Bas-Niger ne lui appartenait, en 1884, elle n'avait pas davantage de droits sur ces contrées, et que par conséquent, ses déclarations ne signifiaient rien et ses réserves non plus. Toutefois, ces manœuvres diplomatiques n'ont pas eu tout le succès qu'en espéraient leurs auteurs; la Conférence par son acte final du 26 février 1885, se borna à déclarer les bouches du Niger ouvertes à tous les efforts. Si nous n'avons plus qu'à nous incliner devant ce fait, M. Viard nous indique ce qui reste à faire, c'est de rétablir au Niger des postes commerciaux français; c'est d'en établir au Bénué, c'est de remonter le Niger, au dessus des cataractes jusqu'à Tombouctou, en donnant ainsi la main au Sénégal. C'est à cette œuvre qu'il s'est voué et qu'il se propose de concourir en opérant une nou— velle exploration de ces régions inconnues et siriches; c'est à cette œuvre qu'il convie tous les négociants, tous les citoyens désireux de voir les facultés commerciales de la France se développer et grandir; c'est le pour elle qu'il a écrit ce volume, par moyen duquel il espère reprendre ses explorations et rendre peut-être quelques services à ses concitoyens. On lira avec intérêt les récits deM.Viard. Ce sont les notes, légèrement humoristiques et toujours intéressantes, d'un esprit observateur. C'est autant que possible la nature au Niger que l'auteur s'est attache à représenter. La première partie de son livre est exclusivement consacrée à la description géographique, politique et commerciale du Bas-Niger et du Bénué. Il complète sa description par une nomenclature des objets propres au commerce de ce pays et des factoreries qui y étaient établies en 1883. Dans la seconde partie, l'auteur fait une étude des mœurs des habitants du Niger; il soulève quelques voiles de cette civilisation si différente de la nôtre, où l'on verra avec un certain étonnement la femme, chez le fétichiste, jouer un rôle que nous accordons à peine, en France,á la plus belle moitié du genre humain. Les nouvel les sont humaines, intéressantes, et très probablement seront appréciées par les lectrices du livre que nous présentons au public. En le lisant on voit, comme lui, le Niger et ses habitants, et cette lecture de quelques heures éclaire l'esprit et le nourrit de pensées nouvelles, de faits particuliers; propres à servir de sujet d'étude ou de comparaison pour nos législateurs, nos écrivains et nos négociants. Puisse ce volume modeste être asses heureux pour concourir à développer l'œuvre de la conférence de Berlin, compléter l'initiative de M. de Semellé, et ramener sur les rives du Niger des maisons de com— merce françaises, afin d'y remplacer sans plus de retard celles que des intérêts justi– fiables, mais égoïstes, ou une mauvaise gestion, en ont éloignés. L'Éditeur. By His Excellency Arthur Elibank Havelock, Esquire, Companion of W whose name is unknown but who appeared to have been sometimes called AME and AMELIA HEREAS a Murder or Manslaughter hath been committed upon the person of a certain gir JOHN at a certain place, situate on the Continent of Africa, and within an Island, Country or Place Colonial Secretary and Treasurer of the Settlement of Sierra Leone, FRANCIS SMITH, Esquire, Chief Now I do proclaim and make known the making of the said Commission; and that all Officers Given at Government House, Fort Thornton, Freetown, in the Settle- By Command of His-Excellency the Governor-in-Chief of the West Africa Settlements. GOD SAVE THE QUEEN. |