Oeuvres de Mirabeau, Volume 1Guien et Compagnie, 1822 |
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Page 8
... suppliante aux communes , qui , ne fussent- elles pas bravées et presque défiées , doivent sentir qu'il est temps que le peuple soit protégé par lui seul , c'est- à - dire par la loi qui suppose l'expression de 8 OEUVRES ORATOIRES.
... suppliante aux communes , qui , ne fussent- elles pas bravées et presque défiées , doivent sentir qu'il est temps que le peuple soit protégé par lui seul , c'est- à - dire par la loi qui suppose l'expression de 8 OEUVRES ORATOIRES.
Page 106
... 'emploi de la charge que vous allez con- sentir , ne sera ni sûre , ni administrée par ses représen- tans . En demandant , Messieurs , que votre délibération la soit prise sans aucun délai , je demande aussi que 106 OEUVRES ORATOIRES.
... 'emploi de la charge que vous allez con- sentir , ne sera ni sûre , ni administrée par ses représen- tans . En demandant , Messieurs , que votre délibération la soit prise sans aucun délai , je demande aussi que 106 OEUVRES ORATOIRES.
Page 153
... sentir enfin que notre nation pent s'élever jusqu'à se passer , dans l'usage de son crédit , d'inutiles intermédiaires . Osons croire que toute écono- mie qui provient de la vente qu'on nous fait de ce que nous donnons , n'est qu'un ...
... sentir enfin que notre nation pent s'élever jusqu'à se passer , dans l'usage de son crédit , d'inutiles intermédiaires . Osons croire que toute écono- mie qui provient de la vente qu'on nous fait de ce que nous donnons , n'est qu'un ...
Page 181
... sentir les dangers ; ou plutôt , s'il ne faut pas conclure que c'est encore là le port du salut ! Votre décret , Messieurs , au sujet de la création des assignats - monnaie , pour la somme de quatre cents millions , fut l'ouvrage de la ...
... sentir les dangers ; ou plutôt , s'il ne faut pas conclure que c'est encore là le port du salut ! Votre décret , Messieurs , au sujet de la création des assignats - monnaie , pour la somme de quatre cents millions , fut l'ouvrage de la ...
Page 182
... sentir , et que Paris n'éprouve pas aujourd'hui dans les affaires l'aisance qui aurait eu lieu si tous les assignats eussent été resserrés dans la circu- lation municipale . Est - ce donc sérieusement qu'on semble craindre une espèce de ...
... sentir , et que Paris n'éprouve pas aujourd'hui dans les affaires l'aisance qui aurait eu lieu si tous les assignats eussent été resserrés dans la circu- lation municipale . Est - ce donc sérieusement qu'on semble craindre une espèce de ...
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Common terms and phrases
agens assemblée assemblée nationale assignats assignats-monnaie aura avez avons banque nationale besoin besoin d'en connaître billets caisse d'escompte capitale cent circonstances circulation citoyens clergé comité commettans concession confiance constitution créan créanciers de l'état crédit d'assignats déclarer délibération demande députés dette publique doit doute enfin engagemens espèces états-généraux événemens exploitées fabrication force gnats hommes hôtels des monnaies impositions intérêt j'ai justice l'argent l'assemblée nationale l'intérêt légale liberté loi martiale long-temps Lorient Louis XVI majesté marchandises matière ment Messieurs mesure métaux millions mines ministre des finances Mirabeau monétaire monnaies motion moyens nation nécessaire Necker noblesse numéraire officiers ordres paix papier payer politique port pourrait pouvoir exécutif premier présente principes projet de décret propose propriétaires propriétés public qu'un quittances raison régiment de Flandre rentes rentiers république de Gênes ressources retours de l'Inde révolution royaume s'il seigneuriage semble sentir sera seront seul sommes système tabac tion titre troupes valeur voilà
Popular passages
Page 97 - Je dirais à ceux qui se familiarisent peut-être avec l'idée de manquer aux engagements publics, par la crainte de l'excès des sacrifices, par la terreur de l'impôt, qu'est-ce donc que la banqueroute, si ce n'est le plus cruel, le plus inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?... Mes amis, écoutez un mot, un seul mot.
Page 271 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Page 97 - ... français. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens. Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu'un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit. Ramenez l'ordre dans vos finances, la paix et la prospérité dans le royaume.
Page 160 - Or considérez, je vous supplie, les assignats-monnaie sous ce point de vue; ne remplissent-ils pas éminemment cette condition? Vous hésiteriez à les adopter comme une mesure de finance, que vous les embrasseriez comme un instrument sûr et actif de la révolution. Partout où se placera un assignat-monnaie, là sûrement reposera avec lui un vœu secret pour le crédit des assignats, un désir de leur solidité ; partout où quelque partie de ce gage public sera répandue, là se trouveront des...
Page 96 - ... en ayant raison, eût tort contre tout le monde; puisque, sans l'assentiment de l'opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation si critique, d'opposer mes moyens aux siens.
Page 97 - Oh ! si des déclarations moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l'infâme mot de banqueroute, j'oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas ! ignorés de nous-mêmes, qui nous font si imprudemment reculer au moment de proclamer l'acte d'un grand dévouement, certainement inefficace, s'il n'est pas rapide et vraiment abandonné.
Page 58 - Où sont les rebelles , les ligueurs qu'il faut réduire? Une voix unanime répond dans la capitale et dans l'étendue du royaume : Nous chérissons notre roi ; nous bénissons le ciel du don qu'il nous a fait dans son amour. Sire, la religion de votre majesté ne peut être surpris» que sous le prétexte du bien public.
Page 99 - Je vous dis : vous serez tous entraînés dans la ruine universelle, et les premiers intéressés au sacrifice que le gouvernement vous demande, c'est vous-mêmes. « Votez donc ce subside extraordinaire, et puisse-t-il être suffisant ! Votez-le, parce que, si vous avez des doutes sur les moyens (doutes vagues et non éclairés), vous n'en avez pas sur sa nécessité et sur notre impuissance à le remplacer, immédiatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun...
Page 63 - ... timides, incertains dans notre marche. Certes il n'ya pas lieu de délibérer sur la translation qu'on nous propose ; car enfin, même d'après la réponse du roi, nous n'irons, soit à Noyon, soit à Soissons, que si nous le demandons, et nous ne l'avons pas demandé, et nous ne le demanderons pas, parce que probablement nous ne désirerons jamais de nous placer entre deux ou trois corps de troupes, celles qui investissent Paris, et celles que pourraient, d'un moment à l'autre, lancer sur nous...
Page 59 - France ne souffrira pas qu'on abuse le meilleur des rois, et qu'on l'écarte, par des vues sinistres, du noble plan qu'il a lui-même tracé. Vous nous avez appelés pour fixer, de concert avec vous , la constitution , pour opérer la régénération du royaume : l'assemblée nationale vient vous déclarer solennellement que vos vœux seront accomplis , que vos promesses ne seront point vaines, que les piéges, les difficultés, les terreurs ne retarderont point sa marche , n'intimideront point son...