Œuvres de Fénelon, archevêque de Cambrai, Volume 2 |
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Common terms and phrases
absolument actes aime ajoute ames amour auroit avez avoit beatitude besoin c'est-à-dire cæur cause charité chercher choses chrétiens contraire créer d'être degré demande dernière desir desirs détermine Dieu dire divine doctrine doit donner écrit enfants enfin esprit est-ce état éternelle étoit fidèles fond frères générales gloire grace Guyon hommes Ibid infiniment intérêt j'ai Jésus-Christ jours juger juste l'ame l'amour l'auteur l'autre l'Église l'espérance l'homme l'ordre laisse lettre libre livre loin lui-même madame main Meaux ment monde monseigneur montrer mort motif n'ai n'en nature naturel nécessaire ouvrage paix parfait parfaite parle paroles particulières péché peine penser Père perfection personne peuples plaisir pleine premier prière propre puisse pure qu'à qu'en qu'une question raison rapport réel règle reste rien s'il saint saint Augustin salut sens sentiment sera seroit seul simple sorte suppose surnaturelle termes terre tion trouve vérité vertus veut voici voies Voilà voit volonté vouloir voulu vrai
Popular passages
Page 295 - ... 0 profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu! que ses jugements sont incompréhensibles , et...
Page 479 - ... soient leur disposition ordinaire : autrement on obscurcit leur esprit, on abat leur courage; s'ils sont vifs, on les irrite; s'ils sont mous, on les rend stupides. La crainte est comme les remèdes violents qu'on emploie dans les maladies extrêmes; ils purgent, mais ils altèrent le tempérament et usent les organes : une âme menée par la crainte en est toujours plus faible.
Page 472 - Pour les filles , dit-on , il ne faut pas qu'elles soient savantes ; la curiosité les rend vaines et précieuses ; il suffit qu'elles sachent gouverner un jour leurs ménages , et obéir à leurs maris sans raisonner.
Page 208 - Quand vous le voudrez, je vous dirai comme à un confesseur tout ce qui peut être compris dans une confession générale de toute ma vie, et de tout ce qui regarde mon intérieur (4o).
Page 488 - Il n'est rien de plus fâcheux que de voir beaucoup de personnes, qui ont de l'esprit et de la piété, ne pouvoir penser à la mort sans frémir; d'autres pâlissent pour s'être trouvées au nombre de treize à table, ou pour avoir eu certains songes, ou pour avoir vu renverser une salière ; la crainte de tous ces présages imaginaires est un reste grossier du paganisme; faites-en voir la vanité et le ridicule. Quoique les femmes n'aient pas les mêmes occasions que les hommes de montrer leur...
Page 472 - Rien n'est plus négligé que l'éducation des filles. La coutume et le caprice des mères y décident souvent de tout. On suppose qu'on doit donner à ce sexe peu d'instruction.
Page 474 - Mais celles qui n'ont pas assez d'ouverture d'esprit pour ces curiosités, en ont d'autres qui leur sont proportionnées: elles Veulent, ardemment savoir ce qui se dit, ce qui se fait, une chanson, une nouvelle, une intrigue, recevoir des lettres, lire celles que les autres...
Page 484 - Vous pouvez vous servir de quelque personne qui sera libre avec l'enfant, et qui paroîlra désirer apprendre de lui son histoire : l'enfant sera ravi de la lui raconter. Ne faites pas semblant de l'entendre, laissez-le dire sans le reprendre de ses fautes. Lorsqu'il sera plus accoutumé à raconter , vous pourrez lui faire remarquer doucement la meilleure manière de faire une narration , qui est de la rendre courte , simple et naïve , par le choix des circonstances qui représentent mieux le naturel...
Page 271 - Qu'entendons-nous par le mot de providence? Ce n'est point seulement l'établissement des lois générales, ni des causes occasionnelles ; tout cela ne renferme que les règles communes que Dieu a mises dans son ouvrage en le créant. On ne dit point que c'est la providence qui tient la terre suspendue , qui règle le cours du soleil , et qui fait la variété des saisons ; on regarde ces choses comme les effets constants et nécessaires des lois générales que Dieu a mises d'abord dans la nature...
Page 484 - Animez vos récits de tons vifs et familiers ; faites parler tous vos personnages : les enfants, qui ont l'imagination vive, croiront les voir et les entendre. Par exemple, racontez l'histoire de Joseph ; faites parler ses frères comme des brutaux, Jacob comme un père tendre et affligé ; que Joseph parle lui-même ; qu'il prenne plaisir, étant maître en Egypte, à se cacher à ses frères, à leur faire peur, et puis à se découvrir.