La vie privée des anciens: Le travail dans l'Antiquité

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 397 - On employait tous les trois mois cent mille hommes à ce travail. Quant au temps pendant lequel le peuple fut ainsi tourmenté, on passa dix années à construire la chaussée par où on devait traîner les pierres. Cette...
Page 398 - Si cela est vrai, combien doit-il en avoir coûté pour les outils en fer, pour le reste de la nourriture et pour les habits des ouvriers, puisqu'ils employèrent à cet édifice le temps que nous avons dit, sans compter celui qu'ils mirent, à mon avis, à tailler les pierres, à les voiturer, et à faire les édifices souterrains, qui fut sans doute considérable.
Page 481 - Minerve, seront placés dans l'endroit le plus élevé, afin que de là on découvre la plus grande partie des murailles de la ville; les temples de Mercure, d'isis et de Sérapis seront placés dans le marché, et ceux d'Apollon et de Bacchus...
Page 505 - Quant aux figures d'idoles que l'on trouve parmi ces ruines, soit que l'on considère leur nombre, soit qu'on ait égard à leur prodigieuse grandeur, c'est une chose au-dessus de toute description et dont on ne saurait donner une idée ; mais ce qui est encore plus digne d'admiration, c'est l'exactitude dans leurs formes, la justesse de leurs proportions et leur ressemblance avec la nature.
Page 430 - Cette forme nouvelle lui plut infiniment, et 430 il en imita la manière dans les colonnes qu'il fit depuis à Corinthe, établissant et réglant sur ce modèle les proportions et la manière de l'ordre corinthien. » L'antiquité grecque nous a laissé des monuments dans lesquels le fût de la colonne est remplacé par une figure : c'est ce qu'on appelle ordre persique, quand c'est une figure d'homme, et ordre cariatide Fig.
Page 259 - Les anciens faisaient en airain les seuils même et les portes des temples. Je trouve que Cnéius Octavius, qui fut décoré du triomphe naval pour avoir vaincu Persée (an de Rome 586), fit élever au cirque Flaminien un double portique appelé Corinthien, parce que les chapiteaux des colonnes étaient d'airain. Je trouve encore que le temple même de Vesta fut couvert d'airain de Syracuse. C'est également en airain de Syracuse que sont les chapiteaux des colonnes du Panthéon placés par M. Agrippa....
Page 483 - Outre cela, un architecte (à la vérité, c'est le rival de l'entrepreneur), assure quo les murs, quoiqu'ils aient vingt-deux pieds de large, ne peuvent soutenir la charge qu'on leur destine, parce qu'ils ne sont point liés avec du ciment et flanqués de briques. Les habitants de Claudiopolis creusent aussi, plutôt qu'ils ne bâtissent, un bain immense dans un bas-fond dominé par une montagne. Ils y emploient l'argent que les sénateurs surnuméraires, que vous avez daigné agréger à leur sénat,...
Page 59 - La physionomie des terrains cultivés en prairies devait être peu différente de ce qu'elle est aujourd'hui dans les mêmes contrées. « II convient, dit Caton, de planter des saules dans les terres aquatiques, humides, ombragées, et près des rivières. Examinez si vous en avez besoin chez vous ou si vous les destinés à la vente. Si vous avez de l'eau, attachez-vous surtout aux prairies arrosées. Si vous n'avez pas d'eau, faites encore des prairies sèches autant que vous pourrez ; c'est le...
Page 217 - Bracelet gauleis. est une terre qui indique le gisement; là où est la veine, on lave le sable, et on estime la richesse de la veine par le résidu du lavage. Quelquefois on rencontre de ces veines aurifères à fleur de terre, rare bonne fortune dont on a vu récemment un exemple en Dalmatie, sous le règne de Néron ; cette veine fournissait par jour cinquante livres. L'or ainsi trouvé à la superficie est appelé talutatium, quand par dessous existe une terre aurifère.
Page 12 - ... pour un tel animal. Un pasteur gétulien ayant arrêté l'impétuosité d'un lion en lui jetant sa casaque sur la tête, ce spectacle fut donné aussitôt dans l'arène. On ne saurait croire à quel point cet animal si féroce devient doux et traitable dès qu'un léger voile lui couvre la tête ; il se laisse enchaîner sans résistance, comme si toute sa force était dans ses yeux. Ce qui explique comment Lysimaque étrangla le lion avec lequel Alexandre l'avait fait enfermer. » Si des écrivains...

Bibliographic information