Revue des deux mondesAu Bureau de la Revue des deux mondes, 1919 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
allait Allemands Alsace Alsace-Lorraine Alsaciens âme armées avaient bataille bataillon beau belle blessés Boches Buloz c'était chante chef chemins de fer chose ciel Clairépée Clermont-Tonnerre cœur Colmar commandant coup d'autres demande devant Dieu dire disait drapeaux Ehrsam eût faisait femme Fénelon fille force française François Buloz front général gens Gervasius guerre heures hommes houille infanterie Ire armée j'ai jamais jeune Joffre joie Joseph jour jusqu'à Kluck l'Abadié l'Allemagne l'Alsace l'armée l'ennemi l'heure laisser Lamennais Léonard lettre lignes Lorraine main maison maréchal Marie Marne Massevaux matin ment mètres Metz militaire Mme Ehrsam monde monsieur mort Mulhouse n'avait nuit officiers paix pareil parler passer pays pensée Pétrarque peuple peut-être Pierre poète porte pouvait premier presque qu'un regard réseau reste rien s'est s'était Sacha Guitry Sainte-Beuve semaines semble sentiment serait seulement siècle Siegburg Slesvig soir soldats sorte Strasbourg terre tion trains tricolore troupes trouve venir Verdun von Kluck Vosges yeux zouaves
Popular passages
Page 438 - L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance. Ses talents, son travail continuel, son application à bien faire n'ont pu fléchir la dureté de sa fortune. Sa sagesse n'a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu'il ne méritait pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s'est offerte à sa vue.
Page 394 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise: Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
Page 130 - Où que je sois à l'avenir, je serai chez moi, ce chez moi fût-il un grenier. Je n'aspire qu'à l'oubli, dans tous les sens ; et plût à Dieu que je pusse m'oublier moi-même ! La seule manière de me servir véritablement est de ne s'occuper de moi en aucune façon. Je ne tracasse personne ; qu'on me laisse en repos de mon côté ; ce n'est pas trop exiger, je pense. Il suit de tout cela, qu'il n'ya point de correspondance qui ne me soit à charge.
Page 438 - Faut-il demander la raison pourquoi des joueurs très-habiles se ruinent au jeu, pendant que d'autres hommes y font leur fortune? ou pourquoi l'on voit des années qui n'ont ni printemps ni automne , où les fruits de l'année sèchent dans leur fleur? Toutefois qu'on ne pense pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pour la prospérité des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux; mais il ne lui appartient pas de faire fléchir leur courage.
Page 131 - Je n'entends faire de reproches à qui que ce soit ; il ya des destins inévitables ; mais si j'avais été moins confiant ou moins faible, ma position serait bien différente. Enfin elle est ce qu'elle est, et tout ce qui me reste à faire est de m'arranger de mon mieux, et, s'il se peut, de m'endormir au pied du poteau où l'on a rivé ma chaîne...
Page 433 - Monseigneur, Je suis sensiblement touché que la lettre que j'ai eu l'honneur de vous écrire, et celle que j'ai pris la liberté de vous adresser pour le Roi, n'aient pas pu attirer votre attention.
Page 220 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 129 - D'un autre côté, un désir constant, qui semble résister à tous les obstacles et triompher des répugnances naturelles les plus vives, n'offre-t-il pas un caractère de vocation digne au moins d'être examiné? Toutes ces réflexions se mêlent, se croisent et se combattent dans mon pauvre esprit : je m'y perds, et je tâtonne dans des ténèbres profondes.
Page 432 - ... je mêlais ces trois lectures, et j'en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu'elles mettaient en moi; j'étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d'une assez longue terrasse '. en courant de toute ma force, jusqu'à ce que la lassitude mît fin à la convulsion.
Page 438 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.