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7--Les chefs dés 'armées autrichiennes avaient proclamé la guerre le
9 avril; le to its la commencèrent en p
en passant des fleuves limites,
en pénétrant sur le territoire des alliés de la France: le roi de Bavière
quitta sa capitale. L'empereur François, en rouvrant ses ports à
- l'Anglais, annonça que toutes relations étaient rétablies avec cet
ancien allié du moment que les hostilités commençaient avec l'en-
nemi commun. Du 10 au 16 quelques combats eurent licu, dans
lesquels les Bavarois soutinrent avec honneur le premier choc de
l'ennemi. Mais le 17 Napoléon arrivait à l'armée.

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PROCLAMATION, Donawerth, le 17 avril 1809.

• Soldats, le territoire de la Confédération a été violé. Le général autrichien veut que nous fayions à l'aspect de ses armes, et que nous lui abandonnions nos alliés. J'arrive avec la rapidité de l'éclair.

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༣༣།

» Soldats, j'étais entouré de vous lorsque le souverain d'Autriche vint à mon bivouac de Moravie; vous l'avez entendu implorer ma clémence, et me jurer une amitié éternelle. Vainqueurs dans trois guerres, l'Autriche a dû tout à notre générosité; trois fois elle a été parjure! Nos succès passés nous sont un sûr garant de la victoire qui nous attend.

Marchons donc, et qu'à notre aspect l'ennemi reconnaisse son vainqueur! Signe NAPOLEON.

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- Dès lors chaque engagement fut un succès, chaque bataille une victoire. Le 21 trente mille Autrichiens étaient déjà hors de combat.

Mais tandis que la bataille d'Abensberg, donnée le 20', et le combat de Landshut, du 21, "avaient des résultats si importans, » le prince Charles se réunissait avec le corps de Bohème, commandé > par de général Kolowrath, et obtenait à Ratisbonne un faible » succès Mille hommes du soixante-cinquième, qui avaient été Taissés pour garder le pont de Ratisbonne, ne reçurent point » l'ordre de se retirer; cernés par l'armée autrichienne, ces braves, » ayant épuisé leurs cartouches, furent obligés de se rendre. Cet » événement fut sensible à l'empereur; il jura que dans les vingtquatre heures le sang autrichien coulerait dans Ratisbonne 3 venger cet affront fait à ses armes..... pour

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» Le 22 au matin l'empereur se mit en marche de Landshut avec » les deux divisions du duc de Montebello, le corps du duc de » Rivoli, les divisions de cuirassiers Nansouty et Saint-Sulpice, et » la division wurtembergeoise. A deux heures après midi il arriva » vis à vis Eckmülh, où les quatre corps de l'armée autrichienne, > formant cent dix mille hommes, étaient en position sous le com

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*

> mandement de l'archiduc Charles. Le duc de Montebello déborda l'ennemi par la gauche avec la división Gudin: Au premier signal, les ducs d'Auerstaedt et de Dantzick, eu la division de cavalerie du général Montbrun, déboucheicht. On vit alors uñ des edus beaut plus spectacles qu'ait offerts la guerre : cent dis mille ennemis attaqués sur tous les points, tournés par leur gauche, et succes»sivement dépostés de toutes leurs positions..... acie a, ofłod e Dans cette bataille d'ECKMUHL il n'y eût que la moitié à peu près des troupes françaises engagée. Poussée l'épée dans les reïns, l'armée J'ennemie continua de défiler toute la nuit par morceaux, et dans

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la plus épouvantable déroute. Tons ses blessés, la plus grande partie de son artillerie, quinze drapeaux, et vingt mille prisonniers, sont tombés en notre pouvoir..............

Le 25, à la pointe du jour, on s'avança sur RATISBONNE, Pavant-garde formée par la division Gudin, et par les cuirassiers Joydes divisions Nansouty et Saint-Sulpice. On ne farda pas à uper-0. cévoir la cavalerie ennemié, qui prétendait t couvrir la ville. Trois

charges successives' s'engagerent; toutes furent à notre avantage. » Sabres et mis en pièces, huit mille hommes de cavalérie ennemie repasserent précipitaminent le Danube. Sur ces entrefaites, nos ailleurs taterent la ville. Par une inconcevable disposition, le » général autrichien y avait placé six régimens, sacrifiés sans raison. La ville est environnée d'une mauvaise enceinte, d'un mauvais in fóssé et d'une mauvaise contrescarpe. L'artilleric arriva; on mit batterie des pièces de douze, on reconnut une issue par laquelle, >> au moyen d'une échelle, on pouvait descendre dans le fosséjoêt remonter ensuite par une brèche faite à la muraille. 1Ị

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Le duc de Montebello fit passer par cette ouverture un batan »lon, qui gagna une poterne et l'ouvrit ; on s'introduisit par là » dans la ville. Tout ce qui fit résistance fut sabré; le nombre des » prisonniers passa huit mille. Par suite de ses mauvaises disposi »tions, l'ennemi n'eut pas le temps de couper le pont, 29tYes » Français passèrent pêle-mêle avec lui sur la rive gauche, Cette » malheureuse ville, qu'il a eu la barbarie de défendre, à beaucoup souffert; le feu y a été une partie de la nuit, mais, par les soins du général Morand et de sa division, on parvint à le dominer et à » l'éteindre...

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>> Dans tous ces combats notre perte peut se monter à douze cents >>tués 9es et quatre mille blessés..

» Les mille hommes du soixante-cinquième qui avaient été faits » prisonniers ont été la plupart repris.....

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ses aides de

» A l'assaut de Ratisbonne le duc de Montebello, qui avait désigné
le lieu du passage, a fait porter les échelles
camp..
» A Ratisbonne l'empereur a passé la revue de plusieurs corps,

par ses

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Le il s'est fait présenter le plus brave soldat, auquel il a donné des a distinctions et des pensions et le plus brave officier, auquel il .... ■ a donné une baronnie et des terresupino 24 foshqin ob grégal a

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Og a fait courir le bruit que empereur avait eu la jambe - cassée. Le fait est qu'une balle morte a effleuré le talon de sa » botte, mais n'a pas même altéré la peau, jobb #gadiguis

On remarque comme un fait singulier qu'un des premiers officiers autrichiens faits prisonniers dans cette guerre se trouve être l'aide de camp du prince Charles envoyé à M. Otto pour lui sharemettre la fameuse lettre portant que l'armée française eût à 'éloigner... 1

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» Une chose notable, et que la postérité remarquera comme une nouvelle preuve de l'insigne mauvaise foi de la maison d'Autriche, » c'est que, le même jour qu'elle faisait écrire au roi de Bavière - pour lui proposer d'être neutre, elle faisait publier dans le Tyrol une proclamation pour insurger les sujets de ce monarque, Comment concilier cette contradiction, ou plutot comment justifier cette infamie?.........«»>>

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ORDRE DU JOUR. Du quartier général impérial de Ratisbonne, le 24

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Secours Soldats, vous avez justifié mon attente; vous avez supplée au nombre par votre bravoure ; vous avez glorieusement marqué la différence qui existe entre les soldats de César et les cohues armées de Xerxes. to

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» En peu de jours nous avons triomphe dans les trois batailles de Tann, d'Abensberg et d'Eckmühl, et dans les combats de Peissing, de Landshut et de Ratisbonne. Cent pièces de canon, quarante drapeaux, cinquante mille prisonniers, trois équipages attelés, trois mille voitures attelées portant les bagages, toutes les caisses des régimens, voilà le résultat de la rapidité de vos marches et de votre courage.

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L'ennemi, enivré par un cabinet parjure, paraissait ne plus conserver aucun souvenir de vous; son réveil a été prompt yous lui avez apparu plus terribles que jamais. Naguère il a traversé l'Inn, et envahi le territoire de nos alliés; naguere il se promettait de porter la guerre au sein de notre patrie: aujourd'hui, defait, épouyante, il fuit en désordre! Déjà mon avant-garde a passe l'Inn; avant un mois nous serons à Vienne. Signé NAPOLEON. P

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Le 27 avril la Bavière et le Palatinat étaient entièrement délivrés de l'ennemi, que les vainqueurs poursuivaient sans relâche sur les lautres points.

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Deux Bulletins ont suffi au récit de ces premières affaires, dont les résultats équivalent à ceux d'une campagne glorieuse. Le troisième bulletin, daté du 30, donne la position des corps d'armée; il ajoute : adma Le génie arrogant et farouche de l'Autrichien s'était entière»ment découvert dans le moment de fausse prospérité dont leur entrée à Munich les avait éblouis. Ils feignirent de caresser les Bavarois, mais les griffes du tigre reparurent bientôt......

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Les Bavarois feront sans doute un récit de toutes les vexations et des violences que les Autrichiens ont exercées envers eux pour Ben transmettre la mémoire à leurs enfans, quoiqu'il soit probable >> que c'est pour la dernière fois que les Autrichiens ont insulté aux alliés de la France.

» Des intrigues ont été ourdies par eux en Tyrol et en Westphalie » pour exciter les sujets à la révolte contre leurs princes. - †

»Levant des armées nombreuses, divisées en corps comme l'armée française; marchant au pas accéléré pour singer l'armée française ; **» faisant des bulletins, des proclamations, des ordres du jour, et » singeant encore en cela l'armée française," its ne représentent pas mal l'âne, qui, couvert de la peau du lion, cherche à l'imiter; » mais le bout de l'oreille se laisse apercevoir, et le naturel l'emporte >> toujours.

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L'empereur d'Autriche, en quittant Vienne pa signé une pro3,» clamation rédigée par Gentz, dans le style et l'esprit des plus sots ani libelles. Il s'est porté à Scharding, position qu'il a choisie préci

>> sément pour n'être nulle part, ni dans sa capitale pour gouverner - ses états, ni auscampy où il n'eût été qu'un inutile embarras. Il <» lest difficile de voir un prince plus débile et plus faux. Lorsqu'il

a appris les suites de la bataille d'Eckmühl il a quitté les bords » de l'Inn, et est rentré dans le sein de ses états: b

Dans les quatrième, cinquième ét sixième bulletins on voit la • grande armée, comme en 1865, s'emparér én courant dès vasteś états de l'empereur d'Autriche, et laissant partout des souvenirs durables de sa haute valeur. A Ebersberg, & le voyageur s'arrêtera, * et dira : « C'est ici, c'est de cette superbe position, de ce pont d'une ~ar si longue étendue, de ce château si fort par sa situation, 'qu'une armée de trente-cinq mille Autrichiens a été chassée par sept >> mille Français. » L'affaire d'Ebersberg eut lieu le 3 mai: l'ennemi avait mis le feu à la ville; une division de grenadiers commandée par le général Claparède, restée sans aucun moyen de débouché, et n'ayant que quatre pièces de canon, lutta seule pendant trois heures contre l'armée autrichienne.

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PRISE DE VIENNE. Septième bulletin asavic'h egne sak polizon

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Le 10 mai, à neuf heures du matin, l'empereur a paru aux portes de Vienne avec le le corps du maréchal duc de Montébello: c'était à la même heure, le même jour et un mois juste après que l'armée autrichienne avait passé l'Inn, l'empereur François II s'était rendu coupable d'un parjure sigual de sa ruine.

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Le 5 mai l'archiduc Maximilien, frère de l'impératrice jeune prince âgé de vingt-six ans, présomptueux, sans experience, d'un caractère ardent, avait pris le commandement de Vienne, et fait des proclamations.

» Le bruit était général dans le pays que tous les retranchemens qui environnent la capitale étaient armés, qu'on avait construit des redoutes, qu'on travaillait à des camps retranchés, et que la ville était résolue à se défendre. L'empereur avait peine à croire qu'une capitale si généreusement traitée par l'armée française en 1805, et que des habitans dont le bon esprit et la sagesse sont reconnus, eussent été fanatisés au point de se déterminer à une aussi folle entreprise. Il éprouva donc une douce satisfaction lorsqu'en approchant des immenses faubourgs de Vienne il vit une population nombreuse, des femmes, des enfans, des vieillards se précipiter au-devant de l'armée française, et accueillir nos soldats comme des amis.

»Le général Conroux traversa les faubourgs, et le général Tharreau se rendit sur l'esplanade qui les sépare de la cité. Au moment où il débouchait, il fut reçu par une fusillade et par coups de canon, et légèrement blessé.

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Sur trois cent mille habitans qui composent la population de la ville de Vienne, la cité proprement dite, qui a une enceinte avec des bastions et une contr'escarpe, contient à peine quatre-vingt mille habitans et treize cents maisons. Les huit quartiers de la ville qui ont conservé le nom de faubourgs, et qui sont séparés de la ville par une vaste esplanade, et couverts du côté de la campagne par des retranchemens, renferment plus de cinq mille maisons, et sont habités par plus de deux cent vingt mille âmes, qui tirent leur subsistance de la cité, où sont les marchés et les magasins.

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L'archiduc Maximilien avait fait ouvrir des registres pour recueillir les noms des habitans qui voudraient se défendre: trente individus seulement se firent inscrire; tous les autres refusèrent avec indignation. Déjoué dans ses espérances par le bon sens des Viennois, il fit venir dix bataillons de landwehr

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