Histoire de l'église de France: composée sur les documents originaux et authentiques, Volume 11008J. Renouard & Cie., 1854 - France |
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abbaye Abbon Adalberon Anselme apôtres apud archevêque archevêque de Reims Artold avaient Benoît Béranger Bernon Brunon C'était canons cause célèbre chanoines Chartres chrétienne Chron clercs clergé Cluni comte Conc concile congrégation d'Arnulph devait Dieu diocèse disciples donner ECCL ecclésiastiques écoles écrivit Eglise églises épiscopale Epist époque évêques fidèles fiefs Flodoard Fulbert Fulbert de Chartres Gerbert Gervais Grégoire Grégoire VII Guillaume Hildebrand Hist hommes Hugues Hugues de Die Jean Jean XV Jérusalem l'abbaye l'abbé l'archevêque de Reims l'Eglise l'empereur l'épiscopat l'évêque Labb Lanfranc Laon légat Léon Léon IX lettre Lorraine Mayeul monastère monastique moyen-âge n'avait n'était nommé Nord-mans Normandie Notger Odilon Odon Othon ouvrages papauté pape père période féodale peuple philosophie Pierre Damien prêtres prière prince prit réforme religieux Richard Robert rois Rollon romain Rome s'était saint abbé saint Martial saint Odilon savant science seigneurs sentence siége apostolique suivant Thierri tion Trèves trouva xe siècle
Popular passages
Page 335 - Celui qui aime son père et sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi...
Page 339 - Près des villes, près des forteresses, dans les plaines, sur les montagnes, s'élevaient des tentes, des pavillons pour les chevaliers, et des autels dressés à la hâte pour l'office divin; partout se déployait un appareil de guerre et de fête solennelle.
Page xxiv - Ces premiers Pontifes, en ne se mêlant des querelles temporelles que pour les apaiser, en avertissant les rois et les peuples de leurs devoirs, en reprenant leurs crimes, en réservant les excommunications pour les grands attentats, auraient toujours été regardés comme des images de DIEU sur la terre.
Page xlii - ... l'heureux temps que celui de ces fables , Des bons démons , des esprits familiers , Des farfadets, aux mortels secourables! On écoutait tous ces faits admirables Dans son château , près d'un large foyer. Le père et l'oncle, et la mère et la fille , Et les voisins , et toute la famille , Ouvraient l'oreille à monsieur l'aumônier , Qui leur faisait des contes de sorcier.
Page xxiv - L'intérêt du genre humain demande un frein qui retienne les souverains, et qui mette à couvert la vie des peuples : ce frein de la religion aurait pu être, par une convention universelle, dans la main des Papes.
Page xxxvi - Le peu de connaissances qui restait chez les barbares fut perpétué dans les cloîtres. Les bénédictins transcrivirent quelques livres. Peu à peu il sortit des cloîtres plusieurs inventions utiles. D'ailleurs ces religieux cultivaient la terre, chantaient les louanges de Dieu, vivaient sobrement, étaient hospitaliers; et leurs exemples pouvaient servir à mitiger la férocité de ces temps de barbarie.
Page 309 - ... chercher, au prix des plus pénibles travaux, à conduire au bercail du Seigneur, sous l'égide de la grâce divine, les brebis qui nous ont été confiées par le souverain pasteur, pour les lui rendre saines et pures ! « Nous exhortons Votre Dilection à conserver intacte la foi que nous vous avons fait professer en peu de mots au commencement de la cérémonie de votre consécration; car la foi est le fondement de toutes les vertus. Nous savons que, dès votre enfance, vous avez été formé...
Page 354 - ... point à éviter le combat ; trois des assaillants tombèrent sous ses coups; les deux autres s'enfuirent vers la ville. Sans hâter ni ralentir sa marche, Tancrède vint ensuite rejoindre le gros de l'armée, qui, dans son enthousiasme, s'avançait sans ordre et s'approchait de la sainte cité , en chantant ces paroles d'Isaïe : Jérusalem, lève les yeux, et vois le libérateur qui vient briser tes fers.
Page xlvii - ... preuve et les effets. On s'est plaint d'ailleurs, et avec raison, que notre histoire ne fût point nationale, que nous manquassions de souvenirs, de traditions populaires. On a imputé à ce fait quelques-uns des défauts de notre littérature, et même de notre caractère. Faut-il donc l'étendre au delà de ses limites naturelles ? Faut-il regretter que le passé redevienne quelque chose pour nous, que nous y reprenions quelque intérêt?
Page 339 - Le plus grand nombre allait à pied ; quelques cavaliers paraissaient au milieu de la multitude, plusieurs voyageaient montés sur des chars traînés par des bœufs ferrés ; d'autres...