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SCANDALE USE

DU CLERGÉ;

DEPUIS

LES PREMIERS SIÈCLES

DE L'ÉGLISE

JUSQU'A

NOS JOUR S

Ouvrage enrichi de notes & de preuves historiques
servant de suite aux crimes des papes.

A PARIS;

Chez les Marchands de nouveautés:

17934

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HARVARD COLLEGE LIBRARY

FROM THE LIBSARY OF

CONTE ALFRED SOULAY DELS MEURTHE
APRIL, 1927

37-83

AVERTISSEMENT.

Ce petit ouvrage est uniquement destiné

E

pas à

aux habitans de la campagne, et par cette raison il a dû être écrit simplement et sans affectation. Qu'on ne s'attende donc y trouver des images hardies, des expressions recherchées, des tournures oratoires. Ce sont des vérités certaines, et malheureuse. ment confirmées par une longue expérience, que nous avons exposées à des hommes simples; et nous les leur avons présentées avec clarté et précision, pour qu'ils puissent les

saisir.

INTRODUCTION.

HABITA

ABITANS de la campagne, hommes crédules et faciles à tromper, parce qu'une éducation soignée n'a pu vous donner des connaissances assez étendues pour résister à la ruse et aux intrigues des prêtres qui cherchent à vous soulever contre la nouvelle constitution; c'est à vous, à vous seuls que nous adressons cet écrit.

Des complots se trament de toutes parts, des préparatifs de guerre se font chez des princes étrangers; des rassemblemens de troupes se forment sur les frontières voisines des nôtres; tout semble annoncer un projet d'attaque, mais les circonstances ne sont point encore favorables, le peuple des campagnes n'est point encore disposé à se soulever; on l'excite, on l'aigrit, mais on n'a pu encore le forcer à se déclarer ouverte ment contre la constitution, qui fait le désespoir de nos ennemis.

En vain les Législateurs de la France opposent un courage tranquille aux menaces qui leur sont adressées de tous côtés ; en vain par des délibérations sages, par des mesures prudentes ils cherchent à confondre les manoeuvres des traîtres qui s'arment contre la patrie; leur courage, leurs délibérations, leurs mesures seront sans effet, si les habitans de la campagne ne s'unissent à eux, et s'ils ne veulent pas maintenir des lois dont ils retirent de si grands avantages.

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