DU CLERGÉ CATHOLIQUE ROMAIN DES PAYS-BAS, POUR L'ANNÉE BISSEXTILE M DCCC XXVIII; CONTENANT: L'État de l'Église de Rome; l'Organisation des Diocèses des Provinces méridionales; les enclaves des Diocèses étrangers; les noms de l'Archevêque et des Évêques, des Vicaires-Généraux, des Chanoines titulaires et honoraires, des Directeurs et Professeurs des Séminaires, des Curés, Desservans et Vicaires; le Clergé des Provinces septentrionales; les noms des Administrateurs et Vicaires-Apostoliques, des Archiprêtres, Doyens et Curés; la population des villes et Communes; l'Aumônerie générale; les Congrégations Religieuses, Hospitalières et Enseignantes; le Texte des Lois et Arrêtés d'un intérêt général pour les Établissemens et les personnes ecclésiastiques, et l'Analise de ceux qui n'en ont qu'un accessoire, publiés depuis le 1er janvier 1826, etc., etc. PAR J.-B.-P. BOUQUIÉ, Commis au Ministère de l'Intérieur. Prix pour Bruxelles, 1 fl. 89 cent., et a fl. 4 cent. franc de port. BRUXELLES, DE L'IMPRIMERIE DE M. HAYEZ, RUE DE LA MONTAGNE, SECT. 5, N° 1023. Messieurs les Ecclésiastiques qui auraient des corrections à indiquer ou des additions à faire insérer dans l'Almanach de 1829, sont priés de les adresser, franc de port, à Mr M. Hayez, Imprimeur, rue de la Montagne, Sect. 5, No 1023, à Bruxelles. Ils pourront se procurer chez lui la collection des Almanachs des années antérieures. AVIS DE L'AUTEUR. reri LE retard apporté à la publication de l'ALMANACH DE 1828, tient à des causes indépendantes de notre volonté; il a été produit principalement par celui de l'arrivée des renseignemens concernant le sacré Collége, les congrégations et tribunaux du St.-Siége, et par notre éloignement de la ville habitée par l'imprimeur de cet ouvrage. Plusieurs de nos souscripteurs, parmi les membres du Clergé, en nous faisant connaître que la population dépendante de leur cure, succursale ou er, annexe surpassait de beaucoup celle indiquée jusqu'ici par l'Almanach des de années antérieures, nous ont demandé de la rectifier. La population des villes et communes, telle qu'elle a été portée, puisée dans un travail général et officiel, fait en 1820, forme les quantités élémentaires de la population indiquée pour la province dont elle fait partie; des rectifications partielles eussent donc rompu partiellement l'harmonie, en faisant cesser la corrélation du chiffre particulier avec le chiffre total. Sans doute un accroissement considérable de population a été constaté; mais lorsque l'Église Belgique, par la conclusion du concordat de 1827, est à la veille de recevoir une organisation nouvelle, nous avons préféré d'ajourner les changemens nécessités par cet accroissement, jusqu'au moment où il nous sera permis de faire connaître le nouvel ordre de choses. On a bien voulu nous adresser d'autres observations, auxquelles nous allons essayer de répondre: Au lieu de la population des communes, on eut désiré voir figurer celle des paroisses, l'une se rattachant à l'administration civile seulement, et l'autre absolument aux rapports religieux. Cette observation nous a paru fondée, et afin de pouvoir adopter la dernière de ces deux bases, il se présentait deux moyens, soit de demander ces renseignemens aux chefs des diocèses, ou particulièrement aux titulaires des cures, succursales ou annexes. Recourir au premier, c'eût été nous exposer à fatiguer une bienveillance dont déjà nous avons reçu tant de preuves, et retenu par le même motif pour l'adoption du second, nous avons craint aussi de ne pas les obtenir avec cet ensemble toujours désirable pour un travail de cette nature. |