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Sute des éditions stéréotypes d'après le procédé de Firmin Didot, en vente à Paris, chez Pierre Didot l'ainé, imprimeur, rue des Orties, galeries du Louvre, et Firmin Didot, libraire, rue de Thionville, N° 116 et 1850.

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Théâtre, tomes 7, 8, 9, 10, 11, 12o et dernier.

Prix en feuilles, papier ordinaire, 4 fr. 50 c.; papier fin, 7 fr. 50 c.; papier vélin, 18 fr.; grand papier vélin, 27 fr.

Figures pour l'édition stéréotype du Théâtre de Voltaire, dessinées par Dubois, élève de David, et gravées par Marchais, première, deuxième et troisième livraison. Prix, 6 fr. après la lettre, et 12 fr. avant la lettre. A Paris, chez les mêmes libraires.

La quatrième et dernière livraison paraîtra sous peu.

Le Ministre de l'intérieur a chargé le C. Campenon de donner une édition des Œuvres choisies de Clément Marot. Ce recueil vient de paraitre, chez Didot l'ainé; on trouve en tête un discours préliminaire, assez étendu ; nous en rendrons compte dans un de nos prochains numéros.

SOCIÉTÉS DES SCIENCES, ARTS ET BELLES - LETTRES.

PROCLAMATION des prix proposés pour l'an 10 par l'Athénée de Lyon, et dont le C. Verninac, ministre plénipotentiaire de la République française auprès de la République belvétique, restaurateur de l'Athénée, etc. a fait les fonds.

L'ATHÉNÉE avait indiqué pour le prix de l'an 9 le sujet

suivant :

1o. Indiquer les substances indigènes, minérales, animales. et végétales qui peuvent fournir le principe colorant applicable aux soies, cotons, lins, chanvres, laines et papiers.

2°. Exposer les procédés pour extraire, fixer, aviver, les couleurs que peuvent produire les substances simples, indigènes, qui ne sont pas encore connues dans l'art de la teinture. Cette Société n'a reçu qu'un seul mémoire sur cette question, portant pour devise: C'est du soleil qu'émanent les couleurs. Ce mémoire n'étant qu'une analyse de ce qui a été écrit de mieux sur l'extraction des parties colorantes des trois règnes,

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et leur emploi dans l'art de teindre et d'imprimer, et ne contenant aucune idée nouvelle sur cet objet, le prix n'a pu lui être adjugé. En conséquence, l'Athénée met de nouveau au concours ce même sujet, pour un prix de 600 fr.

L'Athénée propose pour sujet du prix de poësie, la satire des romans du jour, considérés dans leur influence sur les mœurs et le goût de la nation.

L'Athénée desire que cette censure porte sur les ouvrages et nullement sur la personne des auteurs. Ce prix est également de 600 francs.

Le poëme, de deux cents vers au moins, n'excédera

cens vers.

pas

trois

Les ouvrages destinés au concours pour ces deux prix doivent être envoyés, francs de port, à l'adresse d'un des deux secrétaires, avant le 24 germinal.

La proclamation des ouvrages couronnés aura lieu dans la séance publique du 24 messidor an 10.

Les émules et associés libres seront admis au concours.
Tout ouvrage dont l'auteur se serait fait connaître, sera rejeté.
Roux, secrétaire, pour la classe des sciences.

PITT, secrétaire, pour la classe de littérature.

Nota. Nous donnerons dans les prochains Numéros, une revue politique de l'an 9, et nous reprendrons après la suite de nos résumés historiques.

ERRATA pour le N° 36, de l'an 9.

Dans l'extrait des Jardins de DELILLE.

Page 539, ligne antépénultième, de ses doigts variés la structure inégale: lisez, la longueur inégale.

Page 541, ligne 17, sous sa marche pesante: lisez, sous sa masse pesante.

Page 547, ligne 30, un morceau de poëme: lisez, un morceau de poësie.

Page 548, ligne 29 et 30, qu'on s'est permises dans l'Homme des Champs: lisez, sur l'Homme des Champs.

De l'Imprimerie de la V PANCKOUCKE, rue de Grenelle, No 321, F. G.

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AN X de la République Française. Ier TRIMESTRE. 20 Vendémiaire.

HISTOIRE NATURELLE.

SUITE des faits nouveaux observés au Muséum d'histoire naturelle,

FLORAISON DE PLANTES NOUVELLES.

HEDYSARUM muricatum. Lin. Plante de la famille des légumineuses, envoyée du jardin botanique de Hall, par M. Springel. Elle est remarquable par la ténuité de ses feuilles, et par ses très-petites fleurs jaunes.

AMELLUS pedunculatus. Ort. Petite plante annuelle, de la famille des corymbifères. Elle pousse des tiges qui ont environ quatre pouces de hauteur et se divisent en plusieurs rameaux. Ses feuilles sont opposées, ovales, dentelées, et couvertes d'un duvet blanchâtre, très-épais. Ses fleurs radiées d'un jaune pâle, sont portées sur des péduncules qui ont jusqu'à 6 pouces de longueur. Elle est originaire du Pérou, et a été envoyée par M. Ortega.

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VERBENA multifida. Flor. Peruv. Plante annuelle rampante ou plutôt couchée, qui pousse un grand nombre de tiges gréles, terminées par de jolis bouquets de fleurs violettes très-apparentes, Ses feuilles, inégalement décou-, pées, ressemblent à celles du Teucrium botrys. Elle est originaire du Pérou et a été envoyée par M. Ortega.

An X. 1er. Trimestre.

E

VERBENA espèce nouvelle. Celle-ci est vivace. Ses tiges s'élèvent à la hauteur d'environ trois pieds, se ramifient à leur extrémité, et se terminent, ainsi que les rameaux, par de longs épis de fleurs purpurines. Ses feuilles sont ovales, crénelées, blanchâtres et un peu cotonneuses. Cette verveine mérite d'occuper une place dans les grands parterres ; ses tiges bien touffues, ses nombreux épis de fleurs font un effet pittoresque. Elle vient de l'Amérique septentrionale. Elle se multiplie de graines et passe l'hiver en pleine terre. On la doit au C. Michaux, botaniste-voyageur.

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TAGETES lucida. Cav. Plante vivace. Ses feuilles finement dentelées sur les bords, sont ovales et luisantes elles ont de plus une qualité qui leur est particulière: en les pressant sous le doigt elles exhalent une odeur d'anis très-douce, tandis que les feuilles des autres espèces de ce genre ont, pour l'ordinaire, une odeur forte et désagréable. Ses fleurs viennent en corymbes à l'extrémité des tiges et des rameaux; elles sont couleur de citron et pálissent en vieillissant. Cette plante, quoiqu'originaire du Pérou, a passé l'hiver dans le jardin de naturalisation. Elle a été envoyée par M. Cavanilles.

CYNOSURUS virgatus. Lin. Plante de la famille des graminées. Elle est annuelle; ses tiges s'élèvent à la hauteur de deux pieds et demi. Ses panicules sont composées d'épis grêles, comprimés, alongés, de couleur pourpre qui naissent trois à trois le long de la partie inférieure du chaume; et séparément vers son extrémité. Ses fleurs sont terminées par de petites barbes. Cette plante est une de celles qui composent les pâturages dans les savannes des Antilles. Elle a été apportée de SaintDomingue par le C. Nectoux.

LAVATERA unguiculata. Desf. Arbrisseau de six à huit pieds de haut, qui se rapproche beaucoup du lavatera olbia. Il s'en distingue par ses feuilles à trois lobes dont l'inférieur est beaucoup plus alongé, et par ses fleurs dont les pétales écartés les uns des autres ont pour base un

onglet étroit. Cet arbrisseau avec ses nombreuses fleurs disposées en panicules à l'extrémité des rameaux, est fait pour l'ornement des parterres. Il se multiplie de semences et passe l'hiver en pleine terre dans les expositions défendues des vents de Nord. Le C. Desfontaines l'a apporté des côtes de Barbarie.

SALVIA polystachia. Cav. Arbrisseau qui s'élèv eà la hauteur d'environ six pieds; ses tiges se ramifient dès leur base, et sont garnies de feuilles ovales, dentelées et pointues. Les fleurs naissent en épis à l'extrémité des fameaux; elles sont d'un violet tendre, petites, mais très-ouvertes. Cet arbrisseau a un port agréable; il conserve ses feuilles toute l'année, et se multiplie de bouture. On le cultive dans la serre tempérée. Il est originaire du Pérou et a été envoyé par M. Cavanilles.

Nota. La plante nommée Panicum, dont il est question dans le numéro précédent de ce journal, vient de l'île Ténériffe, et non des Antilles, comme nous l'avons dit par erreur. Cette espèce nouvelle, peut être désignée sous le nom spécifique de Complanatum, à cause de ses tiges aplaties.

Le caprier, nouvelle espèce, du même numéro, se trouve décrit sous le nom de Capparis saligna, dans l'ouvrage de M. Wall, intitulé Symbole botanica.

CORRESPONDANCE.

EXTRAIT d'une lettre du C. Martin, directeur des pépinières nationales de Cayenne, au C. Thouin, professeur au Muséum.

Cayenne, le 21 messidor an 9.

.....Je vous apprends, pour agréable nouvelle, que le véritable arbre à pain a produit des fruits. La mèresouche, c'est-à-dire le plant qui a été apporté d'Otaiti, en a un dans ce moment; et une de ses marcottes en a trois qui approchent de leur maturité. A n'en juger que par

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