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CHAP. XII. Quand même l'auteur n'auroit pas
avoué qu'il y a en Dieu des volontés particulières,
il seroit facile de l'obliger à en reconnoître un très
grand nombre.

CHAP. XIII. Selon l'auteur même, la simplicit de
Dieu est aussi parfaite dans les volontés qu'il
nomme particulières, que dans les volontés qu'il
nomme générales; et l'ouvrage de Dieu seroit plus
parfait qu'il ne l'est, si Dieu avoit eu un plus grand
nombre de volontés particulières.
CHAP. XIV. L'auteur, en tâchant de prouver que
les créatures ne peuvent jamais être que des causes
occasionelles, ne prouve rien pour son système :
sa preuve se tourne contre lui.
CHAP. XV. Si l'ordre ne permettoit à Dieu qu'un
certain nombre de volontés particulières au-delà
des générales, la prière seroit inutile pour tous les
biens renfermés dans l'ordre de la nature.
CHAP. XVI. La simplicité des voies de Dieu est in-
dépendante de la simplicité de son ouvrage; il
peut agir par autant de volontés particulières qu'il
lui plait.

CHAP. XVII. Les causes occasionelles, bien loin
d'épargner à Dieu des volontés particulières, en
augmentent le nombre.

CHAP. XVIII. Ce que l'auteur dit sur les volontés
particulières détruit par ses conséquences toute
providence de Dieu.

CHAP. XIX. L'auteur, en prenant pour des tropo-
logies les expressions de l'Écriture contraires à
son système, n'a pas prévu qu'il s'engageoit à sou-
mettre la foi à la philosophie, et à autoriser les
principes des sociniens contre nos mystères.
CHAP. XX. Tout ce système n'a pour fondement
qu'une opinion touchant l'incarnation, qui est
dépourvue de toute preuve de raisonnement et
d'autorité.

CHAP. XXI. Ce système est incompatible avec le
grand principe par lequel saint Augustin, au nom
de toute l'Eglise, a réfuté les manichéens.
CHAP. XXII. Il n'y a jamais eu de théologien qui
ait raisonné comme l'auteur, quand il dit que la
création du monde seroit indigne de Dieu, si Jésus-
Christ n'y étoit compris.

CHAP. XXIII. Le péché d'Adam seroit nécessaire à
l'essence divine, si ce système étoit véritable.
CHAP. XXIV. Ce système engage à confondre le
Verbe divin avec l'ouvrage de Dieu.
CHAP. XXV. Si le monde étoit essentiellement insé-
parable du Verbe incarné, l'ouvrage de Dieu n'au-
roit jamais pu diminuer en perfection par le péché,
ni ètre véritablement réparé par Jésus-Christ.
CHAP. XXVI. Quand même on laisseroit confondre
le Verbe divin avec l'ouvrage de Dieu, on n'auroit
rien prouvé en faveur de ce système.
CHAP. XXVII. Il faut renverser le dogme catho-
lique sur l'incarnation, ou avouer que Jésus-
Christ, comme cause occasionelle, n'épargne à
Dieu aucune volonté particulière.
CHAP. XXVIII. Si on soutient que l'ame de Jésus-
Christ a prié pour un homine plutôt que pour un

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autre, sans ètre déterminée à ce choix par le

Verbe, on renverse le mystère de la prédestination. 290

CHAP. XXIX. Si l'auteur dit que les dispositions
naturelles des hommes déterminent l'ame de Jé-
sus-Christ à prier pour les uns plutôt que pour
les autres, il tombe dans l'erreur des semi-péla -
giens; il contredit l'Écriture et se contredit soi-
meine.

CHAP. XXX. L'usage qu'on peut faire de la science
moyenne, pour sauver ce système, ne sauroit con-
venir aux principes de la doctrine catholique, ni
à ceux de l'anteur même.

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CHAP. XXXI. Si l'ordre déterminoit Jésus-Christ
pour le nombre des hommes en faveur desquels
il doit prier, il faudroit conclure que Dieu n'a au-
cune volonté de saaver tous les hommes.
CHAP. XXXII. L'auteur doit reconnoître que, selon
ses principes mêmes, Dieu pouvoit, sans multi-
plier ses volontés particulières, sauver tous les
hommes.

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CHAP. XXXIII. Les principales vérités du dogme
catholique sur la grace médicinale ne peuvent
convenir avec l'explication que l'auteur donne
de la nature de cette grace.
CHAP. XXXIV. On pourroit conclure, de l'explica-
tion que l'auteur fait de la grace médicinale, une
des erreurs que les semi-pélagiens ont soutenues.
CHAP. XXXV. Récapitulation de toutes les preu-
ves employées dans cet ouvrage.

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SECOND DIALOGUE. Pour atteindre son but, l'orateur
doit prouver, peindre, et toucher. Principes sur
l'art oratoire, sur la méthode d'apprendre et de
débiter par cœur les sermons, sur la méthode des
divisions et sous-divisions. L'orateur doit banuir
sévèrement du discours les ornements frivoles.
TROISIÈME DIALOGUE. En quoi consiste la véritable élo-
quence. Combien celle des livres saints est admi-
rable. Importance et manière d'expliquer l'Écri-
ture sainte. Moyens de se former à la prédication.
Quelle doit être la matière ordinaire des instruc-
tions. Sur l'éloquence et le style des Pères. Sur
les panégyriques.

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FIN DE LA TABLE.

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