Manuel pratique de l'exploration de la poitrine chez les animaux domestiques; percussion - auscultation - pnéographie

Front Cover
Asselin et Cie, 1879 - Auscultation - 463 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 117 - J'imaginai que l'on pourrait peut-être tirer parti, dans le cas dont il s'agissait, de cette propriété des corps. Je pris un cahier de papier, j'en formai un rouleau fortement serré dont j'appliquai une extrémité sur la région précordiale, et, posant l'oreille à l'autre bout, je fus aussi surpris que satisfait d'entendre les battements du cœur d'une manière beaucoup plus nette et plus distincte que je ne l'avais jamais fait par l'application immédiate de l'oreille.
Page 118 - Je présumai dès lors que ce moyen pouvait devenir une méthode' utile et applicable, non seulement à l'étude des battements du cœur, mais encore à celle de tous les mouvements qui peuvent produire du bruit dans la cavité de la poitrine, et par conséquent à l'exploration de la respiration, de la voix, du râle, et peut-être même de la fluctuation d'un liquide épanché dans les plèvres ou le péricarde...
Page 117 - Je fus consulté, en 1816, pour une jeune personne qui présentait des symptômes généraux de maladie du cœur et chez laquelle l'application de la main et la percussion donnaient peu de résultat à raison de l'embonpoint.
Page 209 - ... tous les bruits contre nature que le passage de l'air, pendant l'acte respiratoire, peut produire soit en traversant des liquides qui se trouvent dans les bronches ou dans le tissu pulmonaire, soit à raison d'un rétrécissement partiel des conduits aériens.
Page 283 - Le tintement métallique dépend toujours de la résonnance de l'air agité par la respiration, la toux ou la voix, à la surface d'un liquide qui partage avec lui la capacité d'une cavité contre nature formée dans la poitrine.
Page 257 - ... s'entend également avec une grande intensité dans toute la moitié supérieure de la poitrine. Dans la moitié inférieure, ce murmure est complètement aboli et remplacé par un double souffle tubaire. Le souffle tubaire d'inspiration est plus long, mais moins rude. Celui de l'expiration plus fort, mais plus bref. L'auscultation de la trachée permet de constater que les deux souffles qui se produisent dans ce conduit ont exactement les mêmes caractères que les deux souffles pulmonaires;...
Page 293 - De même pour les râles humides : comme ils sont déterminés par le passage de l'air à travers les liquides contenus dans les...
Page 149 - Il ya encore dans la nature du bruit une différence très-sensible, qui, comme toutes les sensations simples, est impossible à décrire, mais que l'on reconnaît facilement par la comparaison. Il semble que, chez les enfants, l'on sente distinctement les cellules aériennes se dilater dans toute leur ampleur; tandis que, chez l'adulte, on croirait qu'elles ne se remplissent d'air qu'à moitié, ou que leurs parois, plus dures, ne peuvent se prêter à une si grande distension. Cette différence...
Page 65 - LAENNEC fait remarquer qu'il vaut mieux, pour percuter, « que la main de *. l'observateur soit nue et la poitrine du malade couverte ; » « car le gant diminue la sensibilité du tact, et la sensation d'élasticité que l'observateur perçoit en percutant ajoute souvent à la certitude de son jugement, lorsqu'il n'existe qu'une différence douteuse de résonnance. — Dans tous les cas...
Page 149 - Laennec, que chez les enfants on sente distinctement les cellules aériennes se dilater dans toute leur ampleur; tandis que, chez l'adulte, on croirait qu'elles ne se remplissent d'air qu'à moitié, ou que leurs parois plus dures ne peuvent se prêter à une si grande distension. » Cela peut être exact pour les enfants qui ont atteint l'âge de deux ans, et nous avons pu le constater ; mais, chez le nouveau-né et chez l'enfant à la mamelle, il n'en est plus ainsi. La respiration n'est ni sonore...

Bibliographic information