Histoire de l'ambassade dans le grand duché de Varsovie en 1812 |
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affaires agens armée arriva avaient beau Bérésina besoin Bignon c'était cessé chevaux choses cœur comte de Narbonne comte Stanislas Potocki confédération conseil des ministres corps cosaques Cujavie Davoust dépêches dès-lors devait diète diplomatique disait Dresde duc de Bassano duché de Varsovie entendu esprit faisait fallait force général Dutaillis général Reynier gens guerre de Russie heures idée j'ai j'avais j'étais jamais jongleries jour Kowno l'ambassade l'armée russe l'Autriche l'Em l'Empe l'empereur Alexandre l'ennemi l'Europe laisser Lithuanie logne long-tems m'avait m'en malheureux marche mée ment militaires mille hommes millions mois Moldavie monde Moniteur Moskou moyen n'avait n'était Napo Napoléon nation nistres paraissait parler paroles passé pays pendant pereur peuple politique Pologne porte Posen pouvait pré premier prince de Schwartzenberg Prusse qu'à reste reur rien s'est s'était Saxe scène sent sentimens seul Smolensk sort souverain sovie sûrement talens tems tion trône troupes trouvai vait vérité Vistule voilà Volhinie Westphalie Wilna
Popular passages
Page 23 - En novembre 1811, dans un accès de verve, il dit à de Pradt : « Dans cinq ans je serai le maître du monde; il ne reste que la Russie, mais je l'écraserai....
Page 215 - Ce ne sont plus les sol» dats de Friedland et d'Eylau. On tien» dra dans Wilna ; je vais chercher trois » cent mille hommes. Le succès rendra les » Russes audacieux ; je leur livrerai deux » ou trois batailles sur l'Oder , et dans six » mois je serai encore sur le Niemen. Je >> pèse plus sur mon trône qu'à la tête de » mon armée ; sûrement je la quitte à re...
Page 215 - Sur les protestations réitérées de ces messieurs de la satisfaction qu'ils éprouvaient à le voir sain et sauf après tant de dangers : « Dangers ! pas » le moindre. Je vis dans l'agitation ; plus je » tracasse , mieux je vaux. Il n'ya que les » rois fainéans qui engraissent dans les pa» lais ; moi , c'est à cheval et dans les camps.
Page 218 - m'ont suivi ; ah ! ce sont de bons sujets ; ils me « retrouveront. » Alors il se jeta dans toutes sortes de divagations' sur la levée de ce corps de cosaques, qui, à l'entendre, devait arrêter cette armée russe , devant laquelle trois cent mille Français venaient de fondre. Les ministres eurent beau insister sur l'état de*leur pays, il n'en démordit pas. Jusque-là, j'avais cru devoir leur laisser le champ libre. Je ne me permis de me mêler à" la conversation que Jorsqu'il s'agit de l'apitoyer...
Page 217 - Russie , je ne puis pas empêcher qu'il gèle. « On vient me dire tous les matins que j'ai « perdu dix mille chevaux dans la- nuit; eh « bien, bon voyage! » Cela revint cinq ou six fois.
Page 216 - ... qu'à la tête de mon armée. Tout ce .qui » arrive n'est rien : c'est un malheur ; c'est » l'effet du climat ; l'ennemi n'y est pour » rien, je l'ai battu par-tout. On voulait me » couper à la Bérésina : je me moquais de » cet imbécille d'amiral ( il ne put jamais ar» ticulersonnom). J'avais de bonnes troupes » et du canon; la position était superbe: » mille cinq cents toises de marais, une ri
Page 208 - Pour» quoi n'avoir pas descendu au Palais ? — » II ne veut pas être reconnu. — Avez vous » tout ce qu'il vous faut ? — Donnez-nous » du vin de Bourgogne et de Malaga. — La « cave, la maison, tout est à vous. Et où » allez-vous comme cela? — A Paris. — Et » l'armée ? — II n'y en a plus , dit-il en le« vant les yeux au ciel. — Et cette vic» toire de la Bérésina , et ces six mille pri» sonniers du duc de Bassano ? — On a
Page 212 - Bug , près deTCrislow, dans laquelle deux bataillons de nouvelles levées avaient jeté les armes à la seconde décharge ; ainsi que l'avis que sur mille deux cents chevaux de ces mêmes troupes, huit cents se trouvaient perdus par le défaut de soins de la part de ces soldats novices ; de plus, que cinq mille Russes avec du canon marchaient sur ZamosK. Je le dis, j'insistai sur la convenance, pour la dignité propre de l'Empereur, pour celle...
Page 219 - Tout cela n'est que des espions , unique» ment occupé d'envoyer des bulletins à » leurs cours*. » La conversation se prolongea ainsi pendant près de trois heures. Le feu s'était éteint : le froid nous avait tous gagné.
Page 220 - Je ne me suis ja« mais mieux porté ; quand j'aurais le diable, » je ne m'en porterais que mieux. » Telles furent ses dernières paroles. Aussitôt il monta dans l'humble traîneau qui portait César et sa fortune , et disparut. Un choc violent manqua le renverser en franchissant le seuil de la porte. Telle fut mot pour mot cette fameuse conversation , dans laquelle Napoléon montra à découvert son génie hasardeux et incohérent , sa froide insensibilité , la fluctuation de ses idées entre...