Mémoires posthumes de Odilon Barrot ...Charpentier et cie, 1876 - France |
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... ment , il était venu un moment où nous n'avions pu nous entendre ; qu'il ne m'était pas possible de suivre ce génie impatient dans les voies hasardeuses où il se lançait ; que notre séparation était devenue iné- vitable et qu'elle était ...
... ment , il était venu un moment où nous n'avions pu nous entendre ; qu'il ne m'était pas possible de suivre ce génie impatient dans les voies hasardeuses où il se lançait ; que notre séparation était devenue iné- vitable et qu'elle était ...
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... ment très - répandu dans les populations . Ces conseils étaient pleins de sagesse , mais ils n'é- taient pas écoutés : le gouvernement se souciait fort peu de blesser le sentiment républicain , et bien loin de redouter un soulèvement ...
... ment très - répandu dans les populations . Ces conseils étaient pleins de sagesse , mais ils n'é- taient pas écoutés : le gouvernement se souciait fort peu de blesser le sentiment républicain , et bien loin de redouter un soulèvement ...
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... Le clergé avait subi plutôt qu'accepté cette situation ; il ne pouvait , en effet , se résigner à abandonner d'une manière définitive aux influences laïques l'enseigne- ment de la jeunesse . Il pouvait bien renoncer à RÉACTION .
... Le clergé avait subi plutôt qu'accepté cette situation ; il ne pouvait , en effet , se résigner à abandonner d'une manière définitive aux influences laïques l'enseigne- ment de la jeunesse . Il pouvait bien renoncer à RÉACTION .
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... ment littéraire et scientifique , laissant aux prêtres la direction exclusive du premier , et réservant à l'État le dernier ; l'Église catholique savait trop bien , par ses traditions et par son expérience , que cette distinction est ...
... ment littéraire et scientifique , laissant aux prêtres la direction exclusive du premier , et réservant à l'État le dernier ; l'Église catholique savait trop bien , par ses traditions et par son expérience , que cette distinction est ...
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... geaient dans l'Assemblée , de l'autre . La dissolution des grands rectorats et leur émiette- ment , pour ainsi dire , en autant de petits rectorats qu'il y avait de départements , l'introduction dans le conseil 12 MÉMOIRES D'ODILON BARROT .
... geaient dans l'Assemblée , de l'autre . La dissolution des grands rectorats et leur émiette- ment , pour ainsi dire , en autant de petits rectorats qu'il y avait de départements , l'introduction dans le conseil 12 MÉMOIRES D'ODILON BARROT .
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Common terms and phrases
armée Assemblée assez assuré aurait avaient Baroche Berryer blique bonapartistes c'était chef choses collègues commission conseils conservateur Constitution constitutionnelle Corps législatif coup d'État dangers débat déclaration défiance demande députés devait devoir discours discussion dit-il donner duc de Broglie Dupin éclatante effet élection électorale Émile de Girardin Émile Ollivier eût force garantie gauche général Changarnier guerre hommes institutions j'ai j'avais jour Jules Favre l'armée l'Assem l'Assemblée l'élection l'Élysée l'empereur l'Empire l'orateur laissait légalité Léon Faucher liberté loi du 31 Louis-Napoléon Louis-Philippe majorité malheureux ment mesure Michel de Bourges militaire mission monarchie n'avait n'était Napoléon nationale Odilon Barrot palais Bourbon parlement parlementaire paroles Pascal Duprat passé passions pays peuple police politique pouvait pouvoir exécutif préfet Président projet proposition prorogation Prusse qu'un question raison réélection représentants Répu républicain République responsabilité révision révolution s'était Satory sentiment serait sérieux seul situation soldats sorte suffrage universel Thiers tion tribune voix vote voulait
Popular passages
Page 70 - Cet homme d'Etat, par exemple, qui médite de tromper ses confrères et de réaliser la maxime que la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée, croyez-vous que, même en matière de politique, il prétende établir comme une maxime universelle la légitimité du mensonge?
Page 221 - ... votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple. Soldats, je ne vous parle pas des souvenirs que mon nom rappelle. Ils sont gravés dans vos cœurs. Nous sommes unis par des liens indissolubles. Votre histoire est la mienne. Il ya entre nous, dans le passé, communauté de gloire et de malheur ; il y aura, dans l'avenir, communauté de sentiments et de résolutions...
Page 220 - Un chef responsable, nommé pour dix ans ; « 2° Des ministres dépendant du pouvoir exécutif seul ; « 3° Un conseil d'État formé des hommes les plus distingués, préparant les lois et en soutenant la discussion devant le Corps législatif;
Page 220 - Soldats ! Soyez fiers de votre mission, vous sauverez la patrie, car je compte sur vous, non pour violer les lois, mais pour faire respecter la première loi du pays, la souveraineté nationale, dont je suis le légitime représentant. Depuis longtemps vous souffriez, comme moi, des obstacles qui s'opposaient et au bien que je voulais vous faire et aux démonstrations de votre sympathie en ma faveur. Ces obstacles sont brisés. L'assemblée a essayé d'attenter à l'autorité que je tiens de la nation...
Page 69 - C'est ma conviction profonde, elle n'a jamais été ébranlée. Les ennemis seuls de la tranquillité publique ont pu dénaturer les plus simples démarches qui naissent de ma position. » Comme premier magistrat de la république, j'étais obligé de me mettre en relation avec le clergé, la magistrature, les agriculteurs, les industriels, l'administration, l'armée, et je me suis empressé de saisir toutes les occasions de leur témoigner...
Page 70 - Ce qui me préoccupe surtout, soyez-en persuadés, ce n'est pas de savoir qui gouvernera la France en 1852, c'est d'employer le temps dont je dispose, de manière que la transition, quelle qu'elle soit, se fasse sans agitation et sans trouble. Le but le plus noble et le plus digne d'une âme élevée n'est point de rechercher, quand on est au pouvoir, par quels expédients on s'y perpétuera, mais de veiller sans cesse aux moyens de consolider...
Page 219 - Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes pour la guerre civile; elle attente au pouvoir que je tiens directement du peuple; elle encourage toutes les mauvaises passions; elle compromet le repos de la France: je l'ai dissoute, et je rends le peuple entier juge entre elle et moi.
Page 220 - ... la réunion d'une nouvelle Assemblée et je lui remettrai le mandat que j'ai reçu de vous. Mais si vous croyez que la cause dont mon nom est le symbole, c'est-à-dire la France régénérée par la révolution de 89 et organisée par l'Empereur, est toujours la vôtre, proclamez-le en consacrant les pouvoirs que je vous demande. Alors la France et l'Europe seront préservées de l'anarchie, les obstacles s'aplaniront, les rivalités auront disparu, car tous respecteront, dans l'arrêt du peuple,...
Page 221 - C'est à moi , responsable de mes actions devant le peuple et devant la postérité, de prendre les mesures qui me semblent indispensables pour le bien public. « Quant à vous, restez inébranlables dans les règles de la discipline et de l'honneur. Aidez, par votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple.
Page 239 - La France a répondu à l'appel loyal que je lui avais fait. Elle a compris que je n'étais sorti de la légalité que pour rentrer dans le droit. Plus de sept millions de suffrages viennent de m'absoudre en justifiant un acte qui n'avait d'autre but que d'épargner à la France et à l'Europe peutêtre des années de troubles et de malheurs.