Par M. HOVERLANT, Ex-Législateur. Section St. George, N. 648. Et à TOURNAT, chez D. CASTÉRMAN, (M. D. CCC. VIII.) UM Et jusqu'à quand, donc, prendrontils plaisir à se jouer eux-mêmes, ces », prétendus politiques, qui voudroient se jouer encore du désordre actuel des ,, choses. བད་ Ne seroit-il pas tems enfin, qu'ils „, s'élévassent par un sentiment analogue, au niveau.de.ces événemens insolites, ‚ qui se succèdent et se pressent si rapidement autour d'eux. .. Ne les verrons-nous jamais interro,, ger d'autre oracle que l'égoïsme, sur les moyens de soustraire l'espèce haz maine à la verge de fer, qui brise les „ sceptres, et dissout les nations ; reverront-ils toujours, ce mieux être idéal de la cupidité, l'ambitieuse extention de leur existence politique. Quand on pourroit douter encore s'ils eu conser veront.une. Ne sentiront ils jamais, que dans », une guerre où le ciel est si visible. „, ment de la partie, le ciel ne déposera ,, ses foudres que devant des armes pures et désintéressées ? " Enfin, ne se lasseront ils pas, cen „, politiques à "courte vue, de ne voir ,,dans la scène effrayante du jour, que les chances bizarres d'un destin imaginaire. ? ,, Et d'intelligence avec la perfidie qui » les conseille, nous assigneront ils tou„jours comme elle, pour cause d'une , révolution son ouvrage, ces êtres fan tastiques de fortune, hazard, fata», lité, non non, qu'ils soient seuls à le ,, croire ou plutôt à le dire. Les spéculateurs incapables d'a, vouer une illusion de tant d'années. Jamais ces violens orages qui vont “ jusqu'à éclipser les plus grands corps ́, politiqués, et ébranler l'ordre social ,, dans ses fondemens divins, ne furent n ni les produits d'une cause aveugle, ni A 2 Dunning nighets 9-9-36 32391 même le résultat d'erreurs momentsnées. Tout est règle et justice; tout est sa„gesse et proportion dans le cours successif des prospérités qui élèvent des les Empires, et des contre-tems qui provoquent leur décadence, et déci dent leur confusion.,, Louis XVI détrôné; pages 489, et 490, édition in-8.; Paris, chez l'auteur, hôtel de Picardie, rue des Poirées Saint Jacques ; par Monsieur l'Abbé Proyart, 1803 |