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dispositions formelles de la présente Constitution cesseront d'être valables dès que la Constitution entrera en vigueur.

Tous les membres actuels du Conseil a'État seront mis en disponibilité dès que la Constitution entrera en vigueur.

105. Pour tout ce qui, d'après la présente Constitution, doit être réglé par voie législative, des lois spéciales devront être apportées dans les quatre ans de la première période législative. Toutes les autres lois seront ensuite mises également en harmonie avec les principes établis dans cette Constitution.

106. Les membres du Sénat nommés par le Roi élaboreront immédiatement, pour les premières élections en vertu de cette Constitution, une loi électorale provisoire, ainsi qu'un règlement intérieur provisoire pour la première Session des deux Chambres. Pour les premières élections de la Skoupchtina Nationale et du Sénat la date des élections sera fixée par la loi électorale provisoire. Le mandat obtenu à ces élections sera valable pour les Députés à la Skoupchtina Nationale jusqu'au 21 Mai, 1905, pour les Sénateurs jusqu'au 8 Septembre, 1907.

107. La présente Constitution entrera eu vigueur quand elle aura été signé par le Roi, et elle aura force obligatoire dès qu'elle aura été publiée.

Donné en notre Palais Royal, le 6 Avril de l'année 1901, à Belgrade.

ALEXANDRE.

SPEECH of the Emperor of Austria, to the Austrian and Hungarian Delegations.- Vienna, May 21, 1901.

Je viens d'entendre avec une satisfaction sincère les assurances de fidèle dévouement qui m'ont été exprimées en votre nom par votre Président et je vous en remercie chaleureusement.

La mort de mon cher allié Sa Majesté le Roi d'Italie et celle de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, survenues depuis la dernière Session des Délégations, m'ont profondément attristé.

C'est avec une satisfaction particulière que je puis relever cette fois encore nos relations cordiales immuables avec les Empires qui nous sont alliés, ainsi que nos rapports pleins de confiance, et tout à fait amicaux, avec toutes les Puissances, et que je puis déduire de cette situation politique favorable l'espoir légitime du maintien ultérieur de la paix.

Les troubles qui se sont produits en Chine depuis l'année dernière ont rendu nécessaire une intervention commune des

Puissances pour la protection de leurs Représentants et de leurs ressortissauts et non moins pour le rétablissement de l'ordre dans cet Empire. Notre participation à cette action collective se meut depuis le début dans les limites qui nous sont tracées d'un côté par la position de la Monarchię comme Grande Puissance, de l'autre par l'étendue relativement petite de nos intérêts dans ces contrées.

Mon Administration de la Guerre, comme cela ressort du projet de Budget, a restreint ses dépenses pour l'année prochaine au strict nécessaire. Les expériences pour la création d'un nouveau matériel d'artillerie se poursuivent.

La Bosnie et l'Herzégovine continueront, comme jusqu'à présent, à couvrir leurs dépenses au moyen de leurs propres recettes.

Confiant dans la sagesse patriotique avec laquelle vous aborderez votre tâche, je fais des vœux pour l'heureux succès de vos délibérations et je vous souhaite cordialement la bienvenue.

SPEECH of the Prince of Bulgaria, on Opening the Extraordinary Session of the Sobranjé.—Sophia, March 7, 1901. (Traduction.)

MM. LES DÉPUTÉS,

Vous connaissez les causes des derniers changements dans le Gouvernement du pays et qui ont rendu nécessaires les nouvelles élections législatives, dont le résultat devrait indiquer la Constitution du Gouvernement.

MM. les Députés,

Fidèle à la déclaration que j'ai faite à la fin du Novembre dernier devant les membres du Ministère provisoire, j'ai formé le Cabinet actuel, convaincu que l'équilibre du Budget, la solution de la crise financière, le fonctionnement régulier de tous les organes du Gouvernement, et surtout des institutions électorales, constituent une tâche qui ne peut être accomplie que par un Gouvernement comptant sur l'appui du peuple.

MM. les Députés,

Les moments que passe aujourd'hui la patrie sont très importants. Le concours de toutes les forces éclairées et patriotiques du pays est nécessaire pour pouvoir le tirer des difficultés actuelles et établir un ordre solide dans les différentes branches de l'administration. Et je ne doute pas que les élus du peuple ne prêtent au Gouvernement

issu de leur milieu le concours nécessaire pour la réalisation de sa tâche difficile.

MM. les Députés,

Mon Gouvernement, inspiré par le désir d'être dans les meilleurs rapports avec tous les pays, employera tous ses efforts pour consolider ces rapports avec notre grande libératrice et les developper avec les autres Grandes Puissances et surtout avec les États voisins.

MM. les Députés,

Pendant la Session actuelle mon Gouvernement vous présentera le Budget de l'année courante, un projet de loi d'abrogation de la loi sur la dîme, et quelques autres propositions et projets de loi.

Sûr que vous employerez les efforts nécessaires pour étudier ces mésures, j'appelle la bénediction du Ciel sur vos travaux, et je déclare ouverte la première Session Extraordinaire du onzième Sobranié Ordinaire.

Vive la Bulgarie !

SPEECH of the Prince of Bulgaria, on Opening the Ordinary Session of the Sobranjé.—Sophia, October 28, 1901.

(Translation.)

REPRESENTATIVES OF THE PEOPLE,

GLAD as I always am to fiud myself in the midst of the representatives of my beloved people, I bid you welcome with especial pleasure, and wish you a beneficent activity.

It is agreeable to me to direct attention to the efforts of my Government to guide the Administration in the constitutional path, and to note the results already achieved in that respect.

Nevertheless, the financial and economic condition of the State continues to be sufficiently serious, and, as I have already said to you at the opening of your Extraordinary Session, the intelligent and active co-operation of all industrious citizens is required to put an end to that condition of affairs, and to bring order permanently into all branches of the Administration.

I hope that the elect of the people, who represent all political opinions, will not hesitate to extend to my Government the support necessary to enable it to carry the important financial measures which it has already devised for the removal of the present difficulties.

Faithful to the universal desire of the nation that Bulgaria shall

maintain good and friendly relations with all countries, my Government has made every effort to maintain those relations with the Great Powers and the neighbouring States, and to consolidate them still more with our Great Liberator. True expression was given during the summer to these relations with Russia by the visit of His Imperial Highness the Grand Duke Alexander Mikhailovich, the cousin of the Emperor Nicholas II, grandson of the Emperor Liberator, a visit which, it is a pleasure to me to note, was received with such universal joy on the part of the whole Bulgarian nation.

With a view to the improvement of the different branches of the Administration and the increase of the national prosperity, my Government will submit for your consideration the following Bills, besides the Budget and some other measures:—

A Bill for the regulation of the public service and the salaries of officials.

A Bill relating to the Administration of the Prefectures and Arrondissements.

A Bill relating to the public health.

A Bill for the division of the country into districts for judicial purposes.

A Bill relating to public roads.

A Bill relating to contracts for public works.

A Bill to amend the system of public audit.

Bills relating to tobacco, forests, insurance against hail, and pisciculture.

Doubting not that you will use every effort to examine and to vote these measures, in which manner you will justify the confidence reposed in you by the Crown and the people, I pray God's blessing upon your labours, and declare open the First Ordinary Session of the Eleventh Ordinary National Assembly.

Vive la Bulgarie!

SPEECII of the King of Denmark, on Opening the Session of the Rigsdag.-Copenhagen, October 6, 1901.

(Translation.)

AFTER a period of many years it is again our desire to bring our Royal greetings in person to the Rigsdag at the opening of the Session.

In summoning our new Ministry we have responded to the wishes of the people in intrusting the reins of the Government to men who have the confidence of the people, and we foster the hope

that it will be our lot to see a faithful co-operation between our Government and the Rigsdag. It is our firm hope that the high aim will be accomplished-namely, the preservation of the independence of our country and the maintenance of friendly relations with foreign Powers, the development of civil and political freedom, and the elevation of the intellectual and economical life of the people.

As soon as possible our Ministers will bring forward a Bill in fulfilment of the promises of the Constitution with regard to the reform of the judicial system, the national defences, and the taxation reforms.

There will be further Bills to promote trade and stimulate the progress of the Church and commerce. May God grant that in this and other respects we may come to a good and unanimous understanding.

While we invoke God's blessing on our people and country we declare the Session of the Rigsdag open.

SPEECH of the Queen of the Netherlands, on Opening the Session of the States-General.-The Hague, September 17,

1901.

(Traduction.) MESSIEURS,

IL m'est agréable de me trouver dans votre sein pour l'ouverture de la nouvelle session des États-Généraux, et je suis heureux de pouvoir le faire cette fois-ci, accompagnée de mon Auguste Époux.

Les relations avec les Puissances étrangères sont restées d'une nature très amicale. De commun accord avec les Représentants d'autres Puissances intéressées, le Ministre-Résident Néerlandais à Pékin a conclu une Convention avec la Chine, par laquelle cet Empire s'engage à payer un dédommagement pour la destruction des Légations.

Par l'accomplissement louable de leur tâche, le personnel de l'armée de terre et de mer et des autres branches du service public, aussi bien dans ce pays-ci que dans les possessions d'outre-mer, m'a donné tout lieu de contentement.

Sur plusieurs rapports on peut être reconnaissant de l'état général de la nation. Cependant, on ne doit pas perdre de vue qu'aussi sur le terrain spirituel que matériel s'est produit un changement de situations qui, plus que jusqu'à présent, oblige l'autorité publique à donner une direction aux affaires et à accorder son appui. Et en ceci elle doit continuer sur les bases Chrétiennes de notre vie nationale.

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