gli occhi; ma le mie speranze sono rimaste deluse. Sarò però abbondantemente ricompensato dalle prime lettere che riceverò da V. Em. Vedevo ben impossibile che per domani giunger potesse in Parigi la ratifica; ma spero che sicuramente fra pochi giorni giungerà il corriere colla medesima.

Mi è stata utilissima la notizia, partecipata a V. Em. dall' Emo Doria, dell' arrivo in Roma del sig. cardinale Maury, e di quanto prudentemente da Sua Santità e da S. Em. era stato fatto che breve fosse la sua dimora. L'avviso, dato dal ministro Cacault, del viaggio a Roma del sig. cardinale Maury, aveva già dato del mal umore al Primo Console. La lettera dell' Emo Doria, che ho

1 Pièce no 705.

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