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du conseil de l'Université, etc.

gislatif.
Massa (Regnier ).

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– Adhésions du prince Cambacérès et du duc de Offres de services du maréchal Oudinot. Lettres du maréchal Jourdan; - du maréchal Mortier; du général de Ségur; du prince deNeufchâtel (Berthier), etc., etc.

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Page 517 Ordres du jour du général Maison, à Lille. Proclamation du maréchal Augereau.—Proclamation du gouverneur d'AnCarnot, Ordres du jour du maréchal Soult (après la bataille de Toulouse ). —Lettre du maréchal Masséna. 524 Proclamation du prince Eugène, etc.

vers,

ARMÉE D'ITALIE.
Lettre du général Grenier.

SV. Entrée à Paris de M. le comte d'Artois.
Actes de son gouvernement.

-

- Du 12 au 26 avril.

RÉCEPTION. — Audience donnée au Sénat et au Corps législatif. Discours de M. de Talleyrand en remettant à M. le comte d'Artois le décret du Sénat qui lui confère le GOUVER NEMENT PROVISOIRE; Réponse du prince. Discours de M. Félix-Faulcon, vice-président du Corps législatif; Réponse.

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ACTES DU GOUVERNEMENT. Nomination d'un Conseil d'état
provisoire. Révocation des commissions particulières don-
nées au nom du roi. Nomination de nouveaux commis-
saires royaux.
Réduction des forces maritimes. Remise
aux alliés de toutes les places et forteresses, avec leurs do-
tations, qui n'étaient pas comprises dans le territoire de la
France au 1er janvier 1792 (dispositions principales du
traité du 23 avril), etc., etc.

§ VI. Retour de Louis XVIII en France; son
entrée à Paris. - Ordonnances royales. — TRAITÉ
DE PAIX. Du 20 avril au 4 juin.

Paroles de Louis XVIII en prenant congé du prince régent d'Angleterre. Présentation des maréchaux à Com piègne; Discours adressé au Roi par le prince de Neufchâtel (Berthier).

528

530

535

539

Audience de SAINT-Ouen. — Discours du Sénat au Roi, prononcé par M. de Talleyrand. · DÉCLARATION du roi. 542

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Entrée à Paris. Discours du Corps municipal au Roi, prononcé par M. de Chabrol, préfet.

Ordonnances royales.

Nominations, etc., etc.

544

545

TRAITÉ DE PAIX du 30 mai 1814. (Dispositions principales.) 547

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Ordonnances relatives aux étrangers, à la dotation du Sé

Liste des pairs nommés par le roi.

559

562

ADRESSE de la Chambre des Pairs au roi.

Réponse.

Réponse.

564

ADRESSE de la Chambre des Députés au roi.

DISCOURS de M. Durbach, député de la Moselle, « au sujet
de l'adresse au roi, qui devait être lue et approuvée ».

565

567

Exposé de la situation du royaume, présenté par le ministre
de l'intérieur, M. l'abbé de Montesquiou.

571

Adresse de remerciement au roi.

590

Bulletin des délibérations de la Chambre des Députés.

592

PROPOSITION de M. Hébert, tendante à ne plus admettre que
des NATIONAUX dans l'armée française.

595

RAPPORT fait par M. Raynouard sur le projet de loi relatif à la
liberté et à la police de la presse.

598

TEXTE de la loi adoptée, avec les amendemens.

620

XV.

Mentions diverses.

De juin 1814 à mars 1815.

Mesures relatives à l'observation des fêtes et dimanches. - Rétablissement de l'ancienne Ecole militaire; suppression des écoles nouvelles. Service en mémoire des généraux Pichegru, Georges et Moreau. Anoblissement du père de Georges. Monument de Quiberon. Translation à Saint-Denis des restes du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette,

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CHUTE DU GOUVERNEMENT IMPÉRIAL.
RÉTABLISSEMENT DU TRONE DES BOURBONS.

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Nous avons salué les héros du Capitole ; César a reçu nos hom

mages la philosophie, mère de la liberté, nous sauvera de la décadence de l'Empire.

La révolution avait soumis le peuple français à ces lois immuables qui président au développement, à la maturité, à la vieillesse de tous les peuples; mais cette marche nécessaire il l'a empreinte du sceau qui lui est propre : vingtcinq ans lui ont suffi pour remplir une période que les autres n'ont parcourue qu'en plusieurs siècles. Dans ce court espace ila laissé à la postérité autant de monumens de grandeur, autant

de témoignages d'adversité, enfin autant d'expérience que les nations de l'antiquité en avaient légué aux nations modernes. Cette expérience servira-t-elle à ses neveux ?

Si les générations à venir ont aussi cette époque immortelle où les créateurs de notre ère constitutionnelle, n'opposant que leur éloquence aux prétentions du pouvoir, ont proclamé les droits de l'homme et l'égalité politique; si elles retrouvent également cette assemblée de législateurs citoyens qui ont fondé la république pour répondre à vingt rois qui lui appor— taient la guerre ; si elles voient encore s'élever cette dictature glorieuse qui semblait avoir dérobé à l'intelligence supérieure le secret d'une république sans anarchie; si, comme nous, elles ont à s'enorgueillir de leurs savans et de leurs artistes, de leurs orateurs et de leurs guerriers, seront-elles en garde contre les rhéteurs politiques, qui réduisent en problèmes la science si simple du gouvernement, et se font les tuteurs des nations quand ils les ont égarées? Secoueront-elles à jamais les préjugés qui divisent les peuples en castes ? Auront-elles des citoyens toujours soldats, et des soldats toujours citoyens? Laisserontelles aussi, dans leurs jours de fatigue et de sommeil, le champ libre à l'intrigue criminelle, à la délation, aux bourreaux, et leurs familles, divisées pour des intérêts étrangers à la communauté, avoir la honte de compter, dans les accusateurs et dans les victimes, des fils, des épouses et des pères? Ah! plutôt, si elles nourrissent aussi et proclament d'illustres citoyens, qu'elles ne les accablent pas du poids de leur gratitude : l'excès de la reconnaissance publique, funeste à celui qui en est l'objet, compromet à la fois tous les membres de la cité.

En suivant, comme nous l'avons fait, la marche de la révolution, on serait tenté d'admettre une observation que les idées généralement reçues condamnent comme un paradoxe; c'est

que

des mœurs républicaines seraient nécessaires dans une monarchie.

Des gouvernemens divers que la France a essayés, le pouvoir consulaire et le pouvoir impérial sont incontestablement ceux que l'opinion publique a le plus hautement consacrés : et cela devait être ; la raison veut un pouvoir unique et fort.

Cependant, pour qui dédaigne de disputer sur les mots, le consulat à vie était un gouvernement monarchique. Mais, par une heureuse fiction, le peuple restait responsable de la dignité nationale; c'était en son nom que s'opéraient les prodiges, que se décernaient les récompenses; le feu des vertus publiques, si prompt à s'éteindre quand le peuple occupe la seconde place, était sans cesse entretenu par la politique du pouvoir; et tandis que les citoyens se donnaient à eux-mêmes une part de leur admiration, cet invincible égoïsme qui, après les momens de tourmente ou d'ambition, les éloigne des intérêts généraux du pays, cet égoïsme était satisfait et flatté. Inspirer des sentimens héroïques, assurer le bonheur du peuple et augmenter sa gloire, qui lui est plus chère que sa liberté; maintenir les intérêts nationaux, l'égalité civile et les droits individuels ; laisser la carrière libre à tous les mérites, offrir des couronnes à tous les arts, protéger les travaux, le commerce et l'industrie; favoriser l'étude, la connaissance approfondie du droit public et des mœurs des nations, mais condamner ces creuses recherches, travers des constitutionistes, et dénoncer ainsi aux esprits justes l'abus d'une science qui fait le malheur du vulgaire; dissiper les factions, rapprocher tous les partis; rendre la république prospère et redoutable; enfin combiner et établir une telle chaîne de pouvoirs que le premier magistrat eût légué à son successeur et son esprit et ses vues, voilà la tâche immense que le premier consul s'était imposée.

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